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Khaled Haddad

Khaled Haddad
L’ÉCRIVAIN VÉREUX 
Pô, un jeune écrivain patenté traîne l'ennuie de ses journées moisi par l'espoir de se faire un nom quand, un crépitement suivit d'une odeur de brûlé le tire de la solitude de ses rêve,il lève la tête et... Il s'exclame, "je suis le plus fortuné de l’espèce humaine!". Il s'approche d'un homme se tenant debout, adossé à la fumé de l'autodafé qu'il vient d'allumer. En vérité l'homme n'est autre qu'un mythe vivant, un symbole de la pensée moderne vénéré par tous dont Pô, celui ci s'approche encore de l'icone intellectuelle en bavant et l'interpelle une fois à sa hauteur:
_ Bonsoir ô majesté littéraire, pensé intellectuelle du monde moderne, puis je m'adosser à votre honneur?
Le maître ne bronche pas. Le jeune auteur s'approche encore et, soudain en regardant le feu aperçoit le titre de la dernière oeuvre de l'écrivain entrain de brûler au milieux de plusieurs autres de ses titres. Touts les Best seller de cet auteur adulé par la gente littéraire, de ces œuvres qui l'ont poussé aux sommets. Le jeune auteur sursaute, estomaqué,affolé, il commence par bégayer puis un crie de terreur quitte son palet, enfin des sons quittent sa bouche et se transforment petit à petit en mots: 
_ Que faites vous là, je vois votre dernière oeuvre brûler au milieux de tout votre patrimoine. Vous êtes un penseur, un philosophe et le monde a beaucoup appris de vous, d'autant plus que je ne l'ais pas encore cette dernière oeuvre, pourquoi suis je le témoin d'un cauchemar?... Vos chef d'oeuvre aux prises des flammes.
A ce moment l'icone vénéré par Pô répond: "Le désir petit, (Pô ouvre grand la bouche en écarquillant les yeux avec un gloussement dans les tripes), le désir de possession qui a annihilé mon plaisir d'écrire, le monde a lu des œuvres sans âme, flagellés par le mensonge car, mon désir de gravir les échelons de la gloire, l'argent les femmes le pouvoir tous, ont induit ma plume de poisse, cette plume a dessiné au monde un leurre, une utopie (rire), elle leur a dessiné l'illusion d'une histoire et, comme tu vois le genre humain se complaît dans la médiocrité, tout comme toi petit.
J'ai choisie le camp des fallacieux, des perfides en quittant la rive où s'abreuve la vérité, j'ai quitté la voie de la sérénité pour m’asseoir sur le pied-piédestal du faux où, on m'avait toujours utilisé pour appliquer la diversion, leurrer les idées du commun. Le petit peuple était constamment enflammé par la perversion que mes écris ont perpétuellement nourris. J'ai abandonné mon identité pour alimenter l'illusion qui manipulait la plèbe et les décideurs me vénéraient. 
Ne dit on pas que l'histoire est écrite par les vainqueurs... Je suis un vainqueur solitaire, sans débarcadère, issu de l'imaginaire pour créer un présent arbitraire; l'écrivain sanglote; je suis devenu un exemple, une icône mais, je suis submergé, engloutit par les vagues d'un océan utopique, difforme et apathique, l'océan est sans rives, sans fond et je me noie en crachant la lave de mes maux...
Sur ce Po, prend la parole:
_ Mais, mais monsieur, personne n'arrive à écrire sans émotions, sans énergie!...
_ Tout à fait petit, je suis désormais sujet à une écriture automatique, machinale, irréfléchie, tout ce qui n'est pas en concordance avec mes principes ou mes pensées. Je fais cela juste pour abolir la sérénité de la morale afin de créer un buzz et nourrir ma célébrité...
Po reprit encore une fois la parole:
_ Monsieur, vous êtes un auteur de grande classe et outre les romans, vous faites de la poésie, vous écrivez des scénari... 
Un rire narquois lui coupa la parole, c'était l'auteur qui répondit:
_ Effectivement petit, se sont les films qui ont un impact direct sur les mentalités, le petit peuple est avide d'histoires à l'eau de rose, de fleurs charnelles ou encore de récits versatile, c'est la petit que j'intervient, comme d'autres auteurs à évincer la réalité en poussant l'inconscient collectif à choisir un mode de vie plutôt qu'un autre, le consommateur est notre victime!
_ Je ne comprend pas! fit Po.
_ Vois petit, la machination de la publicité qui te pousse à utiliser des produits futiles, et ta vie est devenue futile, maintenant, et après avoir mis le feu dans ma mauvaise foi, mon âme... Je veux m'en aller car comme tu vois je viens de m'immoler.
_ Attendez je vous pris, j'ai encore quelques questions à vous poser comme, la liberté d'expression; je trouve que vous n'avez rien à vous reprocher puisque vous êtes libre de vous exprimer comme vous le souhaiter. Expliquez moi s'il vous plais . 
A ses mots, l'écrivain suicidaire le toisa d'un regard... 
Po interrompit l'expression sarcastique du regard de son interlocuteur en demandant:
_ Vous avez le droit d'écrire car généralement on écrit tout en étant sur les traces des mocassins de nos muses et ...
_ Va petit... j'ai trahi mes principes et mes valeurs, j'ai trahi les miens et j'ai trahi l'histoire. J'ai trahi l'âme de ma plume et ma muse aussi. Je vis désormais dans le flegme de ma cupidité qui a effacé mon honneur.
