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Chrisdelin

Chrisdelin
Et si l’écriture n’avait pas seulement permis de raconter le monde… mais de le modifier ?
4 500 ans avant notre ère, dans la cité d’Eridu, le scribe nommé Adapa, est un des inventeurs de l’écriture cunéiforme. Cette invention qui va révolutionner l’humanité, n’est rien comparé a ce qu’il va découvrir dans les marais, à la recherche de l’argile. Gravé dans une argile noire, il va recevoir d’Enki une forme d’écriture oubliée, plus ancienne que le cunéiforme. Certains signes n’impriment pas seulement des idées, ils altèrent la réalité. Mais ce pouvoir déclenche une tragédie – une rivalité amoureuse et de pouvoir avec le roi, Alulim, le premier roi, dans la première cité que le monde ait connu.
La colère, la haine, vont entraîner le déluge.
Effrayé par le pouvoir des signes, Adapa va dissimuler les glyphes. Mais le codex résiste. Il va cacher les glyphes maudites et faire promettre à ses disciples de protéger le site, et tous leurs descendant. Quand à Alulim il cherchera à les retrouver pour s’en approprier le pouvoir.
Depuis, à travers les siècles, certains textes fondateurs, religieux, politiques, destructeurs, portent la trace de ces glyphes cachées. Deux groupes se disputent leur contrôle, l’un pour les réactiver, l’autre pour les laisser enfouis à jamais.
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Chrisdelin
Parfois, je me dis que ce métier est vraiment pourri, que cette ville est pourrie que ma vie est pourrie et je me demande à quel moment tout cela a mal tourné. Il pleut tellement que je ne vois même plus le bitume sur la route, seulement une couche d'eau martelée par les gouttes de pluies incessantes. Je suis trempé, frigorifié, cela fait trois plombes que je guette la sortie, planqué derrière une poubelle remplie de je ne sais quoi, je n'arrive pas a en identifier l'odeur... il vaut peut-être mieux d'ailleurs. J'ai du mal à distinguer l'entrée de l'immeuble de l'autre côté de la rue. La porte est restée entrouverte, me laissant voir le hall éclairé par une vieille ampoule jaune à la lumière vacillante. Les fenêtres du rez de chaussée sont elles aussi eclairées. il y a certainement du monde la dedans, mais pas un mouvement. Pas même une silhouette derrière les rideaux. Je tire une latte sur ma vaporette à la menthe. Je suis tellement gelé que je ne suis pas certain d'en sentir encore le goût dans ma bouche. J'écoute la radio dans mes airpods, ça m'aide à passer le temps. Je ne suis pas certain que cela soit une bonne idée. J'ai déjà le moral à zéro et le journaliste annonce d'une v
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Chrisdelin
C’était une belle fin d’après-midi d’automne. Il faisait un peu frais en ce premier jour des vacances de la Toussaint, mais le soleil ayant brillé toute la journée, les murs et les rues de la ville rendaient la chaleur qu’ils avaient accumulés. Echange de bons procédés. Maintenant qu’il avait fait son office, il amorçait sa descente derrière les toits de Paris. J’étais plutôt détendu, après une journée de travail qui s’était au final pas trop mal passée, et je m’étais fixé un petit programme pour ce soir : balade, simple dîner en tête à tête avec moi-même et un bouquin que j’avais déjà lu mais dans lequel j’aurai plaisir à me replonger, pour l’ambiance. La question, c’était lequel ? J’hésitais entre « Terre mouvante » de Roger Zelazny, et « Brebis galeuse » de Kurt Steiner… choix difficile, du moins pour moi en cet instant. Après avoir posé mon ordinateur portable sur le bureau, mis un pull léger à la place de ma veste, et avoir pris un verre de coca (coca zéro, le sucre c'est dangereux pour la santé), je descendis les deux étages de mon immeuble à pied et me dirigeais vers le parc des buttes Chaumont. J’adorais ce parc : grandiose, baroque, toujours plein de surprises au détour d’
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Chrisdelin
Juste un petit conseil de lecture, sans faire de pub ;-), ça paraîtra peut être moins farfelus (quoique...) si vous avez lu avant "le banc".
