Pfff
de
AlexandrePrs
« Dans les gares, on trouve de tout, ceux qui ont réussi et ceux qui ne sont rien ». J’étais probablement rien, mais bon, tant pis. Les politiques, eux, sont bons à rien. En gros, ils sont bons pour nous. J’avais entendu cette phrase à la télé ou dans les journaux, quelque chose comme ça. Ce qui m’a fait penser à cette phrase-là, c’est que j’étais à ce moment-là à la gare Part-Dieu, seul comme un con avec mes pensées, à attendre que le panneau m’indique la voie pour Paris. D’humeur toujours triste, je ressentais dans ces instants le piquant de la vie, le goût de l’aventure propre aux ados qui s’enthousiasment d’un rien. Ces cons-là, en même temps, découvrent tout, tout est sujet aux romanesques. Prendre le train pour Paris, pour moi, c’était une première. Je devais rejoindre une amie — Cindy — qui m’avait trouvé un chouette boulot. C’était une chouette nana, la cinquantaine, qui avait toujours eu un faible pour moi. Allez savoir pourquoi le pauvre type que j’étais la faisait bander. J’étais toujours sale et mal peigné, habillé avec ce qu’il y avait, la gueule abîmée par le malheur et l’alcool. Enfin, je suis qui pour juger le goût des autres. Je rappelle que je ne suis rien. L’attente dans cette gare devenait vite insupportable et anxiogène. Les gens couraient et gesticulaient dans tous les sens, toujours pressés de vivre. Des gars étranges et imbibés de vodka déambulaient avec leur chien et leur tête à faire peur. La tête passe encore, mais j’avais une sainte horreur de ces sales cabots. Je commençais à flipper d’un tout et à trouver tout le monde bizarre. Fin, bon, pensons à autre chose. Même si c’est difficile de penser avec tous ces bruits de partout. Toute cette vie me fout le cafard. Soudain, je fixais une nana, 20 ans, peut-être plus, qu’importe, qui me regardait innocemment. Lorsqu’elle a croisé mon regard, elle a pris peur. Pauvre conne, c’est moi le trouillard dans l’histoire. Aujourd’hui, les nanas pensent avoir le monopole du malheur et de l’insécurité. Pourtant, je suis bien plus flippé qu’elle. Moi, j’ai une gueule à être tabassé ; elles, une gueule à se faire baiser. Quitte à me faire sodomiser, je préfèrerais que ça se fasse par amour. Quand je parlais de ça avec Cindy, elle me rétorquait toujours que j’étais à côté de la plaque. Peut-être bien, mais bon, ce n’est pas mon rôle d’être dans le juste, je laisse ça aux gens intelligents. D’ailleurs, c’est là que j’ai rencontré Adrien. En fait, je ne l’ai pas vraiment rencontré, je lui ai demandé si c’était bien la bonne voie. Il avait la gueule d’un habitué des transports : le genre d’homme qui a réussi. Mais il avait aussi une sorte de sobriété, le genre de visage avenant qui donne confiance. Et alors qu’une simple réponse me suffisait, cet Adrien commença à me faire la conversation.
— Pourquoi vous allez à Paris vous ?
— Pour le boulot. Une amie m’a trouvé un job sympa.
— C’est si triste. Votre phrase aurait été plus belle si les mots avaient été inversés.
— Comment ça ?
— Si vous m’aviez dit « Pour une amie. J’ai trouvé un Job sympa pour la rejoindre » là ça aurait été romantique. Mais partir avec pour seule raison le travail. Je trouve cela d’un triste.
— Ouais, peut-être bien, mais faut que je mange. Et je partis dans un rire gras comme pour masquer la gêne de la conversation.
— Manger, tout le monde mange dans notre pays.
— Mouais, vous ne connaissez pas la misère vous.
— En effet, et pire encore je ne la crains pas
— Eh bien vous avez bien de la chance.