A la fin de ces mots, l'écrivain abattu voulu rebrousser chemin mais il fut encore une fois retint par Po:
_ Attendez monsieur, je ne vous lâcherai pas avant d'avoir compris. Je veux des explications.
L'homme de la plume répondit alors en soupirant:
_ Vois tu, la liberté d'expression n'est en vérité qu'un moyen de provocation, un pouvoir que seul les hommes de la plume ou encore ceux de l'expression plastique ont les moyens d'en bénéficier. Ces idées sont naturellement véhiculés par les médias. Un abus de pouvoir en somme.
J'ai par ma plume tracé le chemin de l'expression de plusieurs pseudo intellectuel, se sont ceux qui prennent les idées des penseurs pour argent comptant.
J'ai ensuite appuyé mes réflexions absurdes par un cadre social ludique car les âmes faible sont toujours attirés par le futile, le médiocre...
Ils sont à l'image de loups que je dompte, je dresse pour après les libérer en leur intimant l'ordre d'attaquer l'inconscient collectif, ses loups se ne sont autre que les petits suiveur, mes soldats; tout comme toi. Cette horde me soutient, me vénère, m'adule tout en imbibant le troupeau d'un poison appelé conditionnement, je leur hôte la faculté de penser.
L'écrivain qui jusque là avait la tête baissé, lève son regard vers un Po de marbre pour continuer son monologue avec le sourire cette fois:
_ Et veux tu savoir ce qui me fais le plus rire ou plus exactement jouir? Le fait que certains se targuent d'être des hommes d'esprit! 
L'écrivain se tue avec un sourire au coins des lèvres en attendant de répondre à une autre question qui ne se fit pas attendre: 
_ Je suis estomaquer monsieur, vous avez probablement besoin de vous reposer, de prendre des vacances!
_ Non petit, j'ai créer le conformisme et ceux qui se prennent pour des nihilistes ne font qu'appuyer les principes fondateurs de mes dogmes.
_ Vos dogmes? L'interrogea Po.
_ Tout à fait, ce ne sont que des courants de pensées destines à éparpillés les esprits et créer une dissonance cognitive chez le consommateur!...
_ Beh... Le monde?
_ Le monde est petit!
_ Vous avez quand même le droit à la conscience, vous ne pouvez pas vous en vouloir!
_ Ecoute petit, le droit de conscience a été élaboré et voté justement afin de priver l'Homme de la liberté de conscience. Il n'est plus libre puisqu'on lui offre le droit à la conscience ainsi, il aura la conscience tranquille tout en étant versé dans la malversation, foutaise...
_ Les droits de l'Homme???
_ La naissance te donne le droit à la vie, alors que l'usure te donne le droit à la mort, tout le reste n'est que propagande.
_ Je vois, donc l'usure se fais plus rapidement en cas d'accident. Bon, vous n'avez fais qu'insulter le genre humain depuis tout à l'heure!
_ Je te rappelle que tu me l'as demander par tes questions incultes. J'ai peut être brûlé quelques bouquins mais, mes idées voyagerons de part les ages, il faut que je rétablisse l'équilibre!
_ Je ne vois pas pourquoi vous changer d'avis puisque vous maîtrisiez si bien les choses.
_ Il se trouve que j'ai lu un livre qui porte un grand "L". Il est écrit en arabe petit.
_ Je ne vois pas!
_ Il faut tout d'abord te défaire de ta prison fantôme pour pouvoir voir, te libérer intérieurement, une fois chose faite, étudie Le soigneusement en évitant le comportement des Hommes car ceux ci sont nuisible.
Sur ces mots, l'écrivain rendit l'âme!...
KHALED HADDAD
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Khaled Haddad
THEATRE : "La solitude d'une heure" acte 1
Le rideau s'ouvre sur ce décor: 
un arbre mort se tient au bord d'un grand chaudron, une grosse louche à la main avec laquelle il mijote, à un moment un comédien portant le costume d'une baguette quitte le chaudron:
-le temps(symbolisé par l"arbre et le chaudron): pourquoi me quitter?
-l'heure (la baguette): je te quitte car je suis l'heure du pain et je souffre.
-le temps: t'as pas le droit de me quitter tu m'appartient et, et, qu'est ce qu'il a le pain il n'est pas bon?
-l'heure: nooooon.
-le temps:il n'est pas bon?
-l'heure: non, on en tue.
le temps: on tue qui? Le pain?
-l'heure: meuh non, on tue ceux qui veulent en manger!
-le temps: il faut bien qu'il y est des morts.
-l'heure:ils ont le droit d'en manger comme tout le monde.
-le temps: les autres aussi ont se droit, c'est à dire ceux qui tuent.
-l'heure: ce n'est pas kif kif, les uns en mangent alors que les autres en meurent...
-le temps: c'est normal, puisqu'on les tues.
-l'heure: c'est injuste...
-le temps:je porte l'histoire du monde; elle même injuste; d'ailleurs, ils auraient pue en manger avant de mourir.
-l'heure: ils ne peuvent pas puisque tu es ce que tu es, tu devrais leur avancer du TEMPS.
-le temps: est tu l'heure de la famine ou... une association charitative?
-l'heure: je suis l'heure d'en manger... et comme ils n'arrivent pas à moi, je me vois obliger de jeter ma surproduction par dessus bord.
Sur ce, on voit le personnage disparaître dans le chaudron... un court silence puis des planches sont jetées par le bord du chaudron.

