Suivez, soutenez et aidez vos auteurs favoris

Inscrivez-vous à l'Atelier des auteurs et tissez des liens avec vos futurs compagnons d'écriture.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
Image de profil de null

Devo Lution

Devo Lution

 Le réveil, cette sortie de l'inconscient qui nous emmène dans le monde de la perception et du vécu. S'en suis alors les moeurs : sortir de son lit, descendre les escaliers -si l'on en a, prendre siège à sa table ou à son plateau et prendre son petit déjeuner -pour certains ce sera remplacer par une cigarette, penché leur balcon. Après cela, la préparation pour la journée, la démarche pour aller à ses occupations, travail, visite, vagabondage, perte de repère. Entrecoupé de pauses alimentaires, amicales ou encore d'évasions spirituelles ; la journée finit inlassablement par ramener nos pas vers notre point de départ, avec plus ou moins le sentiment d'avancement dans notre existence. C'est ce que nous avons tous pris l'habitude d'appeler le Quotidien.
 Le Quotidien, cette boucle qui avilie la saveur de la vie qui fait que nous ne faision plus attention à rien. Une fois embarqué dans cette inerte aventure, même les péripéties qui relève la molesse d'une vie rangée finisse inéluctablement par être ponctuée d'un " Boarf.. la routine quoi". A noter par ailleurs l'expression redondante mais qui en dit long sur le Quotidien, à savoir "la routine habituelle quoi" la routine étant ce qui revient, l'habitude, ce qui ne surprend pas. Qu'en est il alors si d'aventure nous souhaitons percevoir ce nouveau si habituel ?
 Et bien en général en tentant de ressentir ce léger soupson d'épice dans notre existence, de relever la présence de plaisantes anomalies, eh bien... Nous ne percevons rien. Ou plutot nous percevons l'imperception. Cette sensation de vide plein qui cache ce que nous voulons ressentir en nous remplissant d'un vide plus nouveau et commun encore.
0
1
17
4
Devo Lution


Lorsque l'on vit suffisamment longtemps pour voir des civilisations naître et mourir, les calendriers perdent leur intérêts et leur sens. De plus pour parler de sa naissance cela reste toujours complexe, de quelle naissance parlons nous ? Celle de son existence lambda ou celle de son existence infernale ? Bon procédons chronologiquement en nous basant sur le calendrier humain en général et sur ceux humain, elf, nain, démoniaque et vampirique pour les dates de ses naissance.
Donc sa naissance en temps qu'humain s’est produite en l'an 729 avant la naissance de Jean-Charles Robert pour les humains, l'année de la 247ème floraison d'Yggdrasil pour les elfs, l'an de Mâchoire de Fer pour les nains, l'année du 76 ème sabbat des ailes déchues de Gabriel et l’année de la 817 ème réincarnation de Dracula. (Vous comprenez pourquoi si je dois mettre des dates à l’avenir j’utiliserai un unique calendrier). Donc il naquit à la fin de l'ère Mésopotamienne dans une vallée fertile qui était destinée à ne plus l'être. Il y vécut jusqu'à ses vingt ans, mais entouré de ses parents seulement jusqu'à ses seize ans. Une fois nécessairement rodé à toutes sortes de situations, il partit explorer ce monde où il n'avait désormais plus d'attache. Ses pérégrinations lui ont fait rencontrer globalement toutes les races non occultes et beaucoup de types de personnalité. Toutefois il arriva au bout de 5 ans ce que les pseudos mages noirs, demi-diable ou encore tout bâtard de ce genre appelle le bout du monde. Si vous êtes versés dans le sujet vous savez qu'il s'est retrouvé dans l'ombre des ruines de feu Melnibonée. Il y rencontra alors Arioch, un contrat s'établit entre eux et il devint un des éternellement jeunes serviteurs de l’Archi-Duc infernal. Ceci dura un petit siècle et demi. Un siècle et demi où notre protagoniste préparait sa libération. Il étudia, se renforça autant physiquement que psychologiquement ou qu'intellectuellement afin de peaufiner son plan. Ainsi il mit à genoux le Faiseur d’atrocités Arioch, il obtient alors un statut unique car il créait une paire pouvant faire trembler de peur l’Archange Salomon. Devenir un Vampire éternel fût son choix, Vampire éternel il devint. La différence entre éternel et immortel est en fait très simple, le second vit tant qu’il n'est pas annihilé tandis que le premier ressuscite toujours. Il faisait la paire avec Dracula dorénavant. Néanmoins ses pouvoirs étaient différents, il maîtrisait la totalité des ténèbres, même celle des êtres qui en sont composés. Ce jour là il naquit derechef et pris le titre de Baron des Ténèbres avec son nouveau nom : Alucard, en hommage à Dracula. Ceci eu lieu en 578 avant Jean-Charles Robert, pour la 289ème floraison d'Yggdrasil, l'an de Brise Mithril, pour le 94 ème sabbat des ailes déchues de Gabriel et l'année de la 820 ème réincarnation de Dracula. Maintenant que son rang était aussi important voire au dessus de l’Archi-Duc infernal, Alucard réintégra sa société, appris à connaître parfaitement son corps, son pouvoir et son monde. Il maîtrise auprès de plus grand maîtres toutes les armes possibles et ne partant qu’une fois qu’il laissait son maître aux porte de la mort après un duel à armes égales. Il obtint son propre pays puis y plaça une famille humaine qu’il lia à son essence pour avoir la paix et construisit sa forteresse personnelle. Il scinda son nom en deux afin de paraître un minimum plus crédible dans les sociétés autres qu'occultes et créa des artefact limitant son être pour ne pas être démasqué.
0
4
14
4
Devo Lution