— Ce n’est pas une question de chance, enfin, pas que. Il est surtout question de ne rien craindre du tout, la mort comprise. Le mot est très juste d’ailleurs. Ce mot de chance. Si nos destins ne sont qu’un effiloché de hasard plus ou moins chanceux : pourquoi craindre la misère, surtout si nous n’y sommes pas encore ? Demain je serai peut-être dans la merde, en attendant, à quoi bon y penser.
— Ouais, vous avez peut-être raison, mais bon, quand on est déjà dans la merde, c’est dur de penser à autre chose. Si là, moi, je vous pète un bras, je ne pense pas que vous vous mettriez à penser à autre chose qu’à la douleur. Et si cette douleur dure des jours, des mois, voir des années, OK, vous vous y habituerez, mais elle sera toujours là, toujours présente, et il vous sera impossible de penser réellement à autre chose. Bah la misère, c’est pareil.
— C’est incomparable.
— Qu’en savez-vous ? Vous-même vous avez dit que vous ne la connaissiez pas : la misère.
— Certes, c’est vrai. C’est quoi votre nom ?
— Armand, Armand Fernandez.
— Moi c’est Adrien, Adrien Dessaux. Eh bien écoutez Armand, c’était un plaisir de vous avoir rencontré.
— Le plaisir est pour moi.
L’escalator arrivait à son terme. Durant la conversation, deux vieilles écoutaient ce qu’on se disait. Armand partit de son côté, moi du mien. J’étais désormais pris par la foule, cette foule d’angoissés apeurée par l’idée même de retard. Comme si louper un train c’était louper sa vie. Mais bon, je ne vais rien dire, j’étais comme eux. Le billet coûtait cher et la peur de l’erreur était présente. Finalement on attendit tous, au froid, comme des cons, devant la porte de notre wagon. Une fois à l’intérieur, je vis que sur mon billet il était écrit : carré famille. Bordel. Je paie le même prix que les autres pour me retrouver dans un carré de quatre. J’arrivais finalement le dernier face aux sièges, quatre messieurs et une dame me dévisageaient, parmi eux, se trouvait cet Adrien. Oh putain, moi qui comptais être tranquille dans le train. Putain de destin. C’était calamiteux. Mais bon, faut faire avec. Je me mis alors sur mon siège, côté couloir, face à Adrien. Près de lui, se trouvait un type, propre sur lui, bien habillé, et qui était concentré sur sa tablette. À ma droite, il y avait un gars, la cinquantaine, bedonnant, et qui regardait des séries sur son téléphone. De l’autre côté du couloir, il y avait face à face deux personnes. Un jeune homme au regard vide, qui observait d’un air mélancolique le paysage, et une jeune femme, qui semblait indifférente à tout et qui faisait défiler des choses sur ton portable. Enfin, bon, ça n’avait pas vraiment d’importance. Je pris aussi mon tel et ne sachant que faire, je me mis à écrire à Cindy. Adrien, lui, me dévisageait. Ce garçon était étrange, il semblait ne rien faire comme les autres et se comportait comme un fou, mais le genre de fou commun qui ne mérite pas d’être interné. Soudain, il me balança comme si nous étions seuls.
— J’ai réfléchi à notre conversation. Il me fixa et ne voyant aucune réponse de ma part il reprit. Oui, je pense que vous avez raison, la misère nous empêche de vivre. Et dans ce cas, pourquoi vivre ? C’est vrai, en reprenant votre exemple de tout à l’heure, si je me pète une jambe et que la douleur doit durer toute ma vie, je pars direct en Suisse pour une euthanasie. Donc pourquoi vivre si la misère nous bouffe toutes pensées ? Eh bien pour ma part, je pense que c’est parce que le bonheur se trouve ailleurs que dans les conditions matérielles d’existence. Le bonheur se trouve dans les petits riens, dans l’amour d’un proche, une amitié sincère, un bon verre de vin chaud, et dans l’espoir d’un lendemain meilleur.