Théatre; La solitude d'une heure
 THEATRE: La solitude d'une heure

2eme acte
le rideau se lève sur le même décor à savoir, l'arbre mort mijotant les heures dans un chaudron, un personnage en sort arborant un costume représentant un bouquet de fleurs. Le bouquet s'arrête puis, commence à tourner autour du chaudron et à chaque passage devant les spectateurs ce dernier jette une fleur, une rose jaune symbole d’infidélité puis une fleur de Camélia symbole de charme,au prochain tour, il jette une fleur de cognassier symbole de la tentation, au tour suivant c'est la fleur de châtaignier qui est jetée symbole de luxure, la dernière fleur fût celle de la Tubéreuse qui symbolise les plaisirs dangereux, ainsi le bouquet fît place à une fleur de coquelicot qui est le personnage lui même. Cette fleur symbolise une fille de joie. La fleur s'approche du chaudron, s'arrête de tourner, l'arbre arrête de mijoter, l'arbre mort s'adresse à elle:
_ Le temps: Oh heure de la joie, pourquoi me quitter?
_ L'heure: Je ne suis qu'une fille de joie et j'ai l'intention de me repentir.
_ Le temps: Ainsi, tu veux me priver de plaisir!
_ L'heure: Mon plaisir est sans joie figure toi...
_ Le temps: Il n'y a que toi pour vendre de la joie.
_ L'heure: Je ne peu te vendre ce que je n'ai pas, je ne vend que l'illusion d'un plaisir.
_ Le temps: Pourquoi donc, t'appelle t'on fille de joie?
_ L'heure: C'est pour la pub!...
_ Le temps; De ce fait, tu vis de plaisirs sans joies...
_ L'heure: Entre autres, je vend le désir!
_ Le temps; Je te rappelle que l'autre fois... je t'ais quitté avec quelque chose en moins!
_ L'heure: Serais ce ta décence sociale?
_ Le temps: Tu es un pieux de chaque société...
_ L'heure: oui, et je travaille à la sueur de mon corps!
_ Le temps: Alors que moi.. je paie les impôts!
_ L'heure: Ne me parle plus du système, ton crane renferme ton cerveau.
_ Le temps: Tu n'est qu'un fantasme qui renferme des billets...
_ L' heure: L'illusion se fait payer cher d'ailleurs, ils sont bien lotis en son sein.
_ Le temps: Et que renferme ton sein? (il parle sur un ton moqueur)
_ L'heure: La maternelle... vu que chaque client redevient enfant sous mes serres...
La fleur disparaît à l’intérieur du chaudron.
RIDEAU
ACTE 3
Même décor soit un arbre mort mijotant les heures à l’intérieur du chaudron à l'aide d'une grande louche, un personnage quitte le chaudron en cape rouge avec du feu remplaçant le visage. Il s'entoure de fumée:
_ L'heure: Je suis la peur, l'heure d'avoir peur a sonné.
_ Le temps: Tu es juste une heure...
_ L'heure: Et je te fais peur!
_ Le temps: Bof tu va passer comme toutes les autres.
_ L'heure: Je bouffe tes entrailles!
_ Le temps: Je suis ton maître...
_ L'heure: Moi... je transporte l'horreur, la misère.
_ Le temps: Après toi l'accalmie
_ L' heure: Nooon car tant que j'existe le monde a peur!
_ Le temps: Et quand fais tu du courage?
_ L'heure: Cette heure me devance généralement mais, très vite je la submerge pour qu'elle aille trembloter ailleurs.
_ Le temps: Tu peut aussi être un sauveur!
_ L'heure (avec un rire): C'est toujours les lâches que je sauve, et comme le monde en ait plein...
_ Le temps: Il y a aussi ceux qui t'adorent...
_ L'heure: Mes associés oui. C'est les mesquins et les faux cul, c'est eux qui me font vivre à travers toi. Je suis ton cousin, tu coule indifféremment et je marche à tes côtés.
_ Le temps: Ta vie est limitée par les secondes que je te prodigue.
L'heure(avec un sourire narquois): Je t'usurpe à chaque fois quelques instants, je t'insulte et tu aboie.
_ Le temps: Tu es donc mon côté sombre
_ L'heure: Je suis un virus qui se multiplie sans raison, je suis la mère de tout les maux,je suis un fléau qui manque de mots et qui broie les sots...
_ Le temps: Ton orgueil me fais rire!
_ l'heure: Je le mérite.
_ Le temps: Je t'envoie la bravoure, elle est derrière toi!...
_ L'heure: Oh non! Elle est incorruptible, c'est la seule qui me nuit...
Précipitamment, l'heure de la peur s'enfonce dans le chaudron, l'arbre mort reprend son mouvement. 
RIDEAU
Théâtre: La solitude d'une heure, (suite et fin) :
Le rideau se lève, on voit encore et toujours le temps imperturbable, impassible symbolisé par l'arbre mort entrain de mijoter les heures dans un chaudron avec une grosse louche, subitement un personnage "symbolisant l'heure" quitte le chaudron. Ce personnage porte le costume d'un squelette qui tient un faux dans sa main, il est recouvert d'une cape noire, c'est l’allégorie de la mort qui prend la parole:
_ L'heure:Je suis l'heure de la mort Oh temps!
_ Le temps: Tu te consumeras comme tes sœurs...
_ L'heure: Il y en aura toujours d'autres.
_ Le temps: Je représente le présent, tu n'es rien sans moi!
_ L'heure: Quand j’existe le présent m'appartiens et tu n'y peu rien
_ Le temps: Tu me défie, mais tu n'as pas d'avenir.
_ L'heure: Il y a les autres!
_ Le temps: Elles m'ont oubliées!
_ L'heure; Comment peuvent elles le faire puisque tu les as faites?
_ Le temps: T’inquiète... Tu es à moi et tu la ferme...
_ L'heure: Oublie tu la liberté d'expression, je dirais mon avis!
_ Le temps: Laisse moi rire, tu n'as rien à dire puisque tu es l'heure de la mort.
_ L'heure: Nous les heures avons décidé de manifester, nous ferons gréve.
_ Le temps: J’effacerais l'émeute le temps d'un tsunami!
_ L'heure: Je me la boucle alors?
_ Le temps: Tout à fait, et dis toi bien que tu attend le bus qui... éventuellement t’aidera à avancer. Mais tu ne fais qu'attendre.
_ L'heure: Très drôle d'autant plus que le station de bus s'éloigne sans cesse de moi!
_ Le temps; Cour... Il y en aura un pour tout à l'heure...
_ L'heure; Je ne peux courir vu que je suis astreinte par les secondes de mon temps!
_ Le temps: Tu divague. C'est moi le temps.
_ L'heure: Tu me feras donc crédit de quelques secondes, c'est marrant au fait, comment pourrais je le reconnaître?
_ Le temps: Il sera de sang...
_ L'heure; Il y a trop de sang inéquitable sur terre, je me sens déjà perdu...
_ Le temps: Il se transformera en lumière.
_ l'heure: Je serais morte avant sa transformation, je ne suis qu'une heure!
_ Le temps: Tu me fais rire... Il rattrapera tes funérailles.
_ L'heure: Je ne trouve pas qu'il s'agit de la bonne solution. Tu vois, le peuple n'est jamais content!
_ Le temps: Tu crois peut être que j'ai des solutions à profusions?
_ L'heure: Tu est le temps non?
_ Le temps; Affirmatif et j'attend.
_ L'heure: Toi aussi tu attend le bus?
_ Le temps; Non, j'attend mon heure!
_ L'heure; Surprise... Je suis ton heure!
L'heure de la mort s'avance vers l'arbre mort et lui assène un coup à l'aide de son faux.
Rideau..... FIN
KHALED HADDAD


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Khaled Haddad

LA PERLE NOIRE
A ce cou dénudé,
Agrementé d'une cicatrice,
J'ai volé un baiser,
Psalmodiant un caprice.
A ce sein à moitié nu,
Voilé par un foulard,
Vers lequel je me mûe,
Vénérant son dard!
On n'a pas le droit de la réprimander,
En cherchant sa voix,
Elle a choisie le péché!
Au plaisir que j'aurais,
A partager sa couche, 
Constamment violée,
Par des diables de souches.
Mais pourquoi m'en faire,
De sa vie brisée,
Qui n'a de cesse de lui plaire, 
Ainsi que ma jalousie dévouée!
A la voir appartenir aux choses de la chair,
Que j'irai sans cesse maudire,
Sous son toit en un éclair...
C'est au sortir d'une mosquée,
Que la vit ma foi travestie,
Pour qui il manque un pieu...
serais ce la faute d'un cœur éblouie!...
C'étais à l'avenue de la liberté...
Un bistrot et une moquée,
Se trouvaient sur le même trottoir,
Assortis de la femme en noir!
Son passage délirant,
Fait remuer les queues.
Et son flegme palpitant,
Réchauffe les cœurs des gueux...
Ceux au sortir des tavernes,
Se trouvent sans le sou,
Pour rassasier leurs gouvernes,
Ces miteux ces poux!...
KHALED HADDAD
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Khaled Haddad