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Chrisdelin
Je ne sais pas pourquoi, mais je n’ai pas envie d’ouvrir les yeux. La chaleur est presque insoutenable, j’ai un mal de crâne épouvantable, et ce sifflement dans mes oreilles… insupportable. Je sens une lumière blanche, juste au-dessus de ma tête, qui me frappe le front. Malgré mes yeux fermés, elle tente inlassablement d’y pénétrer. Je passe ma langue sur mes lèvres, elles sont salées et du sable pénètre dans ma bouche. Je fais bouger légèrement mes mains, je sens aussi du sable, brulant, glisser entre mes doigts. Je reste là, allongé. Ma tête me fait souffrir atrocement, je ne ressens rien sur le reste de mon corps. Je sais pourquoi je ne veux pas ouvrir les yeux : parce qu'à ce momen-là, je vais me rappeler, et je sens que je n’en ai aucune envie. Puis j'entends un grésillement… Ce bruit là n’est pas dans ma tête, je crois que j’entends une radio crachoter, je n’en suis pas certain. Les paupières toujours fermées, je tends mon bras vers la source du bruit, sur ma droite, et je sens une main. Un nom me vient à l’esprit : Céline, ma femme ? Je n’en suis pas certain non plus. Je ne pense pas que ce soit elle à mes côtés, la main est trop rugueuse cela doit être celle d'un homme. Mai
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BERGHEIM, Alsace, dimanche 5 décembre 1666. Le vent glacial et la neige de cet hiver de l'an 1666 créaient des congères dans les ruelles de Bergheim, ralentissant la marche des villageois qui, serrés les uns contre les autres, peinaient sur le chemin menant à l’église pour la messe dominicale. Tout le bourg s’était réuni pour voir le nouveau curé : l’âge avait eu raison du précédent quelques mois plus tôt — Dieu ait son âme. Enfin… tout le village, ce n’était plus grand-chose. Il ne restait qu’une poignée d’habitants : cinq familles de bourgeois à l’intérieur des murailles, et une dizaine de familles d’ouvriers et de paysans. La guerre de Trente Ans, le siège du village fortifié, le massacre perpétré par les Suédois protestants, puis la famine et les maladies avaient décimé la population. Les années suivantes avaient achevé l’œuvre de la grande faucheuse avec plus d’une trentaine de femmes brûlées vives pour sorcellerie par un tribunal des maléfices. Il fallait bien trouver des coupables à tous ces malheurs. Ils n’étaient plus qu’une cinquantaine ce matin-là, hommes, femmes et enfants, grelottant dans le blizzard. Aux premiers rangs, Jacques d’Offenbourg, le bailli, marchait d’un p
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Chrisdelin
Ils étaient six dans la pièce, formant un cercle parfait. Chaque pied de l’un touchant celui de son voisin, chaque main de l’un tenant celle de la personne d’à côté également. Ils étaient tous vêtus d’une blouse d’un blanc immaculé, dans cette pièce carrelée de blanc du sol au plafond. Même le néon diffusait une lumière blanche, froide. Deux hommes étaient assis l’un en face de l’autre à l’extérieur du cercle, sur des chaises pliantes autour d’une petite table en formica, blanche elle aussi. — Tu vois André, dit l’un des deux hommes en reposant sa choppe de bière avec désinvolture, je me demande à quoi ça tient l’existence. — Ecoute Emile, moi je me demande si c’est bien le moment de se poser des questions existentielles, on ferait mieux de partir. Le prénommé Emile tourna la tête vers les autres, il contemplait avec volupté les tâches rouges s’étendre sur le blanc immaculé de leur blouse blanche. Puis après avoir repris une gorgée de bière, répondit à André : — Tu crois qu’ils vont se mettre à faire une danse après ça ? ils sont allongés, bien rangés, c’est ça le principal. — Tu n’as vraiment aucune empathie, Emile. — Ecoute moi bien André, répondit Emile en se saisissant du coute
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Chrisdelin
Désolé par avance pour ce texte, mais c'est à cause d'une scène du film Paul avec Simon Pegg et Nick Frost, et à cause d'un t-shirt...
