Poême sur la tendresse
Je me retrouve finalement
en un inquisiteur
de cette sacrée…peur :
que de me procurer
des lambeaux de peine
à en perdre la raison.
Sous mes traits figés,
, pour peu,
tu es parti en titubant,
pointé de quelques verres,
en fermant cette porte de ton plein gré
ou, sûrement, je t’ai mal compris et
jeté comme une chaussette de trois jours.
Tu t’es sans doute persuadé
de tes doutes haletants,
qui nous ont ainsi vendu
ce prétexte comme une évidence :
s’éloigner l’un de l’autre.
Sans usage, les objets que tu t’inquiétais,
parce qu’ils étaient à toi,
sont restés inactifs près de moi.
Oh mal en nous !
En l’espace de quelques brefs sursauts de nostalgie,
je nous revois, fièrement,
dans l’étonnante surprise
de nos médaillons d’honneur.
Si tu ressens tout comme moi :
détresse et passion,
reviens vers notre gaieté
du temps d’avant,
pour remettre du désordre dans l’ordre
dans le vide de nos émotions.
Je me plains de ne plus
serrer tes délicates paroles de sympathie
contre mon cœur,
en une croix qui s’est étiolée ici-bas.
Tu te rends compte vite
que le tragique est arrivé,
en te répulsant de moi.
Marchons
fièrement les yeux rivés vers l’horizon,
en quête d’un plantureux rivage
qui nous convienne.
Brandissons les lances
que nous avons longuement lancées l’un sur l’autre,
pour voir se dépêcher
les roses du matin
dans des rivages
où la quiétude et le sauvage
fait son retour.
Or, le temps a coulé
et aujourd’hui je me contente tant
de ne plus pleurer les moments heureux.
Prends ton avenir en main,
conserve ta belle figure
de l’homme pur
que tu as sincèrement toujours été,
et veille à te propulser
vers le firmament du bonheur.
Mais celui-ci,
tu l’as frôlé maintes et maintes fois,
en rencontrant toutes ses jeunes filles.
Pourtant l’une d’entre elles
t’a déchiré le cœur,
et tu n’es plus,
victime de ta trop forte passion.
Sois fier de ce que tu as été,
je veillerai sur tes proches,
comme tu l’aurais fait,
à jamais, pour moi.
Adieu semble substituer ma tristesse
en une profonde injustice de culpabilité
qui m’émeut dans les tranches guerrières
d’un Au revoir bien amer.
Si j’avais su…
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