
Lefeuvre
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Un chemin en Bretagne le long de la côte, de sa description aux rencontres qui s'y déroulent, un monde émerge.
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Nous étions en week-end d'observation des oiseaux en Vendée à l'invitation d'un ornithologue amateur et éclairé en possession d'un pied à terre dans la région. Nouus avions terminé à la tombée du jour et j'étais passé à l'hôtel pour une demi-heure. J'avais regardé sur le GPS de mon smartphone et 16 minutes à pied étaient indiquées pour rejoindre le restaurant choisi pour le groupe. J'aurai pu facilement m'endormir après une journée debout, avec les jumelles tirant sur le cou et la longue vue sollicitant mes lombaires et un peu de fatigue. Nonobstant, j'étais déterminé à y aller à pied pour des raisons plus ou moins précises, d'autres particpants du groupe avaient annoncé qu'il iraient à pied et puis prendre la voiture pour 5 minutes après avoir profité de la nature, autant la préserver par l'abstinence de prendre le volant.
J'ai regardé la bonne direction, cela semblait à première vue simple, tout droit de mon point de départ au point d'arrivée.
J'ai pensé qu'avec l'échauffement, je devrai sentir mes raideurs fondrent. A un carrefour giratoire, j'ai vu une pancarte sur la droite, machinalement j'ai tourné.
Au bout d'un quart d'heure, je commençais à me dire, les lumières la-bas, c'est certainement le restaurant et à chaque poursuite de marche, le but n'étais pas atteint.
Alain m'a téléphoné s'inquiétant de mon retard et je lui ai dit, oh, j'aurai un peu de retard, mais j'arrive.
Un moment, j'ai été surpris d'entendre les vagues de la mer sur ma gauche et non devant. Bon, c'est tout droit, je continue.
Je commençais à m'étonner du trajet plus long que prévu. Dans la pression qui montait, j'ai chié sur le bord de la route. J'ai enlevé mon anorak car je commençais à suer et j'étais surpris de la distance parcourue et que le restaurant n'était toujours pas en vue. J'étais un peu malade et j'étais ennuyé de risquer de refroidir un peu plus ma gorge déjà inflammée.
Alain me retéléphone une fois et je le rassure. Je vois passer la pancarte de fin de la commune et je m'interroge. Je regarde mon GPS et je réalise que je suis sur un trajet qui ne mène pas du tout au restaurant et qu'il me reste 25 minutes pour y parvenir. Je suis les indications sur l'écran, j'oblique sur la gauche et je me retrouve sur une chemin de bord de mer non éclairé, sinon par la lune. Le chemin, je le vérifierai le lendemain, car nous y sommes passés en groupe pour observer les oiseaux !
Assez praticable, le cheminement s'est simplifié quand j'ai compris que d'un côté, il y avait du sable et de l'autre une plateforme en bois légèrement surélevée sur laquelle j'ai parfois buté sans chuter ni me tordre la cheville.
Au loin, je voyais des lumières avec des réverbères et des couleurs. La nuit, ce n'est pas simple d'estimer les distances et je vérifiait que je m'en approchais manifestement et pourtant, les lumières étaient lointaines finalement. J'entendais les vagues proches sur ma droite sans les voir.
J'ai vérifié sur l'écran de mon GPS que je me rapprochais. Mais que c'était long. Je marchais le plus rapidement que je pouvais.
Alain, me retéléphone et je lui dis, je suis pas loin, je vois le restaurant et ses lumières à 2 ou 300 mètres. J'arrive ! Il me dit qu'ils commandent les apéritifs et que la commande n'est pas encore faite. Pour ma part, je précise ce sera une pièce du boucher cuisson bleue.
Je reconnais que ces derniers 100 mètres étaient plus nombreux qu'estimés et j'avais les pieds lourds.
Je commence à apercevoir des voitures garées et des lampadaires, les couleurs dans un batiment. Et je vois le nom du restaurant, difficile pour moi d'accélérer, je suis à la vitesse maximum possible.