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Chrisdelin
Pripyat, Ukraine, 24 février 2022, 17 h 15 Les véhicules de transport de troupe russes précédés des chars T-72B3 entrèrent lentement dans Pripyat, leurs chenilles raclant l’asphalte fendu par la végétation et les canons pointant vers les avenues désertes. La chaussée, crevée de nids-de-poule et fissurée par les racines, vibrait sous le passage des blindés, soulevant des nuages de poussière grisâtre. De chaque côté, la nature avait repris possession de la ville. Des arbres jaillissaient des trottoirs éclatés, leurs branches fouettant les bâches des camions comme pour repousser des intrus. Les façades des immeubles construits dans les années 1970 pour loger les travailleurs de la centrale de Tchernobyl, s’alignaient, éventrés. Les fenêtres avaient les vitres explosées, les balcons étaient écroulés et des rideaux effilochés flottaient comme des linceuls dans le vent. Les soldats dans leurs tenues de camouflage, tassés à l’arrière des camions, ne parlaient pas. Leur souffle se condensait dans l’air glacé, mais aucun n’avait de masque ni de protection. Chacun savait où ils se trouvaient mais aucun n’osait exprimer l’angoisse qu’il ressentait. Aucun n’osait dire cette sensation sur la la
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Chrisdelin
La pluie tombait sans répit, fine et obstinée, dessinant sur les vitres un réseau de ruisselets scintillants. Les phares des voitures, diffusés à travers les gouttelettes, jetaient sur les murs des reflets mouvants, presque irréels. Sur la chaussée couverte d’eau, le flot incessant des voitures chantait un sifflement continu ; sur les trottoirs leur répondait le claquement des parapluies martyrisés par le vent et le clapotis des pieds des passants pressés. L’automne était soudainement tombé sur Paris, sans prévenir. Au rez-de-chaussée d’un bel immeuble Haussmannien de la rue des Ursulines, à deux pas du Panthéon, le professeur Jules Marcenay observait cette scène pluvieuse depuis sa fenêtre. Derrière lui, la lueur dorée d’un céladon transformé en abat-jour tamisait la bibliothèque. Le vieux savant, autrefois archéologue et professeur renommé au Collège de France, vivait désormais reclus, entouré de ses souvenirs et étouffé par sa gloire passée. A cet instant, il pestait sur le gestionnaire de l’immeuble qui n’avait toujours pas rallumé le chauffage. — Tous des incompétents ruminait-il, et qu’est ce qu’ils ont tous à courir dehors sous la pluie ? Ils ne peuvent pas rester chez eux c
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Chrisdelin
Je me souviens très bien de cet été, et du moment où tout a basculé. C’était pendant les grandes vacances, la lumière était intense, brûlante, chauffant les murs des immeubles, ramollissant l’asphalte des trottoirs et des routes. Les adultes fuyaient cette chaleur laissant la rue aux jeux et aux rires des enfants dont l’écho rebondissait dans les rues désertes. Lui courait sur le trottoir, ses sandales collantes sur le bitume, les bras écartés, cherchant à me distancer. Il sautait, tournait sur lui-même, s’arrêtait brusquement, caché derrière un lampadaire pour vérifier si j’étais encore là. Je faisais semblant d’être en retard, juste pour le voir sourire. Parfois je me faufilais entre les roues d’un vélo, grimpais avant lui sur le mur d’en face, percutais l’ombre de ses camarades et nous nous lancions des pieds-de-nez à tout va. Alors il éclatait de rire, un de ces rires qui font vibrer la lumière. Nous étions inséparables. Quand il se couchait dans l’herbe, je m’allongeais à ses côtés. Quand il plongeait la main dans la fontaine de l’église, je dansais sur la surface avec lui. Il m’appelait « sa copine du soleil » et j’aimais ça. J’étais d’une fidélité sans faille, son double, sa
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Chrisdelin
Bon re-pub : il vaut peut-être mieux relire vite fait "Harmonie quand tu nous tiens..." avant.
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