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Défi
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Bientôt vingt-quatre heures que j'étais seul, coupé du monde réel ou plutôt virtuel dans lequel on m'insultait puis me laissait à l'écart et ce de façon récurrente. J'avais décidé de ne plus me battre, de me laisser faire et de ne plus regarder ces messages de haine. C'est dans ma maison à Rouen que je m'étais renfermé sur moi même. Mes parents étaient partis en vacances, m'abandonnant dans cette immense maison vide, seul façe à mes agresseurs. Ce sentiment d'être une personne différente, toujours égoïste aux yeux des autres, je le ressentais depuis longtemps au plus profond de moi tandis que de multiples questions surgissaient, résultant d'une longue réflexion avec moi-même... Combien de temps cela prendrait-il pour qu'une personne dans ce monde si vaste, soit amenée à se soucier de moi et à vérifier que j'allais bien là où j'étais ? Après de nombreuses heures assis sur mon lit, j'avais tout d'abord pu affirmer que personne ne se soucierait jamais de moi, et qu'en plus, je n'en valais peut être pas la peine. Des amis, je n'en avais jamais eu. Des parents, j'en avais mais n'avais jamais pu parler de ma détresse et de ce que je vivais ou ressentais. Cette question était donc inutile
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Courte nouvelle caractérisant le "fil des émotions" d'un individu, d'une adolescente, prête à faire le grand saut dans la nuit …
La valeur de la vie ne peut se mesurer que par le nombre de fois où l'on a éprouvé une passion ou une émotion profonde. De ce fait, je souhaite ici vous procurer ces émotions, rien qu'une fois afin de pouvoir vous dire : ça y'est j'ai vécu car j'ai lu !
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Rien qu'une larme, une seule qui perle le long de ma joue ; une seule due à l'évaporation d'un amour démesuré, l'abandon d'une femme, qui vous regarde par sa fenêtre et vous juge, jetant sur ma pauvre personne, sa cruelle damnation ; je courrais et ne m'arrêtais pas, essayant d'oublier ce mal que l'on m'avait fait, évitant l'amour toxique qui régnait encore au creux de mon tendre cerveau ; que diable, je n'en peux plus d'aimer, pourquoi le faire si c'est pour souffrir, je ne peux m'en remettre, de ce drame amoureux, malheureux, et miséreux je suis dans cet amour qui ne sera jamais fini ; évidemment que je l'ai voulue cette passion éternelle, alors je m'y accroche, je récupère un à un les fragments d'un coeur en miette, le mien ; pourtant rien ne va plus, cette fille qui m'a semble-t-il aimé, puisse-t-elle m'aimer encore nom de Diantre... je ne peux exister, rien qu'une seconde car amoureux je suis, demain peut être d'une autre fille, à jamais l'homme ne pourra cesser d'aimer et ainsi d'exister, son destin amoureux, cet homme le retrouvera dans d'autres bras, celui d'une douce Joséphine, d'un saint vous tendant ses mains, vous prenant au creux de ses seins et vous aimant sans vous l
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Je m'envolais vers mon patelin nommé Beauvais, l'idée m'apparut alors de faire appel au bon vieux Blablacar afin de m'y amener. Ainsi, l'annonce de Patrick m'apparut comme idyllique... Le conducteur avait de bonnes notes, de bons avis, alors en tant qu'adolescents encore inexpérimenté avec le coviturage, je pris la décision de faire le trajet en la compagnie de ce cher ami, j'ai nommé Patrick ! Première anecdote, il était 16h et il pleuvait des cordes incessantes sur la belle ville normande de Rouen. Je m'en souviens encore de ce premier contact avec ce cher bon vieux breton, quel souvenir si doux ... ou plutôt venteux et pluvieux ! Je montais dans sa voiture, une musique bretonne à mes oreilles, un son à l'apparence chaleureuse mais devenant vite insupportable. Une joie pour moi qui aime la musique me disais-je au départ, mais cette joie se transforma très vite, je dirais au cours des dix premiers kilomètres, en cauchemar de la route... Nous nous regardions la voyageuse et moi, nous demandant quand allait cesser cette si belle musique certes chaleureuse, mais aux tonalités identiques, même lorsque les chansons changeaient. Alors, courageux nous ne disions rien. Patrick nous parlai