Je monte les marches qui mènent manifestement au retaurant et je retrouve le groupe. J'ai eu droit à un accueil agréable avec des questions. Mais qu'est ce que tu as fait pour arriver à cette heure ? Tu t'es endormi ? La commande avait été reccueillie et j'avais juste une heure de retard pour un trajet prévu de 16 minutes .... Pas très à l'aise avec la transpiration, ma respiration s'est ralentie et j'ai profité des échanges avec les autres membres du groupe ainsi que du menu spécial groupe qui avait été réservé. Un groupe de musiciens jouaient des airs très variés, l'ambiance était bonne et j'ai pensé à demander à une personne que je savais dormir dans le même hôtel que moi si elle était en voiture et d'accord pour ramener. Le retour fut beaucoup plus reposant. J'avais réalisé ma partie de sport du jour.
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Mon totem est un animal, un oiseau marin nicheur en un seul lieu de Bretagne pour la France.
De grande envergure, environ 170-190 centimètres, il est blanc avec des ailes longues et étroites dont l'extrémité est noire. Il est élégant avec un corps allongé très fin de 85 à 97 centimètres. La comparaison peut paraître triviale, il a la sihouette du Concorde au cours de son vol. Si par vent léger, ses battements sont amples et réguliers, par vent fort, il plane et suit l'onde des grandes vagues de l'atlantique. Cette forme est déjà une caractéristique forte et la plus spectaculaire consiste en son mode pêche qui lui vaut la première partie de son nom, car il plonge spectaculairement de 10 à 40 mètres de hauteur en piqué, les ailes en arrière et nage sous l'eau pour attraper ses proies. Les anciens lui attribuaient un comportement irraisonnable alors qu'il est judicieux et d'une maitrise remarquable. Il est grégaire, autrement dit, il vit en colonies même si des individus peuvent se déplacer seuls, les rassemblements au dessus d'un banc de poissons, appelé "pêcheries" sont un spectacle avec des dizaines de ses semblables à plonger d'une grande hauteur pour se précipiter le bec dans l'eau où il disparait quelques minutes pour se nourrir. Il a la capacité de parcourir de très longues distances pour se nourrir.
Depuis la sortie de son oeuf, il devient adulte au cours de 5 années au cours desquelles il évolue d'un plumage gris-brun à ce blanc immaculé avec juste une pointe de noir. Il faut ajouter que la tête des adultes est beige durant la période de la nidation.
Le voir, rarement près des côtes, reste à chaque fois pour moi une émotion, une identification, du bonheur.
Qu'il soit au sol dans la colonie des Sept Iles, posé dans l'eau ou en vol, il soulève en moi des contractions du ventre, son vue est un moment suspendu et son image est mon totem.
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J'ai eu un temps de prise de conscience suite à la lecture d'un article de presse. La terre, ses continents sont des terres peuplées au sein de pays dont la culture et les modes de vie sont extrêmement variés. J'ai eu une vision, mes mains sur fond bleu avec tous les pays du monde.
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Mesdames, Messieurs les juges, Monsieur le Procureur, je viens devant vous apporter des éléments qui ne me semblent pas avoir été pris en compte depuis le début de ce procès. Mon client est connu pour sa non-violence et je dispose de nombreuses déclarations de témoins prêts à venir devant ce tribunal pour témoigner.
De fait vous avez vu des photos largement exploitées qui donne une vision dramatique de l'état d'un chat après une altercation sauvage et nous sommes d'accord sur ce point. Mon client est l'acccusé alors qu'il est la victime de cette sordide affaire.
Au mois d'août 2019, mon client rentre chez lui avec un copain alors qu'il est resté absent durant deux jours. Il avait pourvu aux besoins alimentaires et sanitaires du chat pour préparer son absence.
La porte à peine ouverte, des cris et miaulements déchirants l'ont surpris sans l'alerter sur l'état de l'animal. Perché sur une table, celui-ci a sauté au visage de mon client toutes griffes dehors. Il n'avait jamais eu ce comportement, alors que mon client s'absente souvent durant deux ou trois jours. Mon client est agressé par les griffes qui s'enfoncent dans son cuir chevelu et ses joues, heureusement que les yeux ne sont pas concernés, sinon, je n'ose vous laisser imaginer les suites d'un tel drame. Mon client délicatement interpelle le chat agressif en l'appelant par son nom et lui dit "bonjour, je suis revenu, je suis content de te revoir mais là tu me fais du mal". Avouez que ces mots sont d'une douceur incomparable face au saut belliqueux de son animal de compagnie.