Soudain, un garçon du nom d’Alexandre intervint.
— Pff, que vous êtes, pardon hein, mais que vous êtes idéaliste.
— Oh non, pas du tout, je suis un grand matérialiste. Je pense que le monde fait les idées et non l’inverse. Je pense d’ailleurs que les idées sont bien inutiles en réalité. Cependant, je pense qu’elles ont une utilité essentielle — et peut-être même unique — celle de surpasser sa condition pour atteindre un état hors de la nature ; en somme, nous rendre heureux.
— Vous dites ça parce que vous êtes sûrement thuné, mais la vérité c’est que le malheur humain est une question de moyen et de système, pas une question de bons sentiments ou je ne sais quoi.
Alors qu’Alexandre terminait sa phrase, Clément, se mit à pouffer d’un air méprisant, comme si cela suffirait à détruire tout un argumentaire.
— Qu’est-ce qu’il y a de drôle ? reprit Alexandre.
— Rien, rien, répondit Clément, puis après un temps, alors que tous les yeux étaient fixés sur lui, il se sentit obligé de répondre, en bredouillant comme s’il n’assumait pas ses propos ou plutôt comme s’il se pensait si supérieur et si subversif qu’il savait que la colère gronderait lorsqu’il prononcerait ces mots. Il reprit donc : c’est juste que, voilà, c’est bien de se plaindre, mais faut agir aussi. En un sens, je suis plutôt d’accord avec ?
— Adrien
— Voilà, je suis plutôt d’accord avec Adrien lorsqu’il dit qu’en pensant bien on peut réussir.
— Je n’ai pas vraiment dit ça.
— C’est un peu ce que vous avez dit.
— Je peux savoir sur quoi vous travaillez ?
— Je suis manager marketing digital network programmer chez Novsolution, un sous-traitant de la firme Magma.
— Eh bien, répliqua Adrien, c’est un sacré boulot de merde.
— Je ne vous permets pas ! Il se leva d’un coup sec et devint rouge de rage. Non, mais vous vous prenez pour qui, là, à juger les gens ?
— Vous venez de juger ceux qui ne s’en sortent pas.
— C’est pas pareil. Eux, ils le cherchent. Moi je travaille. C’est une passion que vous critiquez là. Puis même, on ne se connaît pas, moi je te connaîs pas, alors un peu de respect. Il se rassit. Tu fais quoi dans la vie toi ?
— Écrivain.
— Bah voilà, c’est bien. Moi je ne vais pas critiquer ton métier.
— Surtout vous ne pouvez pas. Puis tout à l’heure vous vous êtes énervé un peu vite alors qu’en réalité j’étais en empathie avec vous. Faire un métier qui n’a d’autre utilité que de remplir vos journées je trouve ça affreusement triste.
— Mais qu’est-ce que t’en sais que mon métier ne sert à rien ? Nos produits sont consommés par des millions de gens, on fait tourner l’économie, mon pote. Toi avec tes livres, attention, je ne critique pas, mais avec tes livres tu fais tourner quoi ? Tu sers à quoi même ?
— Je sers à moi, au moins j’aime ce que je fais, ne nous perdons pas en débat sur l’utilité ou non des choses, car sinon, on serait tous perdants. Mis à part le secteur de l’alimentaire et de la santé, tout le reste est désuet. L’électricité, le chauffage, le textile, le voyage, les arts. Cependant, moi, mon inutilité me rend heureux et rend heureux les gens qui me lisent. Vous, vous ne rendez heureux personne, même pas vous-même.
