
Styx
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Défi
Une rencontre, une nuit, des échanges, une dispute entre qui et qui ?
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Défi
Un regard dans le vide, des pas lourds et un coeur gonflé de peine.
La pénombre guidait mes pas. La brise habillait mon cou et une nuée de chouettes orchéstraient ma marche. Elles ne savaient rien de ce qui m'arrivait mais elles étaient là pour atténuer le silence qui me remplissait.
Mes pieds étaient légers mais mes pas ne l'étaient pas. J'avais le sentiment de flotter dans l'air mais mes larmes me ramenaient au sol. Triste, impatiente et impuissante. Impatiente de t'atteindre, triste de te voir et impuissante de toucher cette réalité et de ne pas pouvoir te toucher. Nul n'est plus pareil.
Je remonte le champ, comme à l'accoutumée, je traverse le pont, comme à l'accoutumée et j'aperçois une vaste terre au loin. Des feuilles balayaient avec légerté le terre sèche. Morodées, craquantes ou au bruit sourd. Elles me frayaient un chemin comme si c'était pour donner le ton à cet espace où s'arrête le temps. Les chouettes sont toujours présentes, mais muettes cette fois. Elles ont compris que le silence est de rigueur. Dressées sur quelques branches, elles se recueillaient aussi, tout comme moi Maman.
La nuit, j'ai traversé les bois, les yeux fixés sur mes songes lugubres. A l'aube, je tournais toujours en rond. Un bouquet d'allium séché tenu par une main alors que l'autre essyuait les larmes qui coulaient. Je sais que tu m'as attendu Maman et que tu m'attends. Je sais comment l'absence peut nous lacérer de l'intérieur mais que face à ta perte, la douleur ressentie est imperceptible. Je me mets sur ta tombe et caresse ton épitaphe d'un long baiser frémissant. Je suis de retour Maman et auprès de toi, je resterais.
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Défi
Je pressens, à travers un murmure à l'oreille
La griserie de son envie impétueuse, inarticulée et inavouée
Une étreinte, deux souffles saccadés et quatre joues couleur vermeil
Un bras qui m'enveloppe, un regard teinté vert trouble et une passion incontrôlée
Pendant un instant, ma vision se brouille, mes peines s'évanouissent et je me meurs
Son odeur colle à ma peau, je m'enivre, je me bats contre moi, je me résigne
Son souffle rase les murs de mes angoisses et de mes peurs
Je me dissous sous son regard, puis je m'évapore telle une pigne
Au gré du vent orchestrant le chant d'une nuée de corneilles noires
Sa bouche me respire, me caresse, m'inspire, me goûte, me mord, me soulève de mon corps
Sa chaleur me brûle les entrailles, me ramène à lui, me protège de mes moi illusoires
Il m’anime, me réanime, me désarme, me crie des mots cruels mais indolores
Je m’enflamme, brûle, fonds et me consume
Nos langues s’entortillent, nos âmes s’entrelacent de manière instinctuelle
Il me hurle à l’oreille, me mord la peau pour se libérer d’une chaude et glissante écume
Je lui mordille l'épaule droite alors que son essence me parcourt le corps suivant une danse sensuelle
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Défi
Il m'arrive des fois, de m'allonger sur mon lit pour méditer un peu avant d'invoquer et de complètement m'abandonner entre les bras de Morphée. Généralement, ce moment arrive tard dans la nuit ou tôt le matin. Selon votre propre perception de l'heure et du temps.
En fermant mes yeux, je laisse la voix de mon Gouru m'apaiser, me guider puis me transporter loin de mon corps et j'aime cette sensation. Des fois, je ressens des frissons m'envahir depuis le bout des orteils. Ces sensations qui vous sèchent la bouche et les lèvres. Toutes les lèvres.
Je ressens aussi, une énergie me transpercer les entrailles, comme si, je n'étais plus seule. Comme si, je recueillais une différente énergie en moi. Forte, trépidante et intense. Avec un peu de concentration, je présume entendre une voix sensuelle me murmurer des mots à l’oreille et j’en ris.
