Tempête sous l'ossature
de
Hòru Arekusandà
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— Hōru Arekusandà
La lettre M,
c’est pour Mémoire.
Pas les souvenirs qui sourient —
ceux qui s’accrochent, même quand t’as pas choisi.
M, c’est aussi pour Manque.
Un mot qui rime avec banc,
parce que parfois t’es juste assis là,
à attendre un train qui revient jamais.
La lettre É,
c’est pour Écho.
Parce que tout ce qu’on te dit rebondit bizarre.
Et ça te parle, mais en décalé.
É, comme Éteint,
parce que parfois même ton feu sacré s’allume plus.
La lettre L,
c’est pour Lenteur.
Pas celle des gestes —
celle du cœur.
Quand il bat au ralenti comme s’il savait
qu’il n’y avait plus d’urgence à aimer.
A, c’est pour Absence.
Pas forcément de quelqu’un.
Parfois, c’est toi qui manques à toi-même.
N, c’est pour Nuit.
Pas celle qu’on dort —
celle qu’on traîne même quand le soleil est debout.
C, c’est pour Chute.
Les petites. Les invisibles.
Celles où tu tombes en toi-même
sans que personne tende la main.
O, c’est pour Ombre.
Parce que même les beaux jours projettent un fond gris
quand t’as plus envie de lever la tête.
L encore,
c’est pour Lâcher.
Ce truc qu’on n’arrive pas à faire.
Lâcher les regrets, lâcher l’idée qu’on aurait pu faire mieux.
I, c’est pour Inaperçu.
Parce que la mélancolie,
ça crie pas fort.
Mais ça existe,
dans chaque recoin qu’on oublie de regarder.
E, enfin.
E comme Encore.
Parce que ça revient,
même quand tu crois que c’est fini.
Même quand tu vas bien,
y a un fond de toi qui pleut doucement.
Mélancolie
Inspiration Grand Corps Malade
La lettre M,
c’est pour Mémoire.
Pas les souvenirs qui sourient —
ceux qui s’accrochent, même quand t’as pas choisi.
M, c’est aussi pour Manque.
Un mot qui rime avec banc,
parce que parfois t’es juste assis là,
à attendre un train qui revient jamais.
La lettre É,
c’est pour Écho.
Parce que tout ce qu’on te dit rebondit bizarre.
Et ça te parle, mais en décalé.
É, comme Éteint,
parce que parfois même ton feu sacré s’allume plus.
La lettre L,
c’est pour Lenteur.
Pas celle des gestes —
celle du cœur.
Quand il bat au ralenti comme s’il savait
qu’il n’y avait plus d’urgence à aimer.
A, c’est pour Absence.
Pas forcément de quelqu’un.
Parfois, c’est toi qui manques à toi-même.
N, c’est pour Nuit.
Pas celle qu’on dort —
celle qu’on traîne même quand le soleil est debout.
C, c’est pour Chute.
Les petites. Les invisibles.
Celles où tu tombes en toi-même
sans que personne tende la main.
O, c’est pour Ombre.
Parce que même les beaux jours projettent un fond gris
quand t’as plus envie de lever la tête.
L encore,
c’est pour Lâcher.
Ce truc qu’on n’arrive pas à faire.
Lâcher les regrets, lâcher l’idée qu’on aurait pu faire mieux.
I, c’est pour Inaperçu.
Parce que la mélancolie,
ça crie pas fort.
Mais ça existe,
dans chaque recoin qu’on oublie de regarder.
E, enfin.
E comme Encore.
Parce que ça revient,
même quand tu crois que c’est fini.
Même quand tu vas bien,
y a un fond de toi qui pleut doucement.
Mélancolie
Inspiration Grand Corps Malade
PoésieContemporain
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En réponse au défi
La météo de l’âme
Consigne
Associe une émotion à un phénomène météorologique. Par exemple :
- La tristesse → la pluie
- L’anxiété → le brouillard
- La colère → l’orage
- La joie → un ciel d’été
Puis écris une scène dans laquelle la météo reflète exactement l’état intérieur d’un personnage.
Exemple : Il ne pleut pas dehors, mais dans son monde à lui, c’est une averse sans fin.
Objectif : Utiliser des images symboliques pour décrire l’émotion sans la nommer directement.
Pour aller plus loin :
Imagine que la météo intérieure du personnage change au fil du texte. À quoi cela ressemble-t-il quand l’émotion s’apaise ? ou s’aggrave ?
Commentaires & Discussions
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