                               BLANDIN  ET EYA
Par une nuit douce et sans nuages, Blandin, un petit homme en bois, se promenait sur une plage de sable fin, c’était une nuit sans lune mais avec beaucoup d’étoiles décorant le ciel par leur scintillement. Soudain, apparait à Blandin une silhouette au loin, c’était un enfant…
Le petit home en bois découvrit en en arrivant à sa hauteur qu’il s’agissait d’une petite fille qui se tenait debout tout en regardant vers le ciel, elle pleurait…
C’était une jolie petite fille avec des yeux bleu et à la chevelure dorée !
Cette petite fille pleure à chaudes larmes constata Blandin, mais pourquoi ? C’est il demander !
_ Pourquoi pleure tu ma jolie, a tu perdu ton chemin ? Là questionnant tout en s’approchant d’elle.
Surprise par se petit homme en bois qui parle, la petite fille recula d’un pas en répondant :
_ Qui es vous et pourquoi et pourquoi êtes vous si petit ?
_ Je m’appelle  Bilandin, j’étais un prince en des temps très lointains mais une méchante sorcière m’avait transformé  en un petit homme en bois, et depuis je suis à sa recherche afin de retrouver mon état normal. Et toi comment t’appelle tu ?
_ Eya ! répondit la jolie petite fille en pleurs.
_ Pourquoi pleure tu, a tu un problème !
_ Je suis jalouse des étoiles des étoiles parce qu’elles brillent très fort se qui les rend plus belles que moi. Lui répondit Eya.
_ J’ai une idée, je connais quelqu’un qui peut nous aider, c’est un sage, mais il faut traverser la mer car il habite de l’autre côté de celle-ci ! Lui suggéra Blandin.
Eya ému, réjouie par la proposition de ce pantin en bois vit ses larmes sécher, elle lui avait proposer d’aller voir son père qui possédait une montgolfière.
C’est avec la montgolfière qu’ils pourront traverser la mer afin de rejoindre le sage. La petite fille supplia son père de les conduire au-delà des mers qui fini par accepter et promis de faire le nécessaire pour apaiser le chagrin de sa fille chérie.
Au petit matin, Blandin, Eya et son père s’envolèrent à bord de la montgolfière en direction du pays du sage.
 
 
 
 
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Le montgolfière avait pris de l’altitude mais voilà qu’un vent malin commençait à souffler, l’engin est encore monté très haut, il a même transpercé  les nuages pour encore monter vers les étoiles !
Le père d’Eya ne contrôlait plus rien et l’inquiétude le submergeât contrairement à sa chère petite fille qui, elle, sautait de joie. Elle était heureuse de côtoyer les étoiles, de se sentir un petit peu comme elles, de les voir briller de plus près…
_ J’ai bien peur qu’on ait perdu notre chemin, on est montés trop haut et on va bientôt manquer d’air. J’ai bien peur qu’on ne pourra plus rentrer chez nous ! Annonça le père d’Eya.
_ Ne vous inquiéter pas monsieur, j’ai des amis qui vont nous remettre dans la bonne direction, je vais les appeler. Répondit  Blandin.
Il a suffit à notre petit homme en bois de frapper dans les mains pour qu’apparaissent deux anges très lumineux portant chacun une grande paire d’ailes, ceux-ci dirigèrent la montgolfière  tout d’abord vers la terre, puisqu’ils s’en éloignaient puis vers la direction souhaitée.
Les anges ont fait en sorte que le montgolfière atterrisse tout près de la cabane du sage qui est venu accueillir Blandin à bras ouvert, ils étaient de grands amis. Le sage était chauve avec un gros ventre et avait toujours le sourire aux lèvres.
_ Mon cher Blandin, que me vaut cette merveilleuse surprise. C’est exclamé le sage !
_ Voilà monsieur le sage, je te présente Eya qui est jalouse des étoiles parce qu’elles brillent dans le ciel, elle croit aussi qu’elles sont plus belles qu’elles.
_ Dis lui qu’elle ne devrait pas être jalouse de ces astres, puisque leur scintillement n’est que le reflet du soleil projeté sur terre, alors que ces étoiles ne sont que roche et on ne peu pas se comparer à elles  ? Dieu en a voulu ainsi.
Ravi Eya a sue que chacun était beau dans son environnement. Les trois sont donc rentrés à la maison enchantés par la réponse du sage.
 
 
                                                                                                                                             FIN
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Je regarde à travers la vitre et je vois presque le même chose que chez moi en Allemagne.
Des personnes sollicitant les transports public pour aller à leur travail tout comme chez moi en Allemagne, seulement là bas, je vois partout les "SS" alors qu'ici!
Tout comme ici, la population est en grande majorité féminine. 
Ils se sont fondu avec la population.
Ce sont tous des "SS" ici mais, à la bolchevique et je m'ennuie. Je m'ennuie de plus en plus car après mon union avec la Russie le spleen s'est installé au delà des frontières de nos royaumes.
Je m'ennuie à mourir comme la plupart des hommes d'ailleurs, et nous nous faisons de plus en plus vieux? 
A l'idée qu'aujourd'hui aussi je serais obliger  comme chaque jour et comme chaque vieillard, qu'il soit de race arienne ou pas., bien que la plupart sont de race arienne qui est la monotonie personnifié puisqu'il n'y a plus de différences dans ce bas monde.
Il reste certainement beaucoup de femmes de différentes races. énormément de femmes, alors qu'il ne reste plus que les troisièmes age pour les hommes. Du fait que les jeunes sont mort à la guerre. Alors que nous les vieillard sommes tenu à féconder et encore féconder pour redonner vie au monde afin qu'il soit repeupler, reconstruit.
Moi Hitler, je me suis unifié avec la Russie et j'ai trahie ses dirigeant en les tuant, comme tout les autres pour me trouver aujourd'hui prisonnier de la vie qui ne veux plus me quitter comme pour me punir de mes méfaits.
Je vis désormais de marasme et d'ennuie face à mon nouveau rôle.
Il était un temps où j'éliminait méthodiquement les êtres humains mais aujourd'hui...
La peur de rester seul sur terre et de ne trouver personne pour s'occuper de moi, me pousse à vivre d'orgie pour procréer et préserver l’espèce humaine.
Tout comme mes acolytes!
Et je suis fatigué d'attendre la mort!...



