Aout d'une année sûrement dénombrable, chaleur à en tuer de désidration un cactus, vacances à la plage et.... à Paris en voilà trois beaux hères... Ils étaient trois dans le métro.
Monté à Porte de Clignancourt pour rejoindre la ligne 4 en direction de la mairie de MontRouge, ils avaient fuis le soleil et son accablant agression calorifère.
Trois pauvres gusses qui devaient prendre le métro à cette heure de l'après midi, un homme d'âge mûr regarde son poignet pour lire l'heure. Dans deux minutes il sera quatorze heure et dans deux minutes le prochain wagon arrivera.
Deux minutes s'écoulent ; pendant celles ci un nouveau trentenaire casque sur les oreilles écoutait à s'en déchirer les oreille du Death Metal à l'ancienne. Il avait commencé par battre la mesure avec la talonnette de sa chaussure en cuir noir mais avait rapidement abandonné, le batteur battait tellement trop vite la mesure qu'il manqua de tomber.
Il avait d'ailleurs manqué de bousculer un enfant qui courait en zigzag au bord des rails.
Interloqué, le vieil homme comme le trentenaire s'enquirent de la raison de sa course. Tendant la tête comme l'oreille à son passage un rictus de douleur pris un instant forme sur leur arcade sourcilière quand le métro arrivant, grinçant comme une porte d'hopital désafecté.
Ils montèrent à bord à trois.
Le métro était fichtrement vide ! Il y avait des places assises ! à quatorze heure ! Rendez vous compte !
Sans se faire prier ils en prirent chacun une, ulégèrement espacées les unes des autres. Sauf l'enfant qui continuait de courir.
Mais où étaient donc les parents de ce gosse ? Après quoi courrait il ?
Puis dans un moment d'accalmi, on entendit un léger "bzzzzzzzz". . . Il courait après un moustique...
S'en suivit un *Bonk* et des pleurent envahissant. Dans sa course effréné cet enfant de quelques années venait de se manger sevèrement une de ses fameuses barres auxquelles on s'accroche dans le métro.
Le trentenaire qui ne pouvait même plus entendre sa musique de barbare comme disent les gens "normaux" accourut pour voir l'étendu du mal.
Une belle bosse. C'est tout.
C'était tout pour l'enfant à vrai dire ; le pauvre bougre en plus de perdre un point d'audition par seconde avec les pleur de l'enfant vint lui aussi percuter le métal luisant de la barre de métro, ce dernier venait effectivement de freiner.
Un juron vola dans l'atmosphère chaude, lourde et humide du wagon.
Se jurant d'arrêter d'aider les enfants paumés le trentenaire retourna à sa place, croisant les jambes et se massant la tête. Il n'avait plus envie d'écouter de musique.
Le vieil homme lui, regardait placidement à travers la fenêtre, "Simplon" était écrit sur une mosaïque bleu océan. Il en avait encore pour une demie heure avant le changement.
Il ouvrit son journal et commença les mots fléché.... Mais à peine avait il sorti son stylo qu'un moustique lui vola devant le nez d'une dextérité digne d'un ours ivre patineur artistique. Il le chasse du revers de la main mais il revient.. Inlassablement..
Pendant plus d'une demie heure le vieil homme aura tout essayé :
Lui souffler dessus, l'écarter du revers de la main, tenter de le tuer dans l'étau de ses deux mains, agiter son journal enroulé pour l'envoyer balader, etc...
Mais rien n'y a fait et le moustique était simplement sorti du wagon lorsque les porte s'ouvrirent à Gare de l'Est.
L'enfant se redressa tout de suite et courru après l'insecte qui sortait du train alors que le signal sonore retentissait.
Instinctivement le trentenaire attrapa l'enfant pour l'empêcher de sortir mais le mal était fait et les deux trébuchèrent.
Voyant les deux jeunes choire entre les portes du métro le vieil homme se redressa et voulu les tirer en arrière mais s'emmela dans le fouilli des jambes qui l'attendait. Il chut donc en saisissant l'amas de corps qu'il avait devant lui.
Dans une roulade spectaculairement incompréhensibles digne du Cirque du Soleil, les trois hulubrius se retrouvent en dehors du wagon qui referme ses portes et part.
Le moustique volete nonchalamment au dessus de ce tas.


