
Elchal
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de toujours
Défi
Le train file dans la nuit, avalant les kilomètres, fuyant quelque chose. La pluie martèle les vitres et brouille les reflets. Je suis seul dans mon compartiment, enfin presque : une vieille dame tricote en silence, deux rangs plus loin. Ses aiguilles cliquettent à intervalle régulier, une seconde horloge parallèle au battement de mes tempes. Je n’aime pas les trains de nuit. Trop de couloirs, trop d’ombres, trop de visages à moitié effacés par la lumière blafarde. Pourtant, ce soir, j’ai dû en prendre un. On m’attend à l’aube, loin d’ici. Le contrôleur est passé il y a une heure. Depuis, rien. Juste le roulis du train, parfois une secousse, comme si nous changions brusquement de direction. La vieille dame n’a pas levé la tête une seule fois. J’ai essayé de lui sourire, mais ses yeux restent fixés sur ses mains, comme pour se raccrocher à la vie. À un moment, je décide de marcher un peu. Les couloirs sentent le métal froid et la poussière. Pourtant, étrangement, tous les compartiments que je traverse sont vides. Absolument vides. Pas une valise, pas une veste oubliée, pas un souffle humain. J’ai l’impression que le train m’appartient. Je retourne dans mon compartiment. La vieille d
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Défi
Salut, C'est Steven Elchal Je suis passionné par les mots : j’aime lire pour m’évader et découvrir de nouveaux univers, et écrire pour donner vie à mes pensées et émotions. Les livres et l’écriture sont pour moi autant un refuge qu’une source d’inspiration, un moyen de comprendre le monde et moi-même.
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Défi
Un ciel bas, des nuages lourds, l’odeur de la pluie sur la terre sèche, des cris d’oiseaux lointains, des branches qui ploient sous le vent ; une route interminable, des pas pressés, des visages inconnus, des regards détournés, des gestes furtifs ; un banc isolé, des journaux froissés, l’attente, l’oubli, la fatigue, les souvenirs en morceaux ; des lueurs tremblantes, des rires derrière les vitres, la chaleur des lampes, la morsure du froid dehors ; et toujours ce silence intérieur, immense, oppressant, indéchiffrable.
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Les Vestiges du Vent
Fragments d'oubli et de lumière
Le vent emporte tout, mais laisse derrière lui des traces invisibles, des vestiges d'instants évanouis. Ce recueil est une errance à travers les ombres du passé, un voyage poétique où les souvenirs s'effacent et renaissent, où le temps glisse entre les doigts comme un murmure fugace.
Divisé en trois parties, Les Vestiges du Vent explore les réminiscences d'un passé lointain, les tourments du cœur face à l'oubli, et l'éveil d'un silence apaisé. Chaque poème est une lueur dans l'obscurité, une tentative de capturer l'invisible avant qu'il ne se dissolve dans l'infini.
Porté par une langue lyrique et introspective, cet ouvrage s'inscrit dans la lignée des poètes romantiques et symbolistes, tissant un dialogue entre l'ombre et la lumière, entre l'éphémère et l'éternité.
Laissez-vous porter par le vent et écoutez les murmures qu'il dépose en vous...
Fragments d'oubli et de lumière
Le vent emporte tout, mais laisse derrière lui des traces invisibles, des vestiges d'instants évanouis. Ce recueil est une errance à travers les ombres du passé, un voyage poétique où les souvenirs s'effacent et renaissent, où le temps glisse entre les doigts comme un murmure fugace.
Divisé en trois parties, Les Vestiges du Vent explore les réminiscences d'un passé lointain, les tourments du cœur face à l'oubli, et l'éveil d'un silence apaisé. Chaque poème est une lueur dans l'obscurité, une tentative de capturer l'invisible avant qu'il ne se dissolve dans l'infini.
Porté par une langue lyrique et introspective, cet ouvrage s'inscrit dans la lignée des poètes romantiques et symbolistes, tissant un dialogue entre l'ombre et la lumière, entre l'éphémère et l'éternité.
Laissez-vous porter par le vent et écoutez les murmures qu'il dépose en vous...
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Défi
Il était une fois un royaume où nul ne pouvait parler plus haut que son ombre. Le roi y exerçait un pouvoir absolu : il décidait des saisons, du prix du pain et même de la couleur des rêves. Ses courtisans, eux, vivaient dans le luxe, profitant de chaque privilège accordé par la couronne. Pour le peuple, il n’existait qu’une loi, un seul principe : obéir sans questionner. On répétait aux enfants que c’était la seule manière de survivre. Un jour pourtant, un jeune tailleur se leva au milieu de la place. Il avait filé des habits pour des centaines d’hommes mais n’avait jamais eu de quoi vêtir son propre enfant. Alors il osa demander : « Pourquoi tant pour eux, et si peu pour nous ? » La foule hésita. Chacun sentait peser sur ses épaules la lourde menace des gardes. Mais dans les yeux des voisins, une étincelle de courage s’allumait. Car enfin se posait la vraie question : avions-nous un choix de continuer à subir ? L’envie de se libérer grandissait, semblable à une source qui déborde au printemps. On commença par de petits gestes : partager un quignon de pain, détourner un regard complice. Puis vinrent les rassemblements nocturnes, où l’on parlait à voix basse de justice et d’avenir.
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