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Chaque homme cache en lui un enfant qui veut jouer ... Je m'en souviens comme si c'était hier, de ces feuilles d'automne tombant sur ces vastes campagnes et de ce jeune garçon émerveillé devant la beauté des arbres dénudés. Nous allions nous promener ma grand-mère et moi dans ces champs couverts de moissons, que l'on commençait à récolter. Mon enfance c'était cela. La découverte de lieux insolites, la prise de risques et l'inconscience dans de nombreux domaines, guidant souvent mes pas dans la mauvaise direction. Mon enfance c'était cela. Les mercredis après-midi il n'y avait pas école. Le jeune écolier que j'étais pouvait vagabonder partout dans la grande ville. Je découvrais les joies de manger une petite viennoiserie en compagnie de mon inséparable mère-grand ; celle-ci était bien trop gentille avec le petit freluquet que j'étais. Nous allions souvent nous promener au Jardin des Plantes, ce lieu imaginaire dans ma tête d'enfant où le temps s'arrêtait. La seule chose qui m'importait alors, ce n'était pas tant de rester afin d'observer les fleurs, mais plutôt de courir pour aller au parc de jeu. Mon enfance c'était cela. Des tours de manège, des films au cinéma ou l'odeur des gâte
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Un pays, un Etat c'est avant tout un peuple. La démocratie y règne à mes yeux, car dictature il ne peut y'avoir dans un pays qui m'inspire, et me donne l'envie de voyager. La Finlande fait partie de ces pays démocrates. Un havre de paix où le temps s'arrête et où il est possible de profiter de l'air pur et frais caractérisant les pays Scandinaves. Si vous recherchez un coin paradisiaque, avec une température élevée et des fruits exotiques, alors je vous déconseille ce pays. En effet, je me dois d'être sincère sur un point avec vous : il fait particulièrement froid sur ces terres et il vous faut être couvert pour vous y rendre. Néanmoins, quelle joie pour moi de vous décrire ces belles étendues de neige blanche, ces lacs gelés où il est possible de patiner toute l'année. Un pays où le silence est votre plus grand ami ... Oui je vous le dis, la Finlande est un pays formidable, un lieu qu'on ne peut détester. Il est important de rappeler que c'est le meilleur endroit afin d'observer les aurores boréales. Si je devais finalement poser un mot sur ce que l'on ressent, ce que l'on vit là-bas, alors je chosirais le terme "magique". Il est nécessaire d'ajouter en même temps, qu'au fur et à
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Aux pieds des montagnes, à l'extrémité de la plaine, d'épaisses forêts entourent les terres arables et habitées. Chênes, châtaigniers, sapins, ifs, noisetiers, tous ces arbres se côtoient dans un foisonnement inextricable de verdure, entourant des grottes et des ruisseaux, ainsi que de somptueuses clairières. Une route traverse cette forêt, aux frondaisons si épaisses que parfois le soleil y entre peu. Vous ne tremblez pas ? Attendez que tombe la nuit. La magie du jour s'éloigne, et ce ne sont plus des silhouettes d'elfes que votre imagination vous montre, mais d'autres êtres. La nuit vient et les passants se perdent dans cette végétation devenue soudainement silencieuse. Le gazouillement des oiseaux a disparu, laissant bientôt place aux hurlements des loups. L’obscurité s’intensifie, l’air devient plus coupant et le silence plus dense. Comme derrière le rideau qui vient de tomber sur une scène, tout s’anime : les arbres s’étirent et changent de forme, les animaux sortent de leur cachette, le chevreuil ose une échappée dans la clairière, les sangliers labourent la terre à la recherche de nourriture tandis que je m'enfonce un peu plus dans ces terres sauvages. Dans l’obscurité qui s