— Vous déconnez là ? Vous êtes dur quand même. Bernard, le quinquagénaire qui se trouvait à côté de moi, avait lâché son portable et pris part à la discussion. Moi je pense, vous avez tous plus au moins raison, sauf le gaucho (en pointant Alexandre) là-bas. Il s’esclaffa, toussa, puis reprit. Non, je déconne gamin, t’inquiète. Fin bon, je suis d’accord que les marketeux, c’est pas les plus utiles. Mais, mais, parce que j’ai pas fini, les écrivains non plus. Par contre, là où je suis d’accord avec vous deux, c’est sur le fait qu’il faut se bouger le cul, qu’on a rien sans rien et que c’est pas normal qu’y en ait qui profitent des aides pour rien glander tandis que d’autres se cassent le cul au boulot. Voilà, après, chacun fait ce qui est bien OK. Moi, là, je viens de voir une petite série sur Netflix, voilà, j’adore ce que vous faites les écrivains c’est cool. J’ai rien contre. Vous faites quoi tous dans la vie ?
— Je crois, rétorqua Adrien, que le monsieur à côté de vous est un profiteur.
— Un quoi ?
— Un chômeur répondit Alexandre.
— Ah. Vous n’avez pas honte ? Il s’esclaffa de nouveau. Non, je déconne, ça peut arriver, j’ai rien contre, j’imagine que tu vas te bouger le cul pour t’en sortir.
— Ouais, j’ai trouvé un boulot répliquai-je.
— Bah voilà, vous voyez ? Et toi le merdeux tu fais quoi ?
— Chômage aussi, je suis en sortie d’étude.
— Ah bah, c’est pour ça que tu les défends, se mit à rire d’un rire gras, tousse, tousse, puis s’étouffe avant de reprendre, ça va, ça va. Et la Mistinguett là-bas, elle fait quoi ?
— Pff laissa échapper Alexandre.
— Oh ça va toi, le gauchiste, on peut plus rien dire aujourd’hui sans que vous pétiez un câble. Bon bah me dis pas je m’en fous.
— En tout cas, interrompit Adrien, j’aimerais ton avis — je me permets de te tutoyer — sur une chose Armand : que penses-tu de ma théorie ?
— J’en sais foutrement rien moi, pourquoi tu me poses la question à moi.
— Parce que je sens chez toi quelque chose de spécial.
— Ah ouais ? T’es bien le premier à me sortir une connerie pareille.
— Non, mais les écrivains, intervint Bernard, ils sont dans leur monde mon ami.
— Ouais, peut-être bien.
— Non, non, je trouve vraiment qu’Armand a l’esprit vif.
— Plus vif, s’exclama Clément, qu’un gars en commerce.
— Vous ne pouvez-vous en prendre qu’à vos années d’errance intellectuelle.
— Excusez-moi, intervint Léa, vous parlez un peu fort.
— Oui, on va faire moins de bruit, répondit Adrien. Bon, Armand, ta réponse ?
— Ouais, t’as sûrement raison, après tout je ne me prends pas la tête et je vais bien. Fin, je crois.
— Hum, je vois.
La conversation ne s’éternisa pas. Durant toutes ces minutes de blablas incessants, la nuit était tombée, les lumières jaunâtres du train s’étaient allumées, le wagon bougeait, les contrôleurs circulaient et je commençais à avoir des fourmis dans les jambes. Putain de carré famille. Il me tardait d’arriver. Pourtant, le trajet était loin d’être fini. Adrien écrivait, Léa était sur son téléphone, Alexandre lisait, Bernard regardait des vidéos, Clément avait repris le travail et moi je fixais le vide, comme un con, le genre de con qui ne sait pas s’occuper. Soudain, je pensai à Cindy, il me tardait alors d’arriver. Avec elle au moins je me sentais bien. Après des minutes pleines bercées par la mélodie du voyage, ce bavard d’Adrien reprit la parole.
— Je pense Armand, que nous devrions être amis. Après tout Paris est grand et faire des connaissances là-bas n’est pas chose aisée.
— Je ne comprends vraiment pas pourquoi vous voulez me revoir.
— Parce que, intervint Alexandre, vous l’inspirez pour ses romans. Il est le genre de bourgeois qui romantise la pauvreté. Il ne la connaît pas alors il l’étudie à travers vous.
