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Lefeuvre

Je suis friand des ateliers d'écriture, plus porté sur des textes courts que sur l'écriture d'un roman. J'ai besoin de contrainte et j'éprouve des difficultés à prendre l'initiative seul d'écrire.

J'ai eu l'opportunité d'écrire un ouvrage professionnel il y a des années, le début comme la fin avaient été difficiles: par où commencer entre trop d'idées traversant la tête et à la fin le labeur de la relecture, la réécriture inlassable dont je me lassais.

Les amis et collègues me disent que j'ai une manière personnelle de rédiger les mails avec un style incitant à la curiosité sans être aguicheur.

A une époque, je n'écrivais que sur des cahiers avec un sylo-plume, j'utilisais une application de recpnnaissance vocale et des corrections étaient nombreuses et nécessaires avec beaucoup de contre-sens. Finalement après un pause par manque d'inspiration, je me suis mis à saisir directement sur l'ordinateur et cela me convient même je n'écris qu'avec deux doigts.

26
œuvres
24
défis réussis
64
"J'aime" reçus

Œuvres

Lefeuvre
Un chemin en Bretagne le long de la côte, de sa description aux rencontres qui s'y déroulent, un monde émerge.
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Défi
Lefeuvre

Nous étions en week-end d'observation des oiseaux en Vendée à l'invitation d'un ornithologue amateur et éclairé en possession d'un pied à terre dans la région. Nouus avions terminé à la tombée du jour et j'étais passé à l'hôtel pour une demi-heure. J'avais regardé sur le GPS de mon smartphone et 16 minutes à pied étaient indiquées pour rejoindre le restaurant choisi pour le groupe. J'aurai pu facilement m'endormir après une journée debout, avec les jumelles tirant sur le cou et la longue vue sollicitant mes lombaires et un peu de fatigue. Nonobstant, j'étais déterminé à y aller à pied pour des raisons plus ou moins précises, d'autres particpants du groupe avaient annoncé qu'il iraient à pied et puis prendre la voiture pour 5 minutes après avoir profité de la nature, autant la préserver par l'abstinence de prendre le volant.
J'ai regardé la bonne direction, cela semblait à première vue simple, tout droit de mon point de départ au point d'arrivée.
J'ai pensé qu'avec l'échauffement, je devrai sentir mes raideurs fondrent. A un carrefour giratoire, j'ai vu une pancarte sur la droite, machinalement j'ai tourné.
Au bout d'un quart d'heure, je commençais à me dire, les lumières la-bas, c'est certainement le restaurant et à chaque poursuite de marche, le but n'étais pas atteint.
Alain m'a téléphoné s'inquiétant de mon retard et je lui ai dit, oh, j'aurai un peu de retard, mais j'arrive.
Un moment, j'ai été surpris d'entendre les vagues de la mer sur ma gauche et non devant. Bon, c'est tout droit, je continue.
Je commençais à m'étonner du trajet plus long que prévu. Dans la pression qui montait, j'ai chié sur le bord de la route. J'ai enlevé mon anorak car je commençais à suer et j'étais surpris de la distance parcourue et que le restaurant n'était toujours pas en vue. J'étais un peu malade et j'étais ennuyé de risquer de refroidir un peu plus ma gorge déjà inflammée.
Alain me retéléphone une fois et je le rassure. Je vois passer la pancarte de fin de la commune et je m'interroge. Je regarde mon GPS et je réalise que je suis sur un trajet qui ne mène pas du tout au restaurant et qu'il me reste 25 minutes pour y parvenir. Je suis les indications sur l'écran, j'oblique sur la gauche et je me retrouve sur une chemin de bord de mer non éclairé, sinon par la lune. Le chemin, je le vérifierai le lendemain, car nous y sommes passés en groupe pour observer les oiseaux !
Assez praticable, le cheminement s'est simplifié quand j'ai compris que d'un côté, il y avait du sable et de l'autre une plateforme en bois légèrement surélevée sur laquelle j'ai parfois buté sans chuter ni me tordre la cheville.
Au loin, je voyais des lumières avec des réverbères et des couleurs. La nuit, ce n'est pas simple d'estimer les distances et je vérifiait que je m'en approchais manifestement et pourtant, les lumières étaient lointaines finalement. J'entendais les vagues proches sur ma droite sans les voir.
J'ai vérifié sur l'écran de mon GPS que je me rapprochais. Mais que c'était long. Je marchais le plus rapidement que je pouvais.
Alain, me retéléphone et je lui dis, je suis pas loin, je vois le restaurant et ses lumières à 2 ou 300 mètres. J'arrive ! Il me dit qu'ils commandent les apéritifs et que la commande n'est pas encore faite. Pour ma part, je précise ce sera une pièce du boucher cuisson bleue.
Je reconnais que ces derniers 100 mètres étaient plus nombreux qu'estimés et j'avais les pieds lourds.
Je commence à apercevoir des voitures garées et des lampadaires, les couleurs dans un batiment. Et je vois le nom du restaurant, difficile pour moi d'accélérer, je suis à la vitesse maximum possible.
Je monte les marches qui mènent manifestement au retaurant et je retrouve le groupe. J'ai eu droit à un accueil agréable avec des questions. Mais qu'est ce que tu as fait pour arriver à cette heure ? Tu t'es endormi ? La commande avait été reccueillie et j'avais juste une heure de retard pour un trajet prévu de 16 minutes .... Pas très à l'aise avec la transpiration, ma respiration s'est ralentie et j'ai profité des échanges avec les autres membres du groupe ainsi que du menu spécial groupe qui avait été réservé. Un groupe de musiciens jouaient des airs très variés, l'ambiance était bonne et j'ai pensé à demander à une personne que je savais dormir dans le même hôtel que moi si elle était en voiture et d'accord pour ramener. Le retour fut beaucoup plus reposant. J'avais réalisé ma partie de sport du jour.
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Défi
Lefeuvre

