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Julen Eneri

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Julen Eneri
Dans cette deuxième version, je tiens compte de toutes les annotations, pistes d'améliorations que les auteurs-es de l'atelier m'ont laissées sur celle en premier jet. La structure du roman est modifiée, certains paragraphes supprimés, d'autres ajoutés. Merci pour votre visite, même occasionnelle dans mon univers.
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Julen Eneri
22 mai 2024. Julen Asaï, un homme qui ne pose jamais de questions, rend visite à son épouse, plongée dans le coma depuis cinq longues années au centre hospitalier de Bordeaux.
De retour à son domicile, les pompes funèbres locales le contactent. La concession funéraire baptisée MS-025 vient d’être vandalisée et une partie de la plaque sur laquelle le nom des défunts est inscrit a été retrouvée pour partie brisée. Pourtant ni Julen Asaï, ni même sa famille ne possède de chapelle funéraire. Par curiosité, il se rend sur place et découvre dans le médaillon fixé sur le marbre, son visage. Le nom du défunt est le sien ainsi que sa date de naissance, le 25 mai 1974. Le plus étrange, la date de sa mort apparaît sur le morceau cassé, 25 mai 2024.
S’agit-il d’une macabre supercherie, d’une usurpation d’identité, du camouflage d’un crime ou bien de sorcellerie ?
Il ne reste que trois jours à Julen Asaï pour découvrir la vérité.
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Défi
Julen Eneri
Un matin comme les autres et si différent. 5 h 00, la nuit, est fraîche et étoilée. Je porte la tasse de café encore tiède à mes lèvres. La forêt, d’un noir épais, intense, est endormie. Les bruissements des brandes laissent deviner sa présence. J’avance, pieds nus, dans la pénombre, vers les pas lourds qui résonnent sur la terre sableuse. Je devine l’animal qui m’observe. Il s’approche, frôle ma jambe. La paume de la main ouverte, je lui tends quelques morceaux de pomme. Mais la bête dédaigne l’offrande, s’écarte et s’éloigne d’un pas lent. Je ferme les yeux, ressens une sensation de vide. Paco, l’âne de mon fils, n’est plus de ce monde.
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Défi
Julen Eneri


Quarante plus un
Depuis quarante ans, Hollywood s’ingénie à écrire et produire des blockbusters de films catastrophes, Armageddon, Deep impact, Twister, 2012, le jour d’après, le pic de Dante, le jour où la terre s’arrêta…Mais en 2019, la liberté meurt en s’éteignant peu à peu avec l’apparition mystérieuse d’un simple virus.
— Qui allait pouvoir combattre ce nouveau virus ?
La cybercriminalité fut appelée à la rescousse.
— Un Malware ? Adware ? Botnet ? Ver informatique ? Attaque DDoS ? Vol d’identité ? Hameçonnage ? Ransomware ? Rootkit ?
— Non, l’arnaque du siècle.
Sans le moindre avertissement, une chauve-souris, un laboratoire chinois, un pangolin, décidaient de produire un événement extraordinaire dans un monde ordinaire.
Le paquebot le plus grand du monde, sur lequel venait d’embarquer l’humanité, appareillait vers l’iceberg de l’imbécilité.
— Les masques de protection ne servent à rien, d’ailleurs les français seraient incapables de les mettre correctement ! lança mademoiselle niaise.
— Chers compatriotes, comme pour les tests PCR, nos négociateurs ont échoué. La France ne disposera pas suffisamment de vaccins ! Surenchérit le maître du monde.
Aux aurores, les centres de vaccination étaient pris d’assaut.
— Et le papier toilette et les pâtes ?
— De même, on ne sait jamais…
En 2019, l’oscar de la bravitude fut remis au syndrome chinois, collé aux basques par le film « Terreur sur la liberté »
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Julen Eneri
Princesse de sang, chanteuse égyptienne, agent double ?
Ce nouveau roman s'inspire d'un fait historique, de celle qui fut, jusqu'en 1944, la plus belle voix du monde arabe.
Nous sommes en 1940. En Europe, la guerre fait rage. L’Égypte, bien que liée au Royaume-Uni par de nombreux traités, est neutre.
Une auto file à travers le delta du Nil, en direction de Ras al-Barr, “la tête de la terre”, une luxueuse station balnéaire située à proximité de Port-Saïd. Fait bien singulier pour le pays et l’époque, c’est une jeune femme qui conduit. Avec ses deux compagnons, les comédiens Mohamed al-Tabai et Gamal Gabr, elle chante une qasida, un poème médiéval que le grand compositeur Zakaria Ahmad vient de mettre en musique. Elle parvient à un passage émouvant qui commence par ces mots :
« Ah mes amis, si ce sont nos tombes qui emplissent ce cimetière, qu’en est-il donc des tombes des temps anciens… »
Soudain, elle crie et lâche le volant. Ses amis s’en emparent : il s’en est fallu de quelques secondes que le véhicule ne verse sur le côté, dans un profond canal. Quand elle revient à elle, la belle balbutie : « J’ai entendu les chants funèbres de mon pays. »