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BILANDIN LE GUERISSEUR
Un jour une jolie petite fille de paysan qui, habite une ferme au fond de la campagne, découvrit au fond d’un placard un petit homme en bois couvert de poussière.
La petite fille s’appelait Jolie parce qu’elle était vraiment jolie.
Le pantin qu’elle avait découvert  était enfoui au fond d’un vieux placard au grenier depuis des années, sur ce Jolie quittât le grenier en courant pour aller montrer sa découverte à son grand père occuper quand à lui à l’étable. Il donnait à manger à ses trois vaches.
Il  avait un jour expliqué à sa petite fille qu’il leur donnait du foin de luzerne car il augmente la production de lait de Toto, Tata et Tati.
Jolie courût de joie jusqu’à son grand père en criant :
_ Regarde papi ce que j’ai trouvée  au grenier, regarde ce pauvre petit homme en bois, le pauvre il est couvert de poussière, je vais le laver !
_ Ah, il m’appartenait lorsque j’étais encore enfant, et puis donne le moi je le mettrais dans la cheminée pour le feu, je t’achèterais une belle poupée au marché du village. Lui a répondue son grand père.
Non. S’écria Jolie, c’est mon trésors, je lui aie même donnée un nom, il s’appelle Blandin !
Mais le grand père pris le petit homme en bois de force des mains de sa petite fille tout en affirmant :
_ Ce morceau de bois est plein de mîtes ma chérie et il va esquinter toute la boiserie de la maison.
Ainsi, jolie s’est trouvée privée de sa découverte qu’elle a pleurée a chaudes larmes.
La maman de Jolie a voulue consoler sa fille en lui préparant une bonne soupe au poivrons mais, Jolie n’a rien voulue manger. Elle a regagnée sont lit en sanglots, et n’a pas dormis de la nuit essuyant son chagrin par un torrent de larmes.
Après le diner qui se passa sans Jolie, toute la famille, par cette soirée d’hiver,  s’est réunie autour de la cheminée soit, son père Julien, sa mère Sophie, ses deux frères et bien sur le père Bertrand son grand père. Ils regardaient tous Blandin bruler. Il y avait du feu partout  dans la cheminée où, tout le bois fut consumé sauf, Blandin !...
Tout le monde, ébahie, stupéfait, se demandait pour quelle raison le pantin était encore là !
Comment se fait il qu’il résiste au feu et ne brule pas !
Le père Bertrand s’est levé pour remettre un peu de bois afin que le feu reprenne tout en laissant Blandin à l’intérieur de la cheminée, il l’a même poussé au fond pour qu’il ait plus de chances de bruler mais, à cet instant, le feu fut étains par Sophie, la mère de Jolie, par un grand sceau d’eau, elle voulait sauver le petit homme en bois et rendre ce pantin à sa fille qui pleurait encore dans sa chambre.
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A la surprise générale, le » petit homme en bois, commençât à bouger et très vite il se redressât sur ses jambes ceci, juste après que la mère de Jolie ne lût aspergée  d’eau. On aurait dit qu’il s’était réveillé d’un long sommeil.
_ Le pantin a repris vie s’écria Sophie toute en joie !
_ Oh, c’est impossible ! S’exclama le grand père.
Les deux frères aussi s’sautillaient d’excitation et, chacun d’eux voulait s’approprier le petit homme en bois qu’ils voulaient bruler quelques minutes auparavant.
Quand à Julien, le père, il s’est levé et s’est dirigé vers la cheminée pleine de fumée, il prit Bilandin dans ses bras ; celui-ci commençait à tousser sous l’effet de la fumée ; pour constater que ce dernier n’était même pas chaud après avoir été au contact du feu.
_ A tu un nom ? Avait demandé le père julien au petit homme de bois.
_ Oui, Bilandin ! Répondît ce dernier
Là, Sophie s’est empressée de prendre le pantin vivant des mains de son mari en disant :
_ Je vais le rendre à notre fille qui pleure toujours, elle va surement être contente. Elle s’est donc dirigée vers la chambre de Jolie qui, fatiguée de pleurer s’est endormit. Elle a de ce fait déposée le pantin près de celle-ci.
Blandin lui, était bien réveiller, il secoua Jolie pour la réveiller à son tour.
Mais Jolie ne s’attendait pas à voir sa découverte prés d’elle encore moins en pleine vie et, elle avait poussée un crie de panique dés qu’elle a ouvert les yeux, ce crie alerta toute la famille qui accourut.
 Il ne faut jamais faire peur à une personne endormie car, elle peut tomber malade. Et Jolie est tombée malade !
Sophie fût très réprimandée par le père Bertrand et par Julien pour être la cause de la maladie de sa fille qui durât plusieurs semaines. La pauvre femme a crue bien faire en rendant le trésor de sa fille parce que cette dernière était très triste et qui a retrouvée le sourire en le voyant mais, c’est quand même le père Bertrand qui était la vraie cause de sa maladie car, il avait chassé Bilandin à coups de bâton. Le petit pantin s’est alors trouvé seul sous la pluie.
Une longue semaine est passée et Julie se trouvait de plus en plus malade, elle était si triste qu’elle a cessée de manger en plus qu’elle ne voulait voir personne. Les médecins du village sont tous venue la consulter mais, aucun d’eux n’a pue faire quoique  ce soit. Jolie était toujours malade.
Un beau jour de ciel bleu, le soleil brillait de toutes ses forces, les oiseaux gazouillaient, toute la famille se trouvait autour de la table pour déjeuner,  c’est alors que Sophie a proposée à son mari qui n’est autre que Julien le père de Jolie de sortir chercher bilandin après le déjeuner pour rendre le sourire à leur fille mais, le père Bertrand s’interposa à se projet en rappelant que c’était lui la cause de tout ce malheur.
_ Lui, c’est le diable ! Disait le père Bertrand.
A cet instant précis et comme pour confirmer les dires du père Bertrand, trois petits coups se firent entendre à la porte. C’est le père de Julie qui s’est levé pour ouvrir et découvrir une surprise.
Blandin se trouvait sur le seuil de la porte et demandait l’autorisation d’entrer et provoquer la colère du  grand père de Julie qui en rugissait :
_ Non, va t’en, tu n’es pas le bien venu ici, va t’en !
Les enfants aussi, qui mangeaient comme des gloutons, étaient de l’avis de leur grand père. Ils criaient sur Blandin et jetaient leur cuillères vers la porte mais, cette fois ci Julien s’interposa en sommant aux enfants de se taire tout en disant :
_ Ça suffit les enfants taisez vous, laissons le entrer papa, je veux en savoir plus sur lui, ce n’est pas tous les jours qu’on affaire à un homme en bois vivant.
Bilandin s’est donc vu inviter à enter à la maison, il s’assit sur le tabouret le plus proche et pris la parole :
_ J’étais dans les bois très loin d’ici lorsque j’ai entendu Sophie émettre le vœu de me voir et…
Il vit ses paroles coupées par Julien qui le questionnait :
_ D’abord, qui est tu ? Et qu’est ce que tu es venu faire ? Demanda Julien.
_ Excusez moi de vous avoir importuné mes amis mais j’étais dans votre maison depuis plusieurs années, depuis que le père Bertrand était enfant. Voilà, je suis le prince Bilandin et, je peu aider voir même faire guérir votre petite file Jolie à qui je dois beaucoup.
Tiens et comment ça ? Lui a demandé Julien.
_ Oui Jolie a vu juste ! Et  il continua à raconter son histoire.
Bilandin était un prince aimé par tout le monde, il était beau riche et très bon. Un jour où il s’occupait de son jardin dans son grand palais de marbre, est passée une princesse venant d’un pays voisin. Cette princesse était très belle mais méchante, elle était tombé amoureuse de Bilandin et, a voulu l’épouser. Elle s’appelait Borgia. Borgia le supplia de l’aimer, elle lui acheta les plus beaux cadeaux de l’époque. Seulement, Bilandin n’aimait pas les méchants et lui a jeté tout ses cadeaux à la figure tout en interdisant  a cette prétentieuse de revenir le voir où même de mettre les pieds dans son royaume.
Borgia qui se croyait tout permis, avait comme confidente une sorcière aussi méchante qu’elle en plus qu’elle était vieille laide et sale.
 