Je tente de me concentrer sur cette voix pour la distinguer, où l’avais-je entendue auparavant ? Pourquoi et comment est-il possible de me couper de mon monde et de me faire tant d’effet ?
Cette voix, je la reconnais. C’est celle d'un amant de mon passé.
Notre amourette était charnelle avant de devenir platonique, il y'a plus d'une dizaine d'années.
Lui, je l'ai au plus profond de moi et en surface comme une cicatrice qui te renvoie à cet instant où elle s'est accaparée de ta peau et que tu décides de la garder pour je ne sais quelle raison. Il s'appelle Alexandre, et ce n’est pas un prénom d’emprunt.
J’écoute encore sa voix me murmurer des mots qui font frémir même la plus insensible des âmes et j’en étais bien une. Une âme insensible. Cette escapade dans mon lit me renvoie directement sur la pelouse de son jardin. Deux corps enlacés et des regards qui transmettent beaucoup plus qu’une bouche ne peut exprimer.
Je me rappelle de sa peau brûlante, de ses cheveux lisses qui me couvraient le visage alors qu’il était bien enfoui dans mon intimité et qui me faisait crier intérieurement. Mes cris étaient étouffés par cette envie que je porte pour lui alors que je le connaissais à peine.
Sa main sur mon coeur pour éviter qu’il ne s’échappe de ma poitrine. Nous n’étions pas seuls. Une ribambelle d’oiseaux nocturnes nous jouait une sérénade et le ciel était juste parfait. Des nuages qui se frayaient un chemin pour une destination inconnue. J’aurais aimé être un nuage et nous regarder d’en haut. Nous étions en phase. Nous étions apaisés. Nous étions heureux.
A l’instant où j’ai senti cet apaisement, mon corps s’est raidi. Je le cherche et il n’est plus là. Soudain, je me suis sentie froide et perdue alors que mon gouru était toujours là essayant de me guider à travers sa méditation. J’ai perdu le fil. Alexandre ?
Après quelques instants tourmentés et d’une envie inassouvie pour lui. Comment puis-je oublier ce qu’il a fait de moi ? C’était comme l’atmosphère créée par le 2e concerto pour piano de Prokofiev. Impétueux, tourmenté, sombre, angoissant et tellement frémissant.
Alexandre est parti et Morphée ne s’est toujours pas montré. Je ferme les yeux et me fait parcourir le corps à l’aide d’une phalange. Mon rythme cardiaque s’accélère et ma Iwach me le fait constater. Je soupire, je suis en manque de lui, de nous.
Brusquement, mon moment intime se rompt et j’entends une autre voix qui me ramène à des baisers endiablés. Contrairement à Alexandre, je ne me rappelle pas de son prénom. Appelons-le Théo.
Oh Théo, si tu savais toutes les sensations vécues avec toi le long d'un jogging commencé à 5h30 du matin. Où se cache la raison quand la passion, le frisson et deux regards décident de se croiser et de se barrer mutuellement la route ?
Il faisait encore noir et le son de la mer agitée a crée ce moment où seul toi, moi et nos corps pouvaient se partager. Nous nous sommes réfugiés au giron de rochers pointus. Quel rôle pouvait avoir la douleur à ce moment-là ? Je l'ai prise cette douleur et je l'ai savourée.
Tes mains si grandes me caressaient le visage faute de le voir, faute de me voir alors que je te caressais la nuque et qu'on soupirait en choeur. Je me rappelle de cette main frémissante, rebelle et baladeuse. Elle traversait mes courbes avec délicatesse. J'en gémisais doucement. J'ai aimé ce qui tu me faisais Théo et j'ai commencé à m'abandonner. Me voici étendue sur un rocher qui m'a marqué la peau et les os pendant longtemps mais pas autant que notre petite escapade matinale qui n'a pu voir le jour alors que justement le jour s'est mis à se lever.
Tout comme Alexandre, Théo est parti mais cette fois, il a pu céder place à Morphée.