Quatre ans plus tard, le 14 juillet 1944, la même Asmahan, “la sublime”, repasse à bord d'une Rolls par la même route, avec son amie et assistante Mary Qilada ; mais ce n’est pas elle qui conduit. La voiture dérape, tombe à l’eau. Le chauffeur, un inconnu qui a été substitué à la dernière minute au professionnel dont elle a l’habitude, disparaît. Les deux passagères se noient…
Syrienne née dans une famille princière druze, Asmahan était sur le point de devenir, à 31 ans, la plus grande chanteuse du monde arabe et d’éclipser Oum Kalsoum elle-même. Le destin en a décidé autrement.
Un deuxième roman historique après la peur des ombres dans lequel vont s'imbriquer, la romance, l'amour, l’espionnage et le crime.
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Défi
Julen Eneri


— Commissaire Royanez, par ici !
Une brise légère soulève légèrement le bas du voilage de la fenêtre de la pièce, assombrie par les volets clos. Rafael, l’inspecteur-adjoint, est accroupi auprès du corps allongé d’un homme, vêtu d’un uniforme de marine blanc. Le macchabée a été disposé, les bras et mains croisées sur la poitrine, les jambes jointes, l’image cerclée d’un christ posée dans la bouche.
— Alvaro, c’est le même tueur, ou bien l’un de ses complices, assène l’inspecteur-adjoint.
— Un double homicide, Rafael, tu reprends l’enquête d’Alfred Marinetti. Maintenant, c’est du lourd. Il me faut le dossier, les photographies du marais et le rapport pour hier !
— Le tueur des cercles a recommencé ?
— À toi de me le dire, petit génie.
— Commissaire, il y a une nouvelle inscription en latin dans le cercle,
L’inspecteur-adjoint tend au commissaire l’image.
— Originale peccatum, Adam et Eva, adtrivit fructum vetitum. [1]
— C’est-à-dire, commissaire ?
— La gourmandise. C’est pour cela, Rafael, que le tueur a placé l’image dans la bouche.
— Ton verdict ?
— On doit se concentrer sur la signification des sphères. Le tueur connaissait sa victime. Rafael, regarde les marques sur les poignets. Il l’a bâillonné, puis il a attendu que l’homme reprenne conscience avant de le faire parler et le tuer.
— Une mort douloureuse.
— Ce meurtre imite celui du marais. La position du corps est identique à celle de Marinetti, sans compter le symbole religieux.
Le commissaire s’éloigne de quelques pas de la dépouille, et inspecte la chambre d’à côté. Il est soudainement intrigué par des traces sur le sol poussiéreux. Il s’accroupit et se penche sous le lit. Des morceaux de chaîne cassés, sont dispersés.
— Rafael, vient voir.
— Qu’y a -t-il commissaire ?
— Regarde, des bouts de pendentif. Il y a peut-être un médaillon, cherchons tout autour.
— Apparemment, il y a eu une lutte dans cette pièce. Peut-être une piste…
— Non, Rafael, le tueur, est méticuleux, on ne trouvera pas de marques ici.
— La machine se remet en marche, Alvaro. Et si notre homme, avait un ou plusieurs complices ? Que dis-tu d’une secte ?
— Et pourquoi pas un fan-club ?
— Ta tuerie en série se termine, là où commence ma traque, marmonne le commissaire Alvaro Royanez.
— Que dîtes-vous ?
— Rafael, je dois y aller. Je veux ton rapport et tout le dossier, sur mon bureau, pour la fin de la journée.
— Et la presse ? Toujours le même charabia à déblatérer, du travail d’équipe, six mois d’enquête, blablabla …
— Je me fous de tes sarcasmes, j’ai besoin du dossier complet rapidement. Occupe-toi du corps de ce malheureux, et pas de bavures avec les communiqués de presse. Si les journaux s’emparent de l’affaire, ces cons vont voir des morts partout !

[1] Le péché originel, Adam et Eve, croquant le fruit défendu.
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