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Cette sorcière pouvait même donner des pieds aux arbres pour en faire toute une armé. C’est ainsi que cette sorcière avait transformée Blandin en un petit homme en bois, ceci bien sur sous les ordres de la méchante princesse Borgia, ainsi celle-ci avait offert ce petit homme en bois à l’un de ses amis afin qu’il le vende au marché aux puces, et c’est ainsi qu’un brave monsieur est venu l’acheter pour fêter les cinq ans de son fils. Ce fils est désormais devenu le père Bertrand.
_ Ah, mon petit pantin, mon compagnon de jeux tu me fais rappeler mon enfance, pardonne moi ! Le supplia le père Bertrand.
_ C’est tous pardonner. Répliqua Bilandin et reprit son récit :
Cette sorcière avait oubliée que Bilandin allait lui reprendre toute sa force et sa science s’il reprenait vie, ce qui fût fait. Il faudrait bien sur que ce petit homme en bois ce trouve au contact du feu, puis de l’eau il fallait aussi qu’on découvre son nom par hasard comme c’était le cas  mais malheureusement, il ne retrouvera jamais sa forme humaine et restera à jamais petit pantin de bois.
Néanmoins, Blandin utilisera cette force et cette science pour faire le bien et ce en homme de bien qu’il est car, toute forme de science doit être toujours utilisé pour le bien.
_ Et pourquoi ne reprend tu pas ta forme humaine ? Lui demanda Sophie.
_ Je suis sous l’effet d’une formule magique maléfique, je mourrais si j’essaye de reprendre ma forme humaine, aller maintenant au travail, nous avons assez bavardé, il faut sauver Jolie, allez me chercher du miel, de l’huile d’olive et du poisson vivant, je mélangerais le tout et vous donnerez cette potion aux vaches, ils s’alimenteront ainsi pendant trois jours, vous éviteriez de leur donner de l’eau durant cette période. Jolie s’alimentera uniquement de leur lait pendant ces trois jours.
_ Mais les vaches ne mangent pas se genre d’aliment d’autant plus qu’elles mourront sans eau. S’exclamèrent tous en chœur.
Ils le mangeront et ne leur arrivera rien, faites moi confiance, il n’y a rien à craindre avec ma formule magique ! Leur affirma Blandin. C’est alors que Sophie, Julien et le père Bertrand lui firent confiance.
Chacun est allé de son côté alors que Bilandin est allé rejoindre Jolie dans sa chambre qui, à sa vue, sauta de joie sur son lit. Elle était déjà à moitié guérie.
Bilandin a bien mélangé les aliments avant de prononcer sa formule magique. Flip Flop Flapi. Il a ensuite passé trois quart d’heures a encore les mélanger et servi enfin le tout aux trois vaches.
Toto, Tata et Tati avalèrent goulument cette potion… Comme prévu Jolie fût nourri uniquement de lait durant les trois jours qui suivirent et au rétablissement de celle-ci un diner des plus délicieux était partagé par tout les membres de la famille, tout le monde mangeait à sa fin sauf, Blandin. Un petit homme en bois ne mange généralement pas.
Une semaine plus tard, Bilandin s’est excusé auprès de Jolie et du reste de la famille, il devait les quitter car, il s’était donné pour mission de propager le bien à travers le monde.
 
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Khaled Haddad
LES PAS DES RATS
Je marchais durant deux heures dans une forêt enveloppée d'un voile de cries de chauves souris, d'hurlements de loups, de craquement de branches en me remémorant les miasmes des orgasmes qui m'avaient conduit jusqu'ici.
J'avais écouté les caprices de ma queue sans songer au chemin du retour. J'avais quitté cette cabane où m'a conduite une succube pour une entrevue charnelle, je me trouve alors perdu avec la peur pour seule complice. J'avance avec pour acolyte le craquement de l'automne sous chaque pas!
La hauteur des arbres ne me permettais de voir que quelques étoiles dessinées sur la soutane du jour soudain, un crie mit mon cœur à la gorge à la vue d'un squelette représenté par un arbre. Ce crie s'est échappé de ma voix inhibée par la peur dont l' écho fit raidir mes jambes!
J'invoquais le ciel afin d'arroser mes frissons et mes sueurs froides par la tiédeur de la sérénité mais, derrière moi des bruits de pas avec un bruit à déchirer le sommeil de la nuit se rapprochant, tantôt s'éloignant. C'est la mort qui me cherche après avoir quitté ma succube à l'arrivé de son époux où, j'ai préféré fuir l'orage qui maintenant me poursuit.
Ma respiration terrorisée se blottit contre un arbre. Les frissons maintenaient leur chorégraphie sur mon corps ma queue perverse pissait! La mort les poursuivait!
Mon cœur me suppliait de mourir sous l'extase d'une vipère que sous l'emprise de se damné heureusement, les pas s'éloignaient...
Mes sens pouvaient de nouveau respirer et dans un geste de soulagement une maladresse provoque un énième craquement de feuilles mortes, les pas, la mort se rapproche de nouveau...
Une ombre fit son apparition en vacillant non, c'est mes yeux qui dansent aux pas de l'horreur, mon sang se fige par le froid de la peur!
Un corps de femme à la blancheur d’albâtre nue, une poitrine charnue coiffé d'un sourire de sangsue se penche sur mon corps recroquevillé blottit à l'arbre poissé de froid et d’émerveillement quand, de ses grand yeux noir jaillirent de gros rats, ils en sortaient de partout, de ses oreilles , de sa bouche avec de petits cries de joie puis une douleur et plus rien.
J'ouvris les yeux et je m’aperçus que je m’étais assoupie sur le canapé face à ma télé à suivre les informations des élections. C'était comme toujours, l'élection de nouveaux rats à la tête du gouvernement pour encore sucer la sérénité du peuple à petits pas....
KHALED HADDAD
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Khaled Haddad