Voici, Martin.
Martin a 9 jours.
Martin est né dans le métro.
Martin y a passé toute sa vie de moustique.
Martin a perdu des facultés à cause de la chaleur.
Martin se contente donc de errer sans but dans le métro.
Martin aujourd'hui a attiré l'attention d'un charmant bambin.
Martin vole au milieu des embouchures en regardant une lumière blanche.
Martin va percuter un train.



L'enfant voyant voler le moustique se lève des genoux du trentenaire qui le gardait en attendant le train. Il court vers lui !
Le trentenaire à sa suite se lève mes ses jambes sont endormis suite à sa position en tailleurs.
Le vieil homme aussi tente de le rattraper, mais ses articulation lui font mal quand il se lève trop vite.
L'enfant est au bord du vide.
Les adultes forcent sur leur corps tant bien que mal.
Le train du métro arrive à grande vitesse.

L'enfant se penche pour attraper le moustique.
Les adultes désespèrent de l'attraper.

Le train arrive et avec l'appel d'air fait voler en arrière l'enfant qui roule dans les jambes des adultes.
Les adultes jurent,
-BORDEL DE SALOPERIE DE MOUSTIQUE !

C'était l'histoire du moustique Martin qui vi sa fin contre un train.
1
5
18
4
Devo Lution

Matin brumeux, horizon sombre sous la clarté des lampadaires. La rue s’éveille peu à peu, la masse de personne s’extirpant progressivement de la torpeur naturelle. Le ton maussade, elles se saluent par convention, grimaçant douloureusement un simili de souvenir. Figure étrangement humaine que le début d’une journée de travail, tellement humaine qu’elle en est intemporelle, hors du temps malgré les différences de masse et la diversité de celles-ci. Femmes et hommes se confondent aux débuts, même foulée, même esprit maussade, même difficulté à émuler les obligations sociétales. D’un point de vu élevé, cette fourmilière pourrait proposer un ensemble chatoyant de couleur ; il n’en est aucunement le cas, l’état des individus s’amalgamant au sein de cette masse devient si importante qu’il englobe tout, changeant toutes perceptions, odeur, apparence, aura… Au lieu d’observer plusieurs singuliers c’est un marécage rance, terne, les crânes, lorsqu’ils ne sont pas couverts de feutre, laissent apparaître la pilosité capillaire qui malgré des soins répétés ne ressemble qu’à des mauvaises herbes malades. Au niveau du sol, nul ne regarde devant soi à proprement parler, chacun vise un pavé plus ou moins distant afin d’organiser son parcours, évitant au mieux ses congénères. Nul regard vers le ciel, le brouillard obstrue la vision est leur pensée, vissant alors leur être à leur condition terrestre et à leur état d’âme pauvrement utile.
L’amour du prochain… Surement le principe le plus rappelé par la masse mais aussi le plus gros sarcasme de la société. Lorsqu’on y appartient « l’autre » n’est qu’un dégénéré soit trop chanceux pour qu’on soit à son niveau soit trop stupide pour ne pas avoir être nivelé au notre. Si ce principe était seul, il serait appliqué, cependant elle ne peut miner et ruiner l’essence de l’humanité avec un atout si faiblard.
Non, son vrai tour de force a été de créer l’idée de principe dans sa globalité, de faire l’égérie d’une homogénéisation des mœurs et pensées, mais de surcroit en laissant croire à la liberté. En effet, s’appliquer des principes n’est rien de plus humain. Une personne va se fixer une conduite mais cela après une expérience, quel qu’en soi le dénouement, à ce titre on ne peut être « bourré de principe » comme de nos jours étant donné que l’on ne peut tout vivre. C’est cela qui différencie les personnes des gens, l’un est principalement son expérience, l’autre est profondément la leur.
On peut croire qu’elle s’est initiée durant nos premiers regroupement, s’imposant telle « la » solution ; mais est-ce réellement ainsi qu’elle est arrivée ? Question judicieuse lors de nos premiers âges, dorénavant c’est un questionnement stérile du fait qu’une pincée de personne ont conscience de sa présence et qu’une pincée de celles-ci a choisi de la fuir. On ne peut en sortir me dira t on mais il n’est pas bien compliqué d’effacer une variable d’une banque de donnée où seuls les plus gros chiffres comptent. Alors un ou deux de moins, tout n’est qu’une question d’organisation…
Il tout de même étonnant d’observer une forme de résistance vis-à-vis d’elle alors qu’elle a assujettie le reste du monde à