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Gus delacho

Défi
Gus delacho
Vincent n'est pas un garçon très mondain ni très aimable. À vrai dire, il est même bon pour ces interlocuteurs de ne pas trop le titiller.
Ce qu'il aime ? Les oiseaux, les Montagnes, les océans. Mais pour ces vacances, ces parents ont décidé à sa place la destination de villégiature...
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Gus delacho
Hâte d'avoir vos retours sur cette petite nouvelle !
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Gus delacho
Cette expression enfantine et maladroite toucha le cœur de Vincent. Si seulement tout était si simple : Un monde binaire, avec des méchants pour unir les gentils. Qu’ Émile n'eut encore l'âge d'avoir conscience du conflit prouvait sans doute que l'enfance possédait cette force de ne percevoir les souffrances du monde, et donc ces propres souffrances. En période de guerre, la naïveté était un trésor.
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Gus delacho
Les premières ébauches d'un texte que je désirais vous proposer. Hâte d'avoir vos retours.
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Gus delacho
J'ai voulu, sur un coup de texte, raconter la traversée du désert que chaque écrivain en herbe traverse. Le doute démange le cœur. Il est parfois mortel de s'éloigner de l'écriture car on prend toujours le risque de ne jamais y revenir.
Que ce texte soit aussi l'occasion d'avoir vos témoignages !
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Gus delacho
Depuis quelque temps, ma plume m'a glissé des mains. Je n'ai plus usé d'un seul stylo, ni d'un seul clavier. J'ai rougi de mes quelques gribouillages du temps où je me voyais déjà écrivain, et j'ai tout rangé dans un carton, en me répétant que j'avais eu tort d'essayer. Je ne savais plus pourquoi écrire. Après tout, à quoi cela servait-il vraiment, aujourd'hui ? À faire ce que la terrifiante IA est capable de faire à ma place, en mieux et plus rapidement ? À raconter des histoires qui ne parlent qu'à moi ? À m'investir dans de stupides écrits, lesquels, je le sais, ne seront jamais vraiment aboutis ? J'ai traversé une période obscure où les préoccupations quotidiennes m'ont empêché d'entretenir ma passion pour la création. Du jour au lendemain, tout a disparu. Mes idées, mes mondes imaginaires et mes projets avaient pris fin. La dictature de la rapidité qu'impose la vie citadine m'a transformé en robot, bon uniquement à en faire tourner d'autres pour créer de la valeur. Je n'avais plus le droit de prendre le temps. Mais en revenant au travail, j'ai retrouvé, sur mon bureau, deux feuilles de brouillon. Deux feuilles sur lesquelles j'avais auparavant écrit une petite scène. Lorsque l
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Gus delacho
Alors, ça y est ? C'est la fin de l'aventure ? L'histoire aura duré quelques milliers d'années, c'est pas si mal finalement. Les écrivains n'ont qu'à ranger leurs armes, les journalistes n'ont plus qu'à faire taire leur plume. Car oui, écrire est fastidieux, long et la concurrence semble bien plus efficace. En quelques clics, il est possible d'accéder à ces robots à qui il nous suffit de donner quelques éléments pour qu'ils rédigent à notre place. Si ça me fait peur ? Oui. Parce que nous risquons tous de finir par lui déléguer notre amour de l'écriture. Moi le premier, lorsqu'il s'agit de rédiger un article, je me demande pourquoi je ne demande pas à une IA de le faire à ma place : après tout, elle le ferait tout aussi bien et sans efforts ! Alors je sais, on me traitera de réactionnaire, de nostalgique. Mais je n'aime pas du tout ce que le monde nous prépare. Petit à petit, chacun trouvera dans ces outils qui évoluent à une croissance exponentielle, un moyen d'enlever ce qui fait que l'humanité est l'humanité. Comment savoir si ce journal que tu lis n'est pas, en partie, rédigé par un robot ? Et ce livre ? Et le scénario de ce film ? Et les paroles, l'air de cette musique ? La cré
