
Vince black
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de toujours
Ce roman, qui touche à l’autofiction, est le reflet de moments de ma vie qui m’ont profondément ému. Pour préserver l’anonymat des protagonistes, j’ai laissé libre cours à mon imagination, parfois pour rendre l’histoire moins éprouvante que la réalité, parfois pour la rendre plus belle, plus touchante, plus... fantasmée.
Je le partage ici car une histoire prend tout son sens lorsqu’elle est racontée, lorsqu’elle trouve des oreilles pour l’écouter. J’ai commencé à écrire lors d’une phase de remise en question, un moment de pause, de perte de repères. L’écriture est devenue mon phare dans la nuit, et depuis, elle m’accompagne presque chaque jour. Pourquoi ? Parce qu’elle me libère.
En tant que premier essai, ce roman occupe une place très particulière. Je cherche des retours pour l’affiner et le débarrasser de tout ce qui pourrait le rendre indigeste. N’hésitez pas à me faire part de vos impressions, même négatives, pour que je comprenne comment il est perçu...
Je le partage ici car une histoire prend tout son sens lorsqu’elle est racontée, lorsqu’elle trouve des oreilles pour l’écouter. J’ai commencé à écrire lors d’une phase de remise en question, un moment de pause, de perte de repères. L’écriture est devenue mon phare dans la nuit, et depuis, elle m’accompagne presque chaque jour. Pourquoi ? Parce qu’elle me libère.
En tant que premier essai, ce roman occupe une place très particulière. Je cherche des retours pour l’affiner et le débarrasser de tout ce qui pourrait le rendre indigeste. N’hésitez pas à me faire part de vos impressions, même négatives, pour que je comprenne comment il est perçu...
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On dit que certaines vies coulent sans remous.
Que les blessures enseignent et que le temps les referme.
Qu’aimer et être aimé suffit à rester debout.
Que survivre, c’est déjà vaincre.
Mais que reste-t-il quand ces certitudes s'effondrent ?
Quand l’enfance vacille, que le silence hurle, et que la lumière devient suspecte ?
À travers un récit à vif, Loan remonte le fil d’une existence marquée par l’invisible, les fractures muettes, les renaissances improbables.
Et si la vérité n’était pas dans ce qu’on croit… mais dans ce qu’on tait ?
Que les blessures enseignent et que le temps les referme.
Qu’aimer et être aimé suffit à rester debout.
Que survivre, c’est déjà vaincre.
Mais que reste-t-il quand ces certitudes s'effondrent ?
Quand l’enfance vacille, que le silence hurle, et que la lumière devient suspecte ?
À travers un récit à vif, Loan remonte le fil d’une existence marquée par l’invisible, les fractures muettes, les renaissances improbables.
Et si la vérité n’était pas dans ce qu’on croit… mais dans ce qu’on tait ?
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Défi
Si les traits n'étaient pas si marqués, Si les costumes n'étaient pas si imprégnés, Si les femmes n'étaient pas à un rang si élevés, Si l'une d'elle ne se montraient pas si déterminées, Alors, j'aurais p'têt cru que cette image n'était pas inventée.
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Oh Humanité La période est troublée Où es-tu passée ?
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Défi
Le rendez-vous de l'intersyndicale me tend les bras. Une belle journée s'annonce. Dix kilomètres, une broutille à vélo sous ce soleil printanier. L'idée a germé, une bouffée de liberté avant l'engagement. Sacoche lestée à la hâte, me voilà lancé, cheveux au vent, le sourire vissé au visage par cette sensation si familière et douce. La campagne déroule ses charmes, loin du tumulte des grands axes. À l'approche de Crécy, à un croisement, un sifflement sinistre a déchiré le silence. Pschhhit. La panne, bête et noire ! Et la roue arrière, bien sûr, la plus capricieuse. Pied à terre, vélo en bandoulière, je remonte la rue pour me réfugier sur une placette pour ausculter le désastre. Sous la selle, la trousse de réparation... vide ! L'oubli fatal. Midi et quart. La droguerie n'ouvrira qu'à treize heures trente, l'heure où je dois retrouver les camarades. Une pause forcée, hors du temps prévu. Mes pas m'ont guidé au hasard des ruelles et là, au détour, une scène inattendue. Un jeune homme gracile, le visage et les bras poudrés de farine, s'essaie à l'art du mime sur un vestige de pierre, humble piédestal d'un monument disparu. Le soleil a lentement baigné son visage jusqu'alors ombragé, t
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Défi
Chaque aube se dévoile, drapée d'une apparente insignifiance. Le quotidien s'écoule en une litanie de rituels familiers. Le réveil nous arrache à la volupté d'un songe, où la vertu nimbe chaque individu d'une aura singulière, un Eden que l'on voudrait cueillir au saut du lit. Hélas, la sonnerie stridente nous ramène brutalement à l'âpre réalité. Une flemme tenace, insidieuse, anesthésie l'élan qui devrait nous animer pour goûter la vie. Un café, une douche, gestes machinaux. Un bref instant devant le miroir révèle une façade conforme, celle d'un individu se préparant à fondre dans le flux anonyme des abords du métro. Mais c'est là que le problème s'insinue, lancinant. À force de reproduire inlassablement les mêmes actes, de poursuivre une chimère temporelle, l'habitude nous enchaîne. L'existence se rétrécit, de vie elle se mue en survie. Et l'éclat du monde s'estompe à nos yeux. Pourtant, une simple esquisse de sourire croisée au hasard suffit à irradier une journée entière, le gazouillis d'un oiseau, un parfum agréable... Mais combien plus précieux encore, se révèle le contact humain. Échanger un regard, prêter une oreille attentive, partager un instant. Ces rencontres fortuites s
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Défi
Quand une pluie de sentiments me transperce, Tantôt de bonnes ondes en moi se déversent, Tantôt mon coeur chargé d’une lourde tristesse, Fait disparaître toute forme d’allégresse. Alors, au fond de mon lit, je me réfugie, A l’abri sous ma couette, je ne me soucie, Ni du regard, ni de ce que les autres pensent, Sous ce pont si douillet, nul besoin de défenses. Dans cette solitude, ma douleur s’écrit, À l’encre de mes larmes sur mon manuscrit. Tel un arbuste qui lutte pour sa survie, Contre le gui, aspirant sa sève, sa vie.
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