Imaginez la réaction de son ami qui l'accompagne face à cette situation extrèmement difficile à voir. Lui-même a peur des chats et donne une tape sur le côté du chat pour le faire tomber. Celui-ci est tellement bien croché qu'il est à peine déstabilisé par ce mouvement excécuté pour protéger son ami et sans occasionner quelconque dommages au chat. Mon client secoue la tête pour tenter de se débarrasser de la bête, mais c'est en vain. Il l'attrappe par le corps, ce qui augmente la pression des griffes enfoncées profondément sur son visage et il abandonne.
L'ami a une idée géniale de trouver une conserve de nourriture spéciale pour chat, l'ouvre et la tend vers l'animal sans doute affamé. Las, il abandonne sa proie et saute sur la boite, la rate et passe par la fenêtre ouverte et s'empale sur une grille de bordure de la cour de l'immauble où réside mon client.
Ce n'est même pas de la légitime défense dans cette situation, c'est le suicide d'un chat, réalisant sans doute qu'il agresse son maître par une grossière erreur et que sa culpabilité est énorme. Imaginez cet animal de compagnie caliné, entretenu, nourri avec une somme de bienveillance qui découvre les coulures de sang sur le visage de son maître adoré. Ce concours de circonstances est tragique et imaginez aussi la sombre culpabilité qui s'est abbatue sur mon client et son ami depuis cet accident abominable.
Il est à prende en compte la douleur de ce chat empalé, désarticulé, explosé d'autant que l'appartement de mon client est au 8e étage. Généralement un chat a la capacité en l'air de parvenir à anticiper sa chute sur ses quatre pattes, ce qu'il a réussi à cette occasion, par contre le point de chute était constitué de pics en métal dressés vers le ciel et espacés de moins de dix centimètres. Ce fut effroyable pour tous les protagonistes de ce monstrueux épisode de la fin de vie d'un chat dont la vie avait été tout à fait honorable.
Je vous laisse formuler la morale de cette histoire et je m'étonne encore que mon client puisse être accusé par de perfides langues de voisines d'être l'assassin de son propre animal fétiche.
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Je souhaite vous parler d'une mienne aventure dont je ne suis pas complètement remis aujourdhui. Avant-hier, j'étais invité à une soirée - film chez des amisqui m'avait juste précisé que nous serions une quinzaine.
L'automne est propice à ces invitations festives alors que les journées sont courtes et la météo grise et fraîche.
Mes enfants sont adultes et je vis en célibataire sans notion précise des fêtes et des vacances scolaires.
Quelle fut ma surprise dès l'entrée de la maison de mes amis de l'ambiance, la décoration, leur habillement, tout pour me rappelé soudainement que nous sommes au temps d'Haloowen, àl'heure où les magasins commencent leurs décorations de Noël.
Toute leur pièce du rez de chaussée était sur le même ton d'orange et de noir avec des chapeaux et des tuniques distribuées aux invités pour être dans le ton de la soirée.
Je n'étais pas dans les premiers, ni dans les derniers, de quoi me rendre compte de la montée en ambiance de la soirée.
Sur une table des plats présentaient un buffet avec de nombreux choix de concombre au yaourt, de viande froide avec principalement de la nourriture facile à attraper et manger avec la main.
Je pensais que ce genre de fête étaient le choix d'enfants et d'aloescent et je reconnaissais bien mes amis et leur sens du divertissement convivial.
Les visages connus rejoints pour des conversation ponctuées des jeux proposés par nos hôtes ont été mes guides durant la soirée durant laquelle, je me suis bien amusé.
S'il vous arrive pareille aventure, bonne chance à vous pour en profiter.
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Nous sommes en pension en 1924 dans un pensionnat des Ardennes, mes parents étaient occupés aux champs et ne se sentaient pas capables de me guider dans mes lessons. Ils avaient donc décidé que je serai mieux en pension. Pour ma part, je ne savais pas bien quel était mon choix intime. Toujours est-il que notre prof de français et la pricipale d'éducation étaient de vraies peaux de vaches, sans doute persuadées que nous étions là pour notre désobéissance.
La principale d'éducation, je reconnais pour y avoir participé, après avoir fêté Halowween à notre manière avec cris et maquillages, nous avions transformé notre pensionnat en château de gnomes et de fantômes avec surprises et peurs garanties. Elle nous annonça : vérification des ongles. Nous mîmes nos mains en couronne sur une table et l'un cria : "tous pour un, un pour tous" à la stupeur de la seule adulte présente.