— C’est tout à fait ça ! Seulement, pourquoi ce dédain ? N’est-il pas honorable de souhaiter comprendre ce que l’on ne connaît pas ? Alexandre ne sut répondre. Adrien reprit, méditez là-dessus. Du coup, Armand, qu’en dites-vous ?
— Pff, ouais, après tout pourquoi pas.
— Génial, je ne sais pourquoi, mais je sens que cette rencontre était voulue, que c’est le destin qui m’a mis sur votre route.
— Qu’avez-vous écrit s’intéressa Léa ?
— Pour l’instant, rien.
— Vous n’êtes pas vraiment écrivain alors intervint Clément.
— Bien sûr que si, je n’ai simplement pas encore déposé les mots sur papier.
— Et vous vivez de quoi en attendant ?
— De petits boulots et d’héritage on va dire.
— Donc vous aussi vous finirez par faire un taf ingrat.
— Donc vous admettez que votre taf est ingrat ?
— Pff, laissez tomber.
— Vous savez, il n’y a qu’une chose que je déteste : cette société qui ne sait que fabriquer du malheur.
— Pourquoi vous me dites ça ?
— Parce que vous êtes sa personnification.
— De la société ou du malheur ?
— Des deux.
— Et vous, se tournant vers Léa, que faites-vous ?
— Je suis artiste peintre. Enfin, c’est ce à quoi j’aspire. En attendant, je suis designeuse.
— Oh, c’est trop cool ça, s’exclama Alexandre, je peins aussi.
— Ah oui ?
— Ouais, regarde. Et ils se mirent à parler entre eux et à se montrer leur création. Adrien lui se détourna d’eux et me demanda à nouveau : alors, souhaitais-vous être mon ami ?
— Si ça vous inspire, pourquoi pas.
À ces mots, le regard d’Adrien s’était illuminé d’une lueur si belle et si vive qu’elle a failli faire naître en moi une étincelle de joie. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi ce type s’intéressait tant à moi. Même moi je ne m’intéresse pas autant à moi. Fin bon, ça me flattait un peu, puis ça ferait une belle histoire à raconter à Cindy. Après tout, je ne prenais pas vraiment ce type au sérieux. La suite du trajet était soudain plus calme. Bernard dormait, Clément regardait une série, Adrien lisait et Alexandre et Léa discutaient de peinture. Le train lui dévorait la nuit pour se rendre vers Paris. De mon côté, je regardais les lueurs se dessiner dans le noir épais du ciel, tout en écoutant de la musique et je finis par m’endormir. Je me réveillai peu de temps avant d’arriver à la gare de Lyon. Tout était comme avant mis à part qu’Alexandre et Léa étaient de nouveau sur leur téléphone. Une fois que le train arriva à destination, tout le monde se tut et dans une politesse presque exagérée, chacun prit ses bagages sans bousculer personne. Le silence était maitre et même ce bavard d’Adrien n’osait s’exprimer. Dans un élan timide, nous descendions tous du train comme des inconnus. Après tout, c’est ce qu’ont été. J’en profitai pour envoyer un message à Cindy. Une fois dehors, je vis au loin Alexandre parler à Léa avant de se séparer. Alors que j’allais quitter le quai, Adrien me tapota l’épaule et me dit :
— Quel quartier allez-vous habiter ?
— Elle habite le 19e, je crois bien.
— Eh bien, j’irai me promener là-bas en espérant vous croiser de nouveau. Si j’ai raison et que nous sommes effectivement liés par le destin, alors nos routes se croiseront.
— Sinon, j’ai un portable.
— Décidément Armand, vous n’êtes pas un romantique.
Puis sur ces mots, il me fit une tape sur l’épaule, et me regarda de nouveau avec ses yeux chargés de vie. Enfin, il se retourna et partit, disparaissant dans la pénombre de Paris.
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