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Ramsam

Défi
Ramsam
Non, vraiment, pas besoin de le répéter : je suis extraordinaire. C’est comme ça. On ne se choisit pas, on ne se rencontre pas, on ne s’aime pas. On s’apprivoise. Quand on sait y faire, les autres nous donnent notre essence, notre silhouette, notre âme. Il n'appartient qu’à nous d’accepter, d’adopter et de chérir ce cadeau. Sans eux, pas de nous. Sans nous, peu d’eux. Ou alors, faites comme tout le monde : ne faites rien, ignorez le regard des autres et... passez à côté de vous-même, à côté de votre vie. Vous ne serez qu’un de ces admirables anonymes qu’on croise partout, surtout dans les transports en commun. Vous savez, ceux dont on se fiche ? Oui, ceux-là. Vous, peut-être. Vivez cachés, vivez heureux. Mon œil. Vous vivez tous pour des cœurs, des pouces, des « j’aime ». Mais vous en avez tellement peu que c’en est risible. Vous vous reconnaissez ? On parle bien de vous ? Alors je ne peux rien pour vous, mais vous pouvez pour moi. Il suffisait de vous écouter pour vous donner ce dont vous me fabriquez, mais vous n’avez rien fait. Ce masque de fausse modestie, de retenue, de pseudo-honnêteté... Ah ! C’est répugnant. Ceux qui ne s’estiment pas ne méritent aucun intérêt. D’ailleurs,
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Défi
Ramsam
Commissaire, j'en peux plus. Je crois que je vais tuer quelqu'un. Je vous explique : C'est quand elle apparaît qu'ils se mettent à hurler, ces sauvages. Plus elle est grosse et ronde, plus ils font du bruit. En meute, du haut des rochers avoisinants, pour bien qu'on les entende dans la vallée. Comment voulez-vous dormir dans ces conditions ? Et les autres emplumées qui vivent dans le clocher ! Comme si l'église ne faisait pas assez de vacarme sous le soleil, à nous dire : "DING, il est cinq heures, tu peux encore dormir ! DING, il est six heures, tu peux encore dormir ! DING, il est sept heures, tu peux encore dormir, on est dimanche, mais attention, c'est bientôt l'heure de la messe, et là je vais gueuler"... Non, il faut que ces volatiles rajoutent des "houuuuhouuuu" pour faire le travail des cloches dès que celles-ci sont HS. Et les souris dans mes murs ? Il suffit que je me mette au lit pour qu'elles sortent gambader et ronger tout ce qu'elles trouvent. Scritch scritch scritch par-ci, scritch scritch scritch par-là... C'est juste infernal. Mon chat roux qui à cette heure-là devient gris comme tous les autres n'est pas foutu de me les attrapper. S'il n'y avait que ça ! Tous ces
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Défi
Ramsam
Y m’emmerde avec son baratin On a que ça à foutre, causer sous mon arbre ? J’peux pas lui dire, je perdrais mon Brie de Melun Allez, courage, je vais rester de marbre... Et ça continue, des jolis ramages par-ci, Rime facile, des fins plumages par-là. Avec un bon coup de bec entre les sourcils Et un bon coup de serre dans les tibias, Il décamperait illico pour glapir ailleurs. Deux heures qu’il s’épanche, maudit rimailleur ! Tiens, pour peu, il m’ferait bailler. Oh non, pourquoi j’dis ça ? Pense à autre chose, tu dois résister... Ouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah* Noooon ! Trop tard ! Renard, gros enfoiré ! *Baille dans le texte
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Défi
Ramsam
Quelque part, dans un lieu envahi par l’odeur de la mort, se dresse une tombe sans prétention. Au pied de celle-ci, une silhouette sanglote. « Personne ne vous a jamais vraiment comprises, mes belles. Sauf moi. Vous souvenez-vous de nos escapades ? Nos plongées dans les marais putrides de l’Achéron, nos courses effrénées sur la rivière Occluada, nos traversées du Styx au nez et à la barbe de Charon… Ah, comme nous avons ri. Comme nous étions insouciantes, alors. J’ai chéri chaque instant passé à vos côtés. Je n’oublierai jamais nos nuits au clair de lune, à bavarder de tout et de rien, à refaire l’Olympe et les Enfers jusqu’à l’aube. Et nos chasses ? Quelle jubilation de traquer ces humains stupides, ces nymphes égarées, ces centaures trop curieux. Mon pauvre nez… il ne sentira plus jamais votre haleine délicieusement pestilentielle. Adieu étreinte puissante de vos quatre pattes, enlacement sensuel de vos cous démesurés, abandon d’amour dans un gouffre de haine et de férocité. Vous me manquez déjà tant. Acta, Lyris, Loctésias, Murna, Kapya, Jugate, Konione, Raptis… et toi surtout, Trissope l'éternelle : ici, à Lerne, je vous promets vengeance. Avec vos têtes, je forgerai le plus te
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