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Au coeur d'une campagne paisible, une jeune adolescente se réveille , sa journée débute ... Tous les matins c'est la même chose ... le coq chante, mon chien aboie et mon sommeil se voit être perturbé par ce que j'appellerai "des nuisances sonores". Une nouvelle journée débute sous un soleil inexistant, et mon petit-déjeuner est immonde. La première question de la journée : pourquoi un bol de soupe posé devant moi sur la table de la cuisine ? Quelle idée de mettre ce genre de boisson à cette heure si matinale me demandais-je ? Pourtant, rien ne m'aurait laissé imaginer que cette situation jusque-là désagréable et extravagante allait encore s'aggraver et devenir épouvantable. En effet, je n'étais pas au bout de mes surprises... Au sein de ma chambre, un véritable capharnaüm. Sur mon bureau, des livres en pagaille et du côté de mon armoire s'étalent des sous-vêtements un peu partout par terre. Mais c'est sans oublier mon merveilleux miroir, en mille morceaux après le passage de mon adorable chien. A cet instant précis, je peux affirmer que la seule pensée qui vous parcourt est "vivement ce soir, hâte de me coucher". C'est alors que je pris une rare décision. Celle de trouver mon maqui
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Enfin quelle délivrance ! Je sortais enfin de ma cage de confiné ! Après des semaines, des mois à ne plus voir la lumière du monde extérieur, c'était enfin l'heure ! Oh oui, les rumeurs qui courent dans les rues ainsi que les promotions des boutiques m'avaient manqués. Enfin, je respirais, j'étais comme ressuscité et parcouru d'un bonheur qui m'avait souvent délaissé pendant ces nombreux jours, seul à me désoler dans ma chambre de dix mètres carrés. Pourtant, l'heure de la sieste pendant toute l'après-midi, les séries Netflix pendant des heures sur le canapé et les heures passées à écrire sur Scribay c'était terminé. Désormais, le retour à la vie normale et sociale avait sonné. Mais c'est détendu et heureux que j'y retournais. Il faut dire que le confinement avait eu sur moi, un effet plus que bénéfique. Il m'avait permis de moins stresser à cause d'un éventuel exposé d'histoire, ou alors de ne pas oublier une fois de plus, ma carte de cantine afin d'aller au self. J'étais devenu pendant ces quelques mois, un être libre. Je faisais ce qui me plaisais, pouvait faire semblant de participer au Zoom organisé par les professeurs et avait la chance de pouvoir bénéficier des bons petits p
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Je revenais une fois de plus du lycée. Une interminable journée bien difficile à supporter. Encore la sensation que tout le monde me regardait, me détestait, me jugeait et souhaitait par dessus tout ma mort. J'étais depuis toujours l'être mal-aimé, et je ne pouvais compter que sur moi-même. Il fallait que tout cela cesse. La peur m'envahissait, il fallait agir façe à cette surveillance constante de la société à mon égard. Ce jour-là, l'envie d'en finir avec cette misérable vie ne me prenait pas. Il était juste nécessaire que je ne reste pas sans rien faire. Je voulais le contrôle et désirait donner une bonne leçon à ces mauvaises personnes qui osaient me regarder. Alors je pris mon scalpel et le posa contre mon avant-bras. Une goutte de sueur perlait de mon front et le stress montait en moi, mais j'en avais envie, je dirais même besoin de ce sang, de cette violence dont mon corps jouissait quotidiennement... Alors que le sang continuait à couler abondamment sur le sol, je me dirigeais soudainement vers le mur de ma chambre. Celui-ci m'appelait mais je ne voulais pas lui répondre. Il s'emparait de moi, me poursuivais, alors je n'eu d'autres choix que de crier, de taper ma tête contr
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