Mon totem est un animal, un oiseau marin nicheur en un seul lieu de Bretagne pour la France.
De grande envergure, environ 170-190 centimètres, il est blanc avec des ailes longues et étroites dont l'extrémité est noire. Il est élégant avec un corps allongé très fin de 85 à 97 centimètres. La comparaison peut paraître triviale, il a la sihouette du Concorde au cours de son vol. Si par vent léger, ses battements sont amples et réguliers, par vent fort, il plane et suit l'onde des grandes vagues de l'atlantique. Cette forme est déjà une caractéristique forte et la plus spectaculaire consiste en son mode pêche qui lui vaut la première partie de son nom, car il plonge spectaculairement de 10 à 40 mètres de hauteur en piqué, les ailes en arrière et nage sous l'eau pour attraper ses proies. Les anciens lui attribuaient un comportement irraisonnable alors qu'il est judicieux et d'une maitrise remarquable. Il est grégaire, autrement dit, il vit en colonies même si des individus peuvent se déplacer seuls, les rassemblements au dessus d'un banc de poissons, appelé "pêcheries" sont un spectacle avec des dizaines de ses semblables à plonger d'une grande hauteur pour se précipiter le bec dans l'eau où il disparait quelques minutes pour se nourrir. Il a la capacité de parcourir de très longues distances pour se nourrir.
Depuis la sortie de son oeuf, il devient adulte au cours de 5 années au cours desquelles il évolue d'un plumage gris-brun à ce blanc immaculé avec juste une pointe de noir. Il faut ajouter que la tête des adultes est beige durant la période de la nidation.
Le voir, rarement près des côtes, reste à chaque fois pour moi une émotion, une identification, du bonheur.
Qu'il soit au sol dans la colonie des Sept Iles, posé dans l'eau ou en vol, il soulève en moi des contractions du ventre, son vue est un moment suspendu et son image est mon totem.
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

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Listes

Avec Comme des mouches... [Terminé, yessssss !], QUELQUE CHOSE D'UN OEUF, Dieu sulfate la terre, Le fil, Un mauvais Dieu - Réponse à "Le jeu des micronouvelles - Semaine 103"...
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