Cette nouvelle est une libre interprétation du tableau de Francisco de Goya y Lucientes, intitulé "La Boda" (Le Mariage). Il s'agit d'une peinture réalisée par l'artiste en 1792 pour faire partie de la septième série de cartons de tapisserie destinés au bureau du roi Charles IV dans le palais de l'Escurial.

Première partie : Beau mariage

Clara, joli minois et désir d'ascension sociale, est une fausse ingénue de dix-huit ans qui a su se faire désirer d'un parvenu de sa commune de Santillana del Mar, en Cantabrie. Le marié, bien plus âgé qu'elle, est un négociant d'origine cubaine. Le jour des noces est arrivé et le père de la mariée, meunier de son état, sa fille et le village, par l'intermédiaire du narrateur, nous font part de leurs réflexions.

Deuxième partie : Grandeur

Quelques mois plus tard, en l'absence du mari, retenu aux Indes, Doña Clara donne pour ses dix-neuf ans une somptueuse fête d'anniversaire. Le parrain de la mariée nous fait assister à la réception, ne nous épargnant rien du plantureux banquet qui est donné, du bal qui suit et du feu d'artifice qui clôture la soirée.

Troisième partie : Décadence

Son parrain critique le train de vie excessif et ostentatoire de Doña Clara, lui prédit de prochains déboires conjugaux et pronostique une naissance prochaine pour tenter d'asseoir la vie du couple, sans toutefois voir dans ce recours une bonne solution, car une difficulté au moins se présente. Le bébé, risque de souffrir du racisme régnant. Cela se vérifie au point que le curé lui refuse le baptême. Le père décide alors de revenir à sa religion primitive cubaine, la santería, et de consacrer son fils à Chango, un de ses dieux. C'est alors que l'Inquisition entre en scène et va provoquer la ruine de la famille...