de Julen Eneri

Avec le soutien de Anne Cécile B, Ida Matière , MAZARIA, Maude, AME-L1ne, Beatrice Luminet-dupuy, Rose Maclin, docno, Etienne Ycart, Laklandestine, Mac Aroni, SeekerTruth

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Un matin comme les autres et si différent.

5 h 00, la nuit, est fraîche et étoilée. Je porte la tasse de café encore tiède à mes lèvres.

La forêt, d’un noir épais, intense, est endormie. Les bruissements des brandes laissent deviner sa présence.

J’avance, pieds nus, dans la pénombre, vers les pas lourds qui résonnent sur la terre sableuse. Je devine l’animal qui m’observe. Il s’approche, frôle ma jambe. La paume de la main ouverte, je lui tends quelques morceaux de pomme. Mais la bête dédaigne l’offrande, s’écarte et s’éloigne d’un pas lent.

Je ferme les yeux, ressens une sensation de vide.

Paco, l’âne de mon fils, n’est plus de ce monde.

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Table des matières

La cicatrice du vide

En réponse au défi

Lancé par AME-L1ne

Bonjour à tous,

Je suppose que comme la plupart des gens, vous avez des petits "rituels" ou "habitudes" avec vos proches.

(comme prendre un café chaque dimanche avec votre voisine)

Et bien ce sera le thème de ce défi !

1) Racontez moi votre habitube, et avec qui.

2) Imaginez que cette personne manque, ou brise ce rituel. Comment réagissez- vous ?

(Ma voisine de vient pas au café, je me sens trahi.)

3) Vous apprenez la raison de cette absence/annulation. Avez des regrets par rapport à ce que vous avez ressenti en premier lieu ? Où au contraire cela renforce-t-il votre impression ?

(Ma voisine n'a pas pu venir car son fils était à l'hopital, je m'en veux d'avoir pensé qu'elle m'avait laissé tomber.)

Genre et longueur du texte libre. Bonne chance !