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Ton souffle, je le sens toujours caresser les quelques cheveux contre le lobe de mon oreille. Je le connais ce sentiment et je savoure cette émotion qui se crée, brève, excitante, terrifiante quand elle croise mon regard. Pourquoi, me fais-tu cet effet ? cet effet que seul toi es capable de créer avant de l'étouffer ? Je l'apprécie, surtout quand tu me chuchotes des mots, des mots qui me remettent le sourire peu-importe où ce dernier est enfoui.
Réverbération comme la douce lumière qui caresse à son tour le reflet de l'eau cristalline avant de rejoindre les plis du sable. Sable ou champ de mais en plein été ?
Avec l'étouffement que tu crées, je vis dans une bulle où nos êtres sont liés à tout jamais, liés, parce que chacun de nous a pu atteindre et surtout posséder cette partie qui ne nous appartient pas : intacte comme nos êtres, inviolable comme nos essences et notre plaisir sourd, profond et poignant. Quand ton regard plongeait dans le mien, un frisson me parcourait le corps à une vitesse lumière, et je sentais mon corps raidir. Toi, qui me connaissais sûrement mieux que je ne me connais, qui me regardait autrement, avec qui je me sentais en harmonie. Tu es parti en un soupire. Un soupire a d'un coup remplacé mon souffle, ton souffle, ce souffle que tu me soufflais pour naître et renaître à perpétuité.
Je te veux apaisé, je te veux heureux, même si je ne sais plus ce que voudrai dire être heureux. Je me sens nue sans toi, je me sens étrangère sans toi, je me sens éperdument perdue sans toi, que vais-je devenir ?
Où es-tu ? je te cherche dans la pénombre, je te cherche dans les lueurs du soleil, je te cherche dans l'ombre, je te cherche dans la buée sur le verre et cela me rappelle des sensations fortes que je suis incapable d'expliquer aujourd'hui. Je te cherche dans les grains de sable, fins et moins fins, je cherche un signe dans l'alignement des étoiles, un son dans le ruissèlement des eaux, les notes de ton parfum dans la fraicheur de la terre, cette même terre qui nous accueillait dans son giron plus d'une fois. Elle t'a choisie et tu es parti. Inspire-moi, montre-moi le chemin pour te rejoindre. La vie m'insupporte sans toi. Une musique mélancolique, nostalgique est merveilleusement orchestrée par chaque partie de mon être.
Pourquoi ne m'as-tu pas emmené avec toi ? Je ne te sens plus et c'est plus douloureux que de me rappeler ta perte.
Inspire-moi pour que je respire à nouveau.
Chaque nuit, je plonge dans les méandres de nos souvenirs enfouis à tout jamais dans mes entrailles, à tout jamais ne veut finalement rien dire.
Une nuit, je t'ai senti tout près, mais je n'ai pu t'atteindre, alors une brise s'est emparée de mon corps frileux et je t'ai senti, tu m'as déchiré le coeur, brulé le corps et je m'en suis réjouie.
Je me suis rendue à toi mais tu m'as vite quitté pour repartir je ne sais-où.
Déchirée entre mes peines et tes souvenirs, nos souvenirs, déchirée de mon ennui, déchirée comme la nuit qui court après le matin, ou encore comme l'eau qui enveloppe divinement le sable mais qui ne peut jamais le contenir.
Les jours et les nuits se succèdent et me séparent de ce que nous avons été mais je peux apprendre à me montrer patiente pour ressentir ta présence dans une texture, une couleur, une senteur, une sensation, un rêve ou tout simplement que tu me guides jusqu'à toi.
Il est presque minuit et une fois de plus je trinque avec le diable. Nous nous délectons du pinot gris, tu t'en rappelles ? Corsé, harmonieux, fruité, léger, sec, je t'imagine l'eau à la bouche, les yeux rivés sur mes lèvres qui profitent de chaque note de ce vin dans lequel je noye mon chagrin.
Le diable me lorgne sans rien dire et je devine chacune de ses intentions. Il est minuit, exactement l'heure où tu es parti et où je ...
