Je me sens finalement
un inquisiteur de la peine
de cette purée de…peur à pois
verte agrémenté d’un moteur sans hélice au vol :
que d’obtenir
des rameaux de souffrance
à m’en satisfaire la raison.
Sous mes traits figés,
pour peu,
tu es sorti en titubant,
porté de quelques verres,
en fermant cette porte de ton plein gré
ou, sûrement, je t’ai sûrement mal vu et
jeté comme un émoji de trois jours.
Tu t’es sans nul doute persuadé
de tes doutes haletants,
qui nous ont ainsi vendu
ce prétexte comme une seule évidence :
s’éloigner l’un de l’autre.
Sans usage, les objets dont tu t’inquiétais,
parce qu’ils étaient à toi,
sont figés inactifs près de moi.
Oh mal en nous !
En l’espace de quelques instants de sursauts de nostalgie,
je nous réimagine, fièrement,
dans l’étonnante surprise
de nos scintillants médaillons d’honneur.
Si tu ressens tout comme moi :
sirène de passion,
reviens vers notre gaieté
du temps d’avant,
pour redéfinir le désordre dans l’ordre
dans le vide de nos émotions.
Je me plains de ne plus
serrer tes délicates paroles de sympathie
contre mon cœur,
en une croix qui s’est étiolée ici-bas.
Tu te rends compte vite
que le dramatique est arrivé,
en t’éloignant de moi.
Marchons
avec bravoure les yeux rivés vers l’horizon,
en quête d’un plantureux rivage
qui nous sied bien.
Brandissons les lances
que nous avons sèchement lancées l’un sur l’autre,
pour voir mûrir
les roses du matin
dans des sillons
où la quiétude et le sauvage
font son retour.
Or, le temps a coulé
et aujourd’hui je me contente tant
de ne plus pleurnicher les moments heureux.
Prends ton avenir en main,
maintiens ta belle figure
de l’homme pur
que tu as fraîchement toujours été,
et veille à redémarrer
vers le firmament du bonheur.
Mais celui-ci,
tu l’as frôlé maintes et maintes fois,
en te confiant à toutes ses jeunes filles.
Pourtant l’une d’entre elles
t’a déchiré le cœur,
et tu n’es malheureusement plus,
victime de ta trop forte générosité.
Sois indulgent de ce que tu as été,
je veillerai sur tes proches,
comme tu l’aurais fait,
à jamais, pour moi.
Adieu semble se joindre à ma tristesse
en une de ses profondes injustices et de culpabilité
qui m’émeut dans mes allées guerrières
d’un A Dieu bien amer.
Si j’avais su…