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sJ'avais choisi cette musique pour une séquence filmée de 4 minutes avec les différents plans suivants qui se déroulent au liban : plan large sur les quatre hommes attachées à des poteaux et à 10 mètres les 12 soldats en uniforme stricts, alignés, leur arme au repos. Puis plans américains successifs sur chacun des condamnés avec un flot de flash back sur leur vie personnelle et de combattant avant de se préparer à tirer puis faire feu dans un écran de fumée auquel succède le silence.
Le premier plan est solemnel et figé, légèrement surélevé pour englober l'ensemble des personnages de la scène dans un balayage débutant sur les soldats puis l'espace vide avant de voir le groupe des condamnés pour y rester fixe un temps de 4 secondes. Les premiers sont vus de dos, en uniforme, leur arme bien visible et casqués. Les seconds sont en vêtements de ville salis par la torture, ensanglantés, déchirés. Leur visage est lumineux, légèrement tourné vers le ciel que l'on devine gris. Ils sont sereins, calmes, les yeux droit devant et déterminés. La musique est pompeuse et nostalgique avec des cuivres, 50 secondes.
La seconde séquence nostalgique est une succession de scènes en fondu enchainé de leurs activités professionnelles, leurs places dans le groupe familial et leurs actions accomplies de résitance individuellement et collectivement. Cette séquence est traversée de la joie de vivre où rien n'est figé. le mouvement sans être trépidant est dynamique. Les quatre condamnés doivent être reconnus dans cette succession de courts moments significatifs. Un gros plan sur les quatre visages alterne avec les images de chacun. La musique est enjouée et joue le fil conducteur de ces évocations de la vie des quatre. Les cordes sur fond de cuivre de mouvements rythmés et amples, 3 minutes.
Ensuite, plan sur les soldats de face leur arme prête à tirer et le coup de feu avec un panache de fumée qui prend toute l'image puis le silence sur l'image persistante. Pas de retour sur les condamnés à terre, 11 secondes.
L'ensemble est en noir et blanc pour l'événement en cours et les images de souvenirs sont en couleur.
La musique est "Beirut" jouée par le groupe The Akara. Il faudra penser au droits d'auteur et de diffusion de cette musique auprès de la SACEM.
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Ils nous ont installé sur des fauteuils en gradin et nous ont rappelé les règles habituelles : pas de conversation avec les voisins, silence absolu pour la prise de son, les yeux fixés sur la cible et pas de mouvements ni du corps, ni de la tête. Pour les yeux éviter les clignements et pour la bouche éviter les toux et baillements.
Nous avions été convoqués à 14h comme usuellement et mis à part quelsue retardataires, l'ensemble des participants étaient à l'heure et ils avaient été rapidement dirigés vers la place qui leur était attribuée. Tout le personnel portait un t-shirt et un pantalon slim noir avec des lunettes de csoleil et une casquette couvrante noire. En fait, c'était des blacks, enfin, hormis ceux qui donnaient des ordres et semblaient des genre de coordinateurs, ceux-là étaient des blancs, mais habillé en noir aussi.
Il y a vait un changement dans le studio dont la couleur était noire mat, ils avaient placé des parapluie de couleurs grises ou plus précisément de différentes nuances de gris.
A l'image des participants tous habillés en gris comme exigé sur la convocation, il y en avait touours comme cette fois-ci, un ou deux qui étaient refoulés pour non respect de la couleur de leur habillement. Bon, ils étaient assez tatillons, je reconnais, gris, ce n'est pas noir, ce n'est pas un blanc cassé non plus. Dans l'instant où nous nous sommes installé, j'ai été surpris que soit braqué sur moi un projecteur vert. La situation était plutôt coton, était-ce une erreur ? Devais-je rester pile dans le centre du rayon ? Parce que là, je n'étais pas vraiment dans le ton, c'est à dire que ma tenue grise comme exigé, ne l'était pas. J'imagine la tache au milieu de toute cette masse gris assez uniforme, un type en vert. Ca fait vraiment, celui-là il veut se la péter, monter qu'il est différent des autres. Moi, j'avais rien demandé, je me suis juste assis là où un black m'avaient indiqué. Je ne souhaitait pas me faire remarquer, mais alors pas du tout et là c'était raté. J'ai levé les yeux vers le projecteur qui m'a ébloui de vert. J'ai eu beau regarder à gauche, à droite, devant, derrière, j'étais bien le seul. Oh là, là, je me suis dis que j'allais me faire remarquer et pourtant je n'avais rien fat pour cela.