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Quand j'étais petite, j'écrivais des poèmes. Les lire me faisait ressentir des émotions et je me découvrais. J'écrivais souvent, en cachette, avec un stylo noir de la marque Reynolds. J'aimais Reynolds. Comment ne pas l'aimer ? Un nom sensuel, un peu énigmatique, une allure courbe. Un palmarès suffisant pour activer mon imagination comme par enchantement.
Un jour à l'école, alors que le ciel affichait son beau costume bleu azur, j'ai décidé de remettre une copie de mon petit recueil de poèmes à mon professeur de français et me rappelerai toute ma vie de son regard vide, choqué puis vide. J'ai plongé dedans mais sans rien comprendre ni atteindre.
Il avait balbitué quelques mots que lui seul pouvait comprendre. Des mots peut-être en langue étrangère que je ne comprenais point, il s'était hâtivement levé et je l'ai vu disparaître comme la dernière flamme d'une bougie que nous regardons le souffle coupé. Nous ne l'avons plus jamais revu. Peut-être parce que l'année touchait à sa fin, ou peut-être encore parce qu'il avait joué le rôle de l'un de les potagonistes dans mon recueil. Appelons-le le recueil de non-retour.
Quelques années plus tard, j'ai retenté avec une autre professeure de français, elle était du genre luronne et préférait tout ce qui est petit : petite coupe de cheveux, petites robes et jupes, je couperai court à cette idée pour éviter de m'égarer dans les méandres de mon cerveau.
J'avais grandi depuis mais pas autant que l'espoir que les autres ont eu en moi. J'étais et je pense toujours l'être, gothique dans l'âme. Encore une fois, je m'étais avancée vers son bureau à l'instant où la première partie du cours était terminée. Un petit sourire, à la fois malicieux et innocent affiché aux lèvres, le regard transperçant et je lui ai dit :
- Madame, auriez-vous une minute à m'accorder, SVP ?
- Prof. : "oui, bien sûr, dis-moi "qui cache : Oh, mon Dieu, pas elle.
- Moi : j'ai une copie de mon recueil de poèmes et je souhaiterai partager quelques passages avec vous.
- Prof. : "mais bien sûr" qui cache : Jésus, Marie, Joseph. Elle est louche cette fille, je ne peux lui dire non. Petite précision qui s'impose : ma professeure n'était pas de confession chrétienne.
- Moi : je vous remercie. Voici ce que je souhaiterai vous faire lire. Pour moi, prononcer ces mots étaient comme une invocation de magie noire. Imaginez et ressentez l'atmosphère créée, le pouvoir, ou du moins le fait d'y croire, les idées qui vous turlupinent, l'excitation intérieure, la concentration, la force des forces obscures ou pas.
- Prof. : très bien machin bidule, je te dirai ce que j'en pense, à la fin du cours.
- Moi : toujours avec le même sourire, je vous en remercie Madame. A toute à l'heure.
Je me rappelle avoir senti un souffle chaud habiller ma nuque au moment où j'ai pris congé. C'était le sien. Un soupire de désespoir ? Suis-je autant terrifiante ? Mais oui, je le suis et j'adore cela. C'était la récréation, j'étais sortie donner vie à quelques unes de mes idées lugubres.
A notre retour en classe, nous avions attendu notre professeure pendant 15min avant d'appeler un surveillant général. Elle n'était plus là, mes copies non plus. Son bureau était intact, place aux manuels de cours, à un stylo rouge de la marque Bic, sa chaise sur laquelle pendait son sac à main rose pâle de la marque Furla et une veste beige avec de fines coutures qui ne couvrait pas grand chose selon moi, surtout pas du froid de la saison. Nous étions en hiver et dehors la ville portait son plus beau maillot de bain au lieu d'un parapluie. Je ne portais pas Bic dans mon coeur. Je le trouvais rigide et insignifiant alors qu'il était tout transparent.
Le surveillant général était là ébahi, nous étions en 1998 et nous n'avions pas de téléphones portables. Les professeurs non plus d'ailleurs. Les nôtres en tout cas. Ne trouvant pas de réponses plausibles, il nous avait invité à rester en classe jusqu'à la fin du cours. L'atmposhère avait changé d'un coup, entre les cris de joies et de détresse. Je m'étais trouvée une place quelque part, j'avais repris mon recueil puis j'avais réecris.
