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Ocean.s

Toulousaine de naissance, Landaise de sang.
Ocean.s
Assise à un café, j'observais avec une curiosité, probablement dérangeante et possiblement discourtoise, un jeune homme. Bien bâties malgré son jeune âge, ses larges épaules, compensées par sa haute taille, étaient mises en valeur par un sombre costume au mélange bleu foncé et gris. Ses mains étrangement agitées sortaient des deux plus petits orifices de cette veste distinguée. Je constatais, avec déception et désarroi, le tissu banal enveloppant ses jambes : un simple pantalon d'ouvrier, de travailleur de la grande ville, étant de très mauvais choix pour convenir à ses chaussures à petits talons que portent habituellement les hommes qui se disent d'importance. Cet homme était sans l'ombre d'un doute un novice, qui tentait sa chance dans le monde intellectuel : quittant certainement sa classe ouvrière pour devenir un simple bourgeois, ce maladroit peinait à s'imposer dans ce nouvel entourage que sera le sien, et se trouvait dorénavant en pleine transition financière, d'où cet accoutrement assez exotique et osé. Heureusement, ses parents lui avaient laissé un héritage des plus opportun : sa beauté. Sa beauté, à défaut de son futur "gagne-pain" au sein de la société, se chargera de l
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Ocean.s
Elle lance des défis à la vie, et à chaque fois, remporte la partie. Derrière son drap noir, la Mort camoufle sa faux, instrument de terreur qui, le moment venu, nous assaille* froidement. On croit à tort que la Mort est seule à se liguer contre la vie, cela est évidemment faux : le temps est une précieuse amie qui ne lui fait jamais défaut; elle nous mène toujours, pauvres humains que nous sommes, inéluctablement vers le tombeau. On entend souvent dire que mourir est injuste. Ceux qui pensent cela ont besoin de lire ceci : dans une société où rétablir la justice devient la norme, la Mort se charge à merveille de cette mission ; nous sommes tous égaux face à Celle-ci. Cependant, ne soyez pas triste de perdre la partie à chaque fois : les règles ont été établies, la Mort doit gagner au jeu de l’échiquier, c'est un fait. Mais sans joueur, la Mort n'aurait aucune raison d'être. La Mort nous angoisse, nous rend abouliques* car elle est inconnue, vague, floutée et désespérante. C'est une parfaite étrangère que nous croiserons forcément un jour ou un autre, dans une petite ruelle sombre, un soir d'hiver peut-être. Elle nous accueille à bras ouverts et, telle une traîtresse, nous emmène d
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Ocean.s
Un peu d'ennui et, l'éternité vous est offerte. Je vais vous conter l'histoire d'un homme banal ayant tout qui devint un être banal n'ayant rien. À premier vu, cela semblerait être peu attrayant, voire ennuyant. Mais rassurez-vous chers lecteurs, vous serez surpris et cela, je vous le garantis. Tout d'abord, ne confondez pas banal et ennui, ils sont loin d'être semblables : banal renferme un goût plus vivace et « conforme » en serait le synonyme le mieux adapté pour parler de cet homme dont je vais conter l'histoire. Je disais donc, il était une fois l'histoire d'un homme banal ayant tout. Notre homme était riche, galant homme bien éduqué, un mariage heureux, des enfants parfaits, en somme une vie réussie pour qui s'intéresse à l'image renvoyée dans une société où le superficiel remplace l'intelligence, où le physique prime sur l'esprit. Malgré l'image d'une vie parfaite que cet homme nous procure, la réalité était tout autre à ses yeux : il s'ennuyait profondément et qu'il ne savait comment y remédier. Alors, il se tenta aux jeux d'argent, aux achats démesurés de voitures, vêtements, demeures et bien des choses, aux sciences et autres domaines qui sollicitent notre intelligence et
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Ocean.s
Écrire, toujours écrire. Cela m'est vital et ce, depuis quelques temps... Au départ, ce fut une envie soudaine qui, d'une manière effrénée, me portait à mon bureau ; j'y attrapais hâtivement un crayon et laissais mes pensées s'installer sur un bout de feuille. Ensuite, ces envies se firent de moins en moins distancées, je me mis à écrire presque chaque jour. Telle une prière adressée à Dieu, je vouais à l'écriture un culte inavoué. Puis, cela me prit de court, stoppant par la même occasion ma boulimie des mots : que... moi, une femme aussi modeste que je puisse vous le faire croire et qui se plaint constamment d'un ennui incommensurable assoupissant une vie qu'elle rêvait aventureuse ; moi dis-je, je me retrouve ainsi dans cette folle folie où l'excès me paraît bien maigre. Qu'ai je fais pour mériter qu'une telle passion, qu'un tel besoin me prenne ? Non, je n'étais pas cette fille aux idées nouvelles et aux rêves limités au nombre de page d'un écrit. Non, cela ne se pouvait. Alors, je lâche mon crayon, le temps d'un souffle, m'assois nonchalamment sur une chaise par là, pris un livre par ci : voilà, là j'étais enfin moi, une fille à nouveau égale aux mortelles, aux pensées guidaie
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