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Gus delacho
Ces histoires qui ne vont jamais loin. Celle que l'on commence a écrire, sans trop en connaître le destin. Ces personnages prennent vie dans notre esprit, aussi vite que sur notre ordinateur. Nous les aimons. Petit à petit nous nous convainquons de la pertinence de leur existence. Alors on les écrits. Puis on relit. La première fois, on se dit que des améliorations feront de cette œuvre un roman de génie. Alors, on considère utile de s'y investir. La passion est à son apothéose, l'histoire nous obsède. On se fait violence pour quitter nos personnages lorsque notre emploi du temps nous l'impose. La deuxième, on ne sais plus trop. Les idées vont dans tout les sens, notre improvisation nous mène dans un cul-de-sac, mais les encouragements autour parviennent à nous pousser à avancer. On est pas assez organisé dans notre travail pour savoir où on va mais qu'importe, on cherche juste à y aller. La troisième, on constate la démesure de notre emballement. On s'est raconté des histoires. Avec le recule, on note la médiocrité de notre récit. Et puis on ne sait plus où on va. Alors voilà, Hélène, je ne sais pas encore si tu va survivre, ni si t'es amis et toi allez vous revoir un jour. Rémi,
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Gus delacho
Trop penser. Souffrir de ce que l'on appel des "pensées intrusives". Ce texte sans prétention tente, avec dérision, de parler de ces voix dans la têtes qui sont parfois douloureuses.
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Gus delacho
Et pourtant, malgré les périodes de doutes et les moment ou je remets en questions mon goûts pour l'écriture, malgré ces périodes ou je me dis " j'étais con, je dois lâcher l'affaire. Malgré toutes ces fois ou faire tomber aux oubliettes mes quelques petites épaves et brouillons semblent plus qu'urgent. Malgré ces jours ou il me semblait évident de maudire les étudiants qui se prennent pour n'importe qui en écrivant des textes mauvais et destiné à n'être lu que par trois illustres inconnus. Malgré le manque de courage, celui ou les idées nous semblaient bonnes mais nous paraissent désormais interminables. Malgré parfois la conviction d'être terriblement mauvais. Malgré tout ça, me revient, lorsque que je remet mon nez dedans, ce désir d'écrire. Lui qui m'a parfois semblé si loin. La passion s'entretient, elle part et elle revient, c'est à ne rien y comprendre.
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Gus delacho
Aujourd'hui, j'ai eu envie d'écrire. J'ai eu envie de penser à cette voisine qui, dans une colère désespérée, hurle sur son mari au téléphone. Le coffre du Scénic est ouvert, des valises y sont jetées. La scène est violente. Je n'ai pas l'image, juste le son. Un enfant me dévoilera sa présence en posant une question naïve, simple, précieuse : "Le manteau bleu, je le mets dans ce sac ?" À sa voix, je devine qu'il ne doit pas avoir plus de 6 ou 7 ans. Celle-ci constitue un contraste violent face aux propos tenus par sa maman. L'homme que sa mère traite de "connard", c'est son papa. L'enfant ne comprend pas ce qui se joue devant ses yeux. Il ne sait pas qu'il est témoin d'un malheureux spectacle qui durera sans doute toute une vie. Il en sera la victime. Il ne le sait pas encore. Alors, pour lui, j'ai eu envie d'écrire. J'ai eu envie de penser à ce garçon qui, au cours d'une discussion de groupe, à repondu à la question que l'on se posait tous : Non, l'armure qu'il porte à la jambe droite n'est pas le résultat d'une simple foulure faite lors d'un match de football. Mais il sourit assez pour ne faire croire que ce n'est pas si grave. "Une Tumeur", finit-il par nous dire. Elle ne guérir
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Défi
Gus delacho
« Tant que tu ne vides pas ton âme de ce qui te tourmente, tu ne pourra jamais la remplir de tout ce qui te rend heureux » Antoine de Saint Exupéry
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