Les jours se sont écoulés et nous n'avons plus revu notre professeure. Elle s'appelait Irène. Irène a laissé derrière elle un sac rose pâle. C'est tout ce que j'avais retenu.
Les années se consumaient et mon envie d'écrire avec, alors, je m'étais concentrée un peu plus sur la lecture. J'avais fait semblant un peu et en deux temps, trois mouvements, j'avais arrêté.
Comme je devais penser à mon avenir, j'avais choisi une orientation marketing et communication pour mes études alors que mon être aspirait à faire de la scénographie et de donner vie à des éléments tangibles et visibles. Ainsi, j'ai travaillé dans la communication, évenemntiel et relations presse et publiques. J'étais douée et je déguisais mon être pour y parvenir.
L'idée de réécrire comme je le faisais ne me revenait pas. Cependant, j'avais écrit plus d'une centaine de dossiers de presses et de recommandations stratégiques. Ce que je faisais comme travail était important mais pas pour moi. Je me sentais vide, j'errais.
Un vendredi, je m'étais laissée emporter par la passion d'une relation, le genre de relation interdite par la terre, les cieux mais pas par l'enfer, où nous sommes censés nous briser les ailes.
Pour moi, c'était une réincarnation. Une relation qui avait réanimé mon être, un second souffle.
Et me voilà inscrite sur l'un des forums de psychologies. Alors que le but est de partager un ressenti ou un problème et où des personnes vous répondent, vous aident et vous supportent. Moi, j'écrivais pour donner vie à des idées, à des sensations que personne de mon entourage ne pouvait comprendre. Maintenant que j'y pense, je n'avais et je n'ai toujours pas d'entourage.
Des lecteurs étaient là et attendaient la suite. Malheureusement, cette fois-ci, je ne pouvais savoir ce qui leur est arrivé après m'avoir lue.
Un autre vendredi, alors que ma vie était complètement chamboulée, que je recueillais quelques bribes de mon petit coeur pétrifié à cause d'une énorme perte, que je séchais le peu de larmes brûlantes que mes yeux pouvaient encore créer. J'ai décidé une reconversion professionnelle et de revenir à mon premier amour. Une seconde après l'avoir pensé, j'ai lancé la machine, j'étais confiante, apaisée et j'ai un nouvel objectif : penser, créer et donner vie mais en 3 dimensions.
Plusieurs vendredis se sont succédés depuis et me voilà donner vie à plusieurs projets, résidentiels et commerciaux. J'ai vu des clients heureux et d'autres pas. Peut-être qu'un nouvel espace de vie n'est pas toujours ce qu'il faut pour être bien. J'ai intégré le bien-être et le feng shui dans mes conceptions pour que mes clients renaissent de leurs cendres ou prennent un nouvel envol. Certains étaient encore plus déprimés, à cause des crédits ? Pas sûr, étant donné que quelques uns font partie des privilégiés de l'économie nationale. La roue a tourné et plusieurs parmi eux ont disparu et leurs réglements aussi.
Je me demande aujourd'hui ce que je voudrais encore faire mais je ne peux trouver de réponses. Je regrette la période où mes mots magiques faisaient disparaître les gens. Peut-être que je devrais chercher dans les objets de mon passé, allumer quleques bougies couleur pourpre et relire mes écrits avant minuit.
Je repense à mon professeur que j'applerai Albert, à Irène et à ce qu'ils ne sont pas devenus. Je repense au sac Furla rose pâle.
Une apparition dans l'abîme ? J'espère que ce sera sans serpent cette fois-ci. Chacun de son côté, ensemble ? Peut-être qu'ils ont besoin de quelque chose ou de quelqu'un ? Un chat couleur noir ou abricot ?
En attendant de penser plus sérieusement à tout cela, il est minuit passé, je regarde autour de moi, avant d'invoquer Morphée et de disparaitre dans mes songes nocturnes.
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