
Célestin
Bonjour à toutes et tous,
Je m’appelle Célestin, passionné de récits où le réel vacille (la maison de feuilles, le cycle d'ender, l'histoire de ta vie, la horde de contrevent, anihilation...). J’écris parce que c’est la seule manière que j’ai trouvée de tenir en équilibre entre science, mystère et poésie.
Après avoir exploré la forme courte à travers deux nouvelles, je me suis lancé dans un projet plus vaste : un roman de fantastique et science fiction teinté linguistique, que j’ai intitulé Le Verbe Fracturé.
L’histoire mêle effondrement du langage, perception non linéaire du temps, et quête d’identité à travers un monde où les mots peuvent sauver… ou détruire.
Le manuscrit est aujourd’hui à 80 %. Je suis à ce moment fragile où l’on perd le recul nécessaire, où chaque scène semble à la fois évidente et douteuse. J’écris ce que j’aimerais lire, mais je sais que ce n’est pas toujours ce que d’autres aimeraient lire. C’est pour cela que je suis ici : pour échanger, écouter, confronter, affiner.
Je suis à la recherche de regards exigeants mais bienveillants, capables de pointer ce qui sonne faux, ce qui manque, ce qui touche. Si l’univers que je déploie vous intrigue, je serais honoré de vous embarquer dans cette traversée.
Au plaisir de lire vos retours… et de lire vos textes aussi.
Œuvres
Au coeur de cette société régie par la syntaxe, Élom est un enfant sans nom véritable, recueilli à Saint-Mathieu, un orphelinat mi-monastique, mi-institution cadastrale. Il est surveillé de loin par le Cadastre, l’autorité qui régule les usages du langage et traque les fractures phrastiques. Car autour d’Élom, les mots hésitent. Les objets réagissent. Les phrases changent à même le papier.
Alors que d’étranges incidents se multiplient — enfants parlant en dormant, villages effacés sans trace, miroirs qui se recollent en silence — certains voient en Élom une menace, d’autres une clé.
Et toujours, en périphérie, une figure silencieuse réapparaît. Il l’appelle le Lige. Ni entièrement Luide, ni humain, Elom le décrit comme un vide habité, une forme glyphique vivante, dont la présence précède souvent les fractures… ou les stabilisations. Il ne parle pas — ou parle dans les marges. Il ne suit pas — mais semble toujours là. Dans les rêves. Dans les replis. Dans le souffle des noms tus. Et parfois, il regarde Élom.
Pendant ce temps, dans les marges du monde, une entité floue — une forme enfantine, peut-être un Luide — apparaît toujours juste avant les effondrements. Son silence semble provoquer les fractures. Ou les révéler.