
Ebi
Hey moi c'est Ebi !
J'écris parce que c’est une de mes façons de mettre de l’ordre dans ma sensibilité débordante. J’aime les histoires sombres, le true crime, les émotions brutes, mais aussi les animés, les mondes imaginaires que je me crée quand la réalité me semble trop dure.
Bienvenue !
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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus
Œuvres
Anton est un lycéen ordinaire en apparence, notes correctes, cercle d'amis restreint, comportement irréprochable. Mais derrière son masque de normalité se cache une vérité plus sombre. Sociopathe, il ne ressent ni remords ni empathie, dissimulant avec brio ses pulsions. Il manipule, ment, joue avec son entourage. Jusqu'au jour où il croise la route d'Elias, un nouvel élève qui l'intrigue comme jamais auparavant... Méfiants, les deux se testent, se défient, puis se légitiment. Ce qui commence comme un jeu de manipulation devient une danse macabre où chacun cherche à prouver sa supériorité. Mais à force de jouer avec le feu, qui finira par se brûler en premier ?
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Défi
Il est 3h06 quand elle abandonne. Le sommeil ne viendra pas. Il ne vient plus vraiment depuis des semaines. Il semble parfois approcher, juste assez pour frôler son esprit avant de disparaître, comme un compagnon cruel. Elle reste là, les yeux ouverts dans le noir, figée dans un lit qui ressemble de plus en plus à une scène vide. Son corps est lourd et pourrait dormir. Mais sa tête, elle, tourne sans fin. Elle se lève doucement, enfile un pull trop grand qui garde encore une légère odeur de tabac froid. Pieds nus sur le parquet, elle traverse silencieusement l’appartement avec son chat à ses côtés. Dans le salon-atelier, la toile l’attend, blanche, inerte. Elle la regarde un instant, soupire, prend un pinceau... puis le repose. À quoi bon ? C’est toujours la même question. Qu’elle peigne ou pas, qu’elle crée ou pas, le monde tourne sans elle. L’impression d’être un détail flou dans un tableau immense, insignifiant. Elle prépare un café même à cette heure avancée. L’amertume du liquide lui brûle la gorge, mais au moins cela prouve qu’elle est encore là, présente dans ce corps fatigué par ses pensées incessantes. Elle ouvre son carnet où se trouvent des dessins inachevés, des croquis
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Défi
Ça ne fait pas de bruit. Ça ne hurle, et ne saigne pas. Mais ça détruit. Le Tako-Tsubo, cœur brisé, dit-on. Joli nom et jolie légende japonaise. Un piège à poulpe , où une jarre d’argile dont la forme bombée, piège l’animal sans le blesser. Et c’est exactement ça. Une douleur qui prend, qui garde et qui enferme, sans laisser de trace. C’était un de ces matins d’automne sans lumière, tout juste assez gris pour se fondre dans l’oubli. Un silence flottait dans l’air et puis un message. Quelques mots sans cris, sans gifles. Juste une phrase. Quelqu’un ne reviendrait plus. Et alors, mon cœur s’est recroquevillé. Pas comme dans les romans, pas en images. Mais littéralement, physiquement. Il s’est contracté, tordu, déformé, comme si une main invisible l’avait serré. J’ai senti un poids immense se poser sur ma poitrine. Pas un coup. Pas une flèche. Mais une pression, lente et continue. Comme si on voulait m’éteindre, sans me tuer. Comme si la vie devait rester, mais à genoux. Le souffle m’a manqué. Pas d’hyperventilation, pas de panique. Non. Juste un souffle qui s’efface. Une absence d’air. Et au milieu de cette lente asphyxie, une douleur pure et précise. Je me suis assis, ou peut-être e
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs
Pourquoi écrivez-vous ?
J'écris pour explorer mes pensées et émotions, et donner forme à ce qui bouillonne à l'intérieur de moi. Pour relater des moments, créer des mondes, ou chercher du sens dans des détails quotidiens. Un moyen de se déconnecter de la réalité.
Activité
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