Et, la sensation , elle est particulière, j'ai eu la sensation rassurante d'être au milieu d'une bande un peur plus sombre. Sinon, la situation me paniquait car ce n'était pas possible que personne ne remarque rien de particulier. Je dois reconnaître qu'après un moment de culpabilité, je ne suis senti pas peu fier d'avoir été choisi pour être différent des autres? C'est vrai que dans le lot, j'étais le seul à en sortir et cela tombait certainement pas au hasard. Ils avaient dû depuis le temps me repérer et de vérifier que j'avais des qualités, une manière d'être, faut bien le reconnaître, différentes des autres. Par contre, moi, je ne connaissis pas les raisons qui m'ont fait être choisi parmi tous les autres. Parce que dans le lot, il y avait des gars sérieux, rigolards, costaux, il y avait du beau choix. Et moi, j'ai été repéré. La suite a été assez surprenant, comme d'habitude 20 minutes de pose, c'est long sans bouger, c'est sur ce critère que nous étions choisi. Et le boss, un de ceux qui était blanc, mais habillé de noir, il a dit c'est pas bon, on recommence. C'est à dire que tous les efforts des gars étaient considérés comme nuls, un peu forte l'affaire. Et, c'est là que je n'ai pas compris, ils ont éteint le porjecteur vert et nous avons refait la pose avant de pouvoir fair la pause. Quelle histoire !
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Avec Coralie, nous avions décidé de nous promener en cette saison où les températures étaient estivales. Nous sommes allés jusqu'au jardin du Boulche, il est situé en surplomb de la ville. Assis sur le banc, nous avons regardé le soleil jeter ses derniers rayons derrière les nuages.
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La journée se termine sur un festival d'images glanées au cours de la promenade de cet après-midi. Je marche avec deux comparses, entre la plage et l'eau poussée par les vagues de la marée montante, j'ai le cadeau d'un paysage pittoresque.
Le sol est meuble et sec, les chaussures s'enfoncent profondément rendant poussif chaque pas. La mer est pleine d'algues vertes sur une petite dizaine de mètres d'eau, les vagues sont noires comme celle d'une marée de mazout. Au niveau esthétique, l'effet est subjuguant. Les algues elles-mêmes sont soit d'un vert critallin, soit délavées et sales sur les pieds.
Levant le regard, le ciel est plucieux avec des passages de grains et des lumières d'hiver, saturées et froides. Nous sommes au bord d'un rias avec un bras de mer plat comme rarement et du sable, un rocher de l'autre côté. Un paysage de courbes dont l'écrin est de falaise et d'arbres lointains.
Le son d'un petit cri et correspond à l'apparition de bergeronnettes grises voletantes, un essain de bécasseaux de Sanderling traverse la baie comme un organisme dans l'air avec des déformations, des extensions, des concentrations ou selon l'angle le sombre laisse place au blanc du plumage du ventre des oiseaux. Magie lorsque une partie de cet essain vient se poser là tout près de nous à quelques mètres et se met à courir sur le limite entre l'eau et le sable, là où il y a de l'écume par paquets. J'ai regardé à travers les jumelles ses petits oiseaux en cavalcade de gauche à droite et inversement avec leurs pattes qui s'agitent. Quelle vision de leurs dos gris tacheté, ventres blancs, virgule noire sur la gorge et leur bec pique de ci-delà avec la vitesse d'un film en accéléré. Plus loin des huitriers -pie volent et certains regagnent un petit ilôt rocheux. Sur le sable de l'autre côté du rias, des oies bernaches, des courlis, des pluviers et des cormorans, tous se déplacent sur le sable avec l'avancée de la marée montante.
Pour moi cette promenade est une source de graqnde émotion avec tous ces iseaux que je connais mais je n'ai pas l'occasion souvent de voir aussi bien.
Le ciel gris et lumineux par endroits nous est favorable pour l'éclairage apporté.
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