Ici vous trouverez des poèmes au fil de mes humeurs...
Ils pourront être joyeux mais souvent tristes ou révoltés...

J'ai toujours voulu écrire de la fantasy... Voilà le début de mon histoire, imaginée justement pour le défi. Quel meilleur endroit pour ça ?
Dites-moi ce que vous pensez du début. Si ça colle je poursuivrai.

Je suis vide de tout, oubliée de moi Mon corps saigne de ce peu de nous, Mon cœur s'est damné comme un fou, abandonné de toi Amputée de mes sens, je brûle ton odeur Je perds la tête à cerner tes peurs Dans ma peau de bête, je pleure ma torpeur Perdue en conjectures, je suis lasse : Quoi ? Abandonner tout mon Être et faire l'impasse ? Mais la vie a ça de beau, qu'elle n'a nul besoin Ni de toi, ni de moi, ni d'aucun autre adjoint. Je mourrai, peut-être demain, mais l'arme au poing. Et si je veux continuer à chanter Qu'il pleuve ou qu'il vente, tu ne m'en empêcheras point. Mes pas se feront désormais sans toi. ©Wafa poème présenté au concours Poésies RATP 2022 Catégorie adultes (plus de 18 ans)

Ici, je partage avec vous ma création sur "l'ascension de la moutarde." "Graine de moutarde" Il était une fois une petite graine, tellement petite qu'on la voyait à peine. Cette petite graine qu'on appelait moutarde n'en pouvait plus d'être comparée à ses voisines des arbres du verger. De l'amande à la noix. De la pomme à l'abricot. Toutes les graines étaient au moins dix fois plus grandes. La moutarde s'en plaignit au mage du coin. — Monsieur le mage faites que je sois plus grande. Tout le monde me surpasse d'au moins une tête. Et j'en pleure et j'en pleure. Je suis toujours la dernière. Et j'en meurs et j'en meurs… — Mais non ma jolie, lui répondit le mage. Vous êtes comme Dieu vous a créée et vous êtes parfaite pour le dessein qu'il vous a alloué. — Comment puis-je être si parfaite si personne ne me dit ce que je dois faire ? Pleurnicha moutarde. — Vous n'avez pas à vous poser la question mon enfant. Le monde est ainsi fait des Créateurs qui savent et des créatures qui suivent. — Dites-moi alors qui dois-je suivre ? — Personne en particulier, juste votre destinée… — Et qui est ma destinée ? — Quelle est-elle, serait plus judicieux. Ah ça, si je le savais… — Et qui saurait ? — Le

Vecteur cupidon Certains diront que l'amour n'est pas tangible. C'est une émotion que personne ne peut toucher. Elle ne se comprend qu'après son extinction. On pleure d'avoir aimé car le cœur est en peine, la vie se vide et la tête ne suit plus. Quand tout n'est plus réflexions mathématiques, on devient aussitôt poète et on tique sur toutes les madeleines sonores. Ces mélodies qui nous touchent au point de nous percer le myocarde d'une pointe de compas. Ma pensée réfute alors toute thèse, se joue des antithèses et fuit la synthèse. Car plus que tout, il faut rester dans cet état d'amour sans fin. Le deuil ne franchira pas mon Seuil. Je suis une loque humaine, cachée aux autres loques de peur d'être jugée. Je mets mon masque zen à chaque sortie. La cour applaudit mes vertus et moi, me pavane. Ma queue ne passe plus les portes de mon égo. Je me perds dans les méandres de cette puissance feinte. Je suis surhumain car ne mouille plus mes draps, mes taies ou je ne sais quoi... Cupidon ne passera plus par moi. Son vecteur ne trouvera plus mon cœur. Le point d'application sera ailleurs. Sa direction, je m'en fiche. Je ne serai plus un des extrema du segment passion. Son sens m'intéresse e

"Dans ma nuit" Dans ma nuit, Morphée est un ami qui ne dit mot. Il me plonge dans des contrées lointaines aux silences assourdissants, aux amours flamboyantes et aux ténèbres étouffantes. Il m'arrive d'y vivre des histoires de princes charmants. Je les conte le lendemain dans des romans. Ils ont pour visages d'anciens amants que les années ont placés au firmament. À y regarder pourtant, ils n'ont du bonheur que mon imagination. J'y vois des fois des démons qui en veulent à ma pudeur ou à mon peu de raison. Je les jette dans des vers aux poèmes sans queue ni tête. Je les plonge dans des huiles chaudes aux remous des méandres pour les distiller ensuite et en récupérer les essences. Un parfum subtil et tendre. Le méchant n'est pas toujours celui qu'on pense. Et puis dans mes cauchemars, il y a les silences. Les souffrances des années sous le tapis de l'ignorance. Ils hantent mes nuits, se couchent dans mon lit. Me privent de sommeil jusqu'à l'insomnie. Ces silences d'or dans un autre monde ne valent plus rien dans ma sphère profonde. Dans mes nuits il y a Morphée qui gît, dans un pré vert. Vert d'espoir dans le noir. ©Wafa 06/05/22

Échanges d'écrits en prose et en vers entre deux amoureux, Taline et Vianney, qui refusent d'oser aimer...
Extraits d'une nouvelle qui verra le jour, un jour peut-être, si j'arrive à mettre mes idées en ordre.

Un petit texte sur la grossophobie... Entre humour et colère... Mais je ne me prends pas la tête... À lire au nième degré

L'absolu Mon cœur ceigne* le peu de moi Il me confine dans la désolation Entourée de ma torpeur en émoi Je me brise au mur de l'absolution Des mots trop obsolètes Leur obsolescence est programmée Le français n'est plus en usage Parlons simple pour tous les usagers Mais je me fiche des mots usités Je me fiche du qu'en dira-t-on Je n'ai plus envie de me taire Laissez-moi hurler ma peine Je ne veux pas compter syllabes Je ne veux pas conter fleurette Je veux juste pleurer mon désespoir Car je suis toujours au point départ Laissez-moi vivre ma peine Au grand jour si ça me chante Laissez-moi chanter ballade À tue-tête, même en balade. Je veux vivre mais me replie Je veux vivre mais je me perds Je voudrais vivre d'amour véritable L'absolu de toute vie sur Terre. ©Wafa 31/05/22 * Licence poétique : conjugué ainsi pour la sonorité de "saigner" avec la signification de "ceindre".

Euhhhh un défi apothéose des couleurs...
Je crois que je suis complètement hors champ, sujet ou tout autre...
Bon, je l'ai écrit, je partage

"Noyée" Je me suis noyée Vous ne me croyez ? Seriez-vous déshumanisés ? L'enfant que vous fûtes Serait-il enterré ? Donc que dis-je ? Ah noyée Laissez-moi vous conter Fleurette à l'aveuglette Donc fermez les yeux Et lisez Un malaise ! Où donc ? Ne savez-vous pas lire les yeux fermés ? Mais où suis-je tombée ? Même les taupes Verraient plus clair Et avanceraient. Je me suis donc bien noyée Dans mon verre de lait Demi-écrémé Je rêvassai Oui ça m'arrive Bien plus souvent que vous ne le croyez Revenons donc à nos moutons Que je vais aller compter... Mais je ne vais rien leur conter Ils n'y comprennent rien À mes pseudo-disneys. Alors dans mon verre de lait Lactasé Kesako ? Seuls les intolérants comprendraient... Je me suis noyée... Et d'un mot D'un seul Je vous ai entraînés Dans ces vers pleins d'absurdités. Bienvenue dans mon univers ! ©Wafa mai 2022

Défi sur la guerre