Elle vrombissait, son bruit polluait les airs. Elle avait bien négocié le premier virage à 220 km/h. Le deuxième était un peu perturbé et le troisième assez étroit pour éviter le semi remorque qui se dressait de tout son poids  afin de lécher son élan.Les freins crissèrent, ils valsèrent dans un dérapage comme pour fêter l'inévitable, un choc chargé d'une tendre douleur arrosée par les flammes de la torpeur!...  Je fus projeté comme pour ne pas faire partie du repas de ce mastodonte qui se contenta de ma moto. Quand à moi, j'ai continué ma course en dégringolant la falaise et déclenché au passage une avalanche de pierre sous laquelle fut ensevelit mon dernier souffle.   La gaucherie de ma monture m'a invité à visiter l'autre versant du temps à bord d'un vaisseaux trop exiguë pour mes bras habitués à voler sous les bas.J'étais enveloppé d'un suaire blanc; comme s'il y en avait d'autres couleurs pour se genre de vêtement; seul avec le souvenir de ma dernière soiré...Une amère nostalgie des débris de cette nuit dans les miasmes des orgasmes ou de ma vie oisive toute en orgie sans taudis.Ces moments qui ne me pleureraient pas, ces moments qui ne me regretteraient pas, ces moments qui ont vécus et vivrons encore après moi, ces moments qui m'ont lynché de plaisir et empoisonné ma vie.J'ai sentis mon caveau s'ouvrir et le suaire se transformer, se métamorphoser, je possédé maintenant des ailes le tout enveloppé dans un bocal de verre soudain, le bocal s'était prit à rétrécir jusqu'à épouser mon corps, il collait aux moindres recoins de celui ci du galbe de mes fesses à pointe des lèvres enveloppant ma langue. Ma montre se brisa!J'ai regardé le cadavre de celle ci en me disant que c'était drôle d'être enterré avec sa montre, serait se pour ma rappeler qu'elle n'a plus aucune utilité ou juste pour me dire qu'on est dans l'autre côté du temps . Peut être dans un autre côté du temps mais pas sous terre puisque, les ailes sous terre sont d'un inconfort absolu surtout lorsqu'elles viennent à se déployer, bref.Et je vole, oui je vole, je trouve curieux le monde souterrain. Seulement là, je sens que je monte en sillonnant l'(immensité de l'inconnu indépendamment de ma volonté forcément du fait qu'on a plus de volonté une fois sur l'autre rive du temps.Les ailes me transportaient, elles me guidaient  à travers rien. Mais il existe toujours quelque chose dans le rien, même d'insignifiant et, ce quelque chose qui encombre les interstices de mes pensées; ce que j'ai nommé rien; est mon ignorance.Soudain, une lumière dans le noir ou plutôt un crie...C'était un crie de femme d'une beauté de feu, elle avançait vers moi enchaînée par la grâce de sa volupté, c'était elle qui avait remplie ma nuit dernière de charme. C'était dans l'autre contrée du temps bien sur. Mais mes ailes me privèrent d'y pâturer de nouveau et nous l'avons laisser là, à cuver son charme!J'avais envie d'une cigarette mais, comme j'étais entouré de verre qui m'interdisait de bouger, et de surcroît avec une montre brisée, j'ai compris que l'autre dimension du temps m'a ôté ma volonté.Les envies ne se satisfassent jamais dans le vide, quoi que...Les ailes continuaient leur course et moi accroché à leur volonté. Je n'avais pas le choix.Bien que, je l'avais ce choix, tout à l'heure, de l'autre côté du temps. J'avais le choix de freiner et d'éviter l'hospitalité de la trahison de ma montre.Je ne l'ai pas fais. Est ce que j'avais vraiment le choix entre freiner et passer sous le mastodonte ou continuer à jouer les héros pour finir comme j'ai finis. J'aurais quand même eu le choix sur la façon de traverser le temps et rien d'autre.Aaah toujours ce foutu rien qui me poursuit!...J'étais encore accroché à cette paire d'aile qui me font voyager à travers un abîme de peur où, seul quelques brins de souvenirs viennent hanter ma traversé.Tout comme cette lumière qui avance vers moi enrôlé de voix.  Des cris et des  pleurs qui faisaient danser mon cœur à mesure qu'ils avançaient. Ma pompes cardiaque cognait sur ma cage thoracique jusqu'à l'apparition des premiers visages. Comme éblouies, les battements s’estompèrent à la vue de ces gamins qui me criaient vengeance avec leurs crocs bien en apparence.Décidément, cette moitié du temps n'est pas du tout à mon goût. Il s'agit en fait de gamins à qui j'avais tué leurs parents un jour, en faisant la guerre!Ils étaient habillé en guenilles, ils étaient sales, ils avaient faim, ils avaient froid quand, nous avons attaqué leur village afin de dessiner de nouveaux  visages à leurs rivages.J'avais pensé leur offrir la mort pour les libérer du mal de la vie mais, la mort en a décidé autrement.Elle avait juste invité leurs parents à monter dans son fiacre, octroyant ainsi la vie à la progéniture.C'est cette progéniture qui vient maintenant  me demander des comptes sous une autre forme humaine. D'ailleurs, à leur vue, mon cœur s'est arrêté de  valser. J'ai rendu l'âme avant de pouvoir leur rendre quoi que se soit. Je pense que je l'était déjà, mort du fait que je n'ai plus d'heure.Le temps s'échappe, la mort s'installe mais, c'est t'on jamais, je ne connais pas celle ci pour pouvoir en parler. Je suis démuni de volonté et de choix mais je pense. Mes ailes se sont assoupie à l'ombre d'un souvenir qui a toujours hanter mes émotions., et des deux côtés du temps s'il vous plait!Suis je enterré ou serais ce mon âme qui voyage à travers l'obscurité de son passé.Brusquement et sans prévenir, les ailes me lâchent et je tombe à une vitesse que je n'ai jamais égalé sur ma moto. Je traverse ainsi l’abîme de mes souvenirs; bien que pauvre; en direction d'un point lumineux qui grandit à vue œil. Mon scaphandre de verre se serre de plus en plus contre mon corps et n'est plus du tout confortable, il n’arrête pas de serrer le salaud puis, un bruit sourd m'accompagne en traversant la lumière, suivit d'un autre de verre brisé. ensuite plus rien. Toujours ce mot "rien" qui m'accompagne dans le noir absolu...Maintenant j'entend des voix, j'ouvre les yeux envahie de lumière et je promène mon regard sur les personnes qui m'entourent.Des blouses blanche me regardent comme un animal mystérieux avec des sourires figés hideux. C'est des têtes de cons desquels une vois s’élève:" son cœur bat à nouveau".Et j'ai réalisé que mon âme a voyagé dans des bribes de son passé avant de rejoindre son corps.J'ai donc visité le monde de l'âme, ou l'autre versant du temps et j'ai constaté que l'âme déshabillé, n'a ni volonté ni choix.Au fait, la lumière que j'avais traversé n'était pas la lumière de la vie, mais celle de la chambre d’hôpital!KHALED HADDAD
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Khaled Haddad

                                             BILANDIN ET MONSIEUR MENSONGE
 
 
Entrain de traverser une forêt  constituée d’arbres sans feuilles sous un ciel gris , transpirant tant la chaleur était suffoquente . Blandin marchait depuis un bon moment dans cette forêt où l’absence d’animaux  et de fleurs rendait  celle-ci si triste , il marcha ainsi jusqu’à ce qu’il croise un homme très long et très maigre avec des cheveux lui cachant le visage.
Stupéfait, Blandin, le petit homme en bois s’arrêta devant lui en lui demandant :
_ Pourquoi cachez vous votre visage monsieur ?
_ Pour  qu’on ne me reconnaisse pas ! Répondit  l’homme.
_ Comment vous appelez vous ?
_ Le seigneur du mensonge, mon petit !
Blandin avait maintenant les yeux grands ouverts de stupéfaction, il se demandait pourquoi cet homme à l’allure étrange le regardait ainsi et pourquoi il portait un nom si étrange !
Effectivement, le seigneur du mensonge regardait Blandin d’un air amusé et lui demanda de sa voix grave :
_ Où comptes-tu aller comme ça petit bonhomme en bois ?
_ Je suis à la recherche de la sorcière qui a fait de moi un pantin de bois…
_ J’espère que tu dis la vérité si tu veux que je t’aide !
Oui monsieur c’est la vérité. J’étais, il y a très longtemps un prince riche et vénéré par ma cour lorsqu’ une sorcière mal intentionnée m’a transformé en un homme en bois juste parce que j’ai refusé de l’épouser, lui avait répondu Blandin en résumant son histoire.
Notre pantin en bois ne savait pas que le mensonge en personne se tenait debout devant lui, l’être qui fabrique les mensonges  et les exporte dans les têtes des Hommes afin de faire le mal…
La tendresse du cœur de Blandin ne pouvait pas se douter un seul instant que la proposition de cet homme pour l’aider n’était que mensonge, il lui avait même assuré qu’il connaissait cette dite sorcière et qu’il le conduirait à elle, et Blandin l’avait cru.
L’être du mensonge eu l’idée d’inviter Blandin à une partie de pêche afin de mieux maquiller son premier mensonge, il lui avait dit qu’ils devaient se rendre à la rivière qui traverse la forêt qui foisonne de poissons. Réjouis Blandin accepta cette invitation sans savoir  que la rivière en question n’existait  pas dans une forêt où il n’y a même pas d’oiseaux…    
Encore un mensonge !
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Le seigneur du mensonge sifflotait  en chantonnait durant tout le temps qu’ils marchaient, car il voulait détourner l’attention de Blandin quant à la direction qu’il prenait car le seigneur du mensonge entrainait Blandin vers sa sombre grotte…
Heureusement que le petit homme en bois est vigilant, il s’arrêta pour apostropher l’homme à la longue chevelure :
_ Monsieur je vous rappelle que je ne suis pas en bois naturel mais, un bois qui ne brule pas donc je ne suis pas bon pour le chauffage, et puis il n’y a pas de rivière dans cette forêt où les arbres n’ont pas de feuilles et où il n’y a même pas d’oiseaux !
Etonné, c’est au tour du seigneur des mensonges d’ouvrir grands les yeux en disant :
_ Mais qu’est ce qui te prend, j’ai faim et je veux vraiment pêcher.
_ Regarde tu m’emmène dans une direction où les arbres se font de moins en moins nombreux,  c’est la direction de ta grotte où, je ne sais quel dessein tu me réserve !
_ Je t’assure que je veux t’aider…  Blandin lui pris  la parole l’empêchant de continuer :
_ Tu es le seigneur du mensonge, tu m’as menti mais tu ne sais pas que le mensonge se trahi par lui-même, le menteur aussi et c’est pourquoi tu vis seul, tu te cache derrière ta grosse chevelure parce que tu as peur qu’on te voit. Tu ne peu aller nulle part car, tout le monde te déteste monsieur mensonge, converti toi et change de nom et l’on t’aimera ! Tu seras heureux.
Ahurit par ce qu’il venait d’entendre de la part d’un petit homme en bois puisque jusque là personne n’a osé lui parler de la sorte, il fut pris par le remord  quant à la justesse des propos de Blandin.
C’est ainsi que le géant à la longue chevelure se repentit en levant ses bras au ciel pour demander pardon à Dieu. Il a même changé de nom pour s’appeler désormais « le pardon ».
A ce moment, une source d’eau jaillit à traves la roche, les oiseaux emplirent le ciel de la forêt  et son espace de gazouillis, les arbres aussi retrouvèrent leurs feuilles et leurs fleurs.
Tout les animaux de la forêt se sont réuni autour de Blandin et de l’homme qui  venait de changer de nom afin de saluer la bravoure du petit homme en bois.
Depuis le bonheur régna en maitre sur le monde entier puisque le mensonge n’existe plus.
                                                                                                            FIN
                                      
                                                                                                                                                                          
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Khaled Haddad
LA DÉPRAVATION DU MOT EN TOUTE INDIFFÉRENCE
La nuit d'habitude noire, gronde cette fois ci. Elle fut éclairée par un nuage de bombes pour violer le calme de l'obscurité ou la sérénité des danses de la chair dans leur misère, ou encore celle des ivrognes...
Des larmes de sang coulent maintenant à flot à saluer une béatitude qui fait son deuil dans un tableau de corps mutilés et de visages balafrés de douleur et remplacer le calme de leur misère par, l'horreur et la terreur!
Les flammes de l’intempérance violent la jouissance des déshérités, la quiétude de leurs lubricités et de leur oisiveté...
L'ignorance avance sur la ville au nom de la paix!
Une paix injuste et borne rase un village tranquille qui vie de misère, elle écrase des parias, les brûle, les consume en hissant l'étendard de l’équité comme pour éradiquer les différences, sans savoir que des différences naît une richesse.
Il y a également ceux qu'ils surnomment les "traîtres". Ce sont ceux qui voient les choses différemment, d'une autre façon, ce n'est certainement pas ceux qui répondent à la violence par la violence, au feu par le feu, mais ceux qui suivent l'agonie de leurs congénères avec une amertume abruti, une angoisse indigné et un chagrin dans leur peur, à travers les écran soit de l'ordinateur ou de la télévision tout en balançant des mots, indifférent...
Des mots sot, que se soit des uns ou des autres, ils nourrissent les maux. Des mots qui sonnent faux pour les trahir.
Des mots en apparence beaux parfois paisible, pondérés, sage ou fiévreux, anxieux ou angoissés mais toujours hypocrite, ils reflètent le marasme de leurs vies!
Ces existences dessinées par le flot de son sonnant à tort en voulant éteindre leurs maux, ils atteignent ainsi leurs maux sots avec des mots faux, c'est l'abrutissement des troupeaux. 
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Khaled Haddad
Ceci est un poème dédié aux soldats en blouses blanches, je suis de tout coeur avec eux...
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Khaled Haddad

COMME QUOI
Quand la mort nous parle,
La vie nous pleure....
C'est quand le temps s’arrête,
Que le futur s’estompe, 
Que le présent se fige,
Que le soleil s’éteint! 
Les secondes s'écroulent..
La terre nous accueille,
Le froid nous enveloppe,
Les vers nous caressent...
La solitude s'affole,
L'oublie nous nargue,
Et le passé nous guette...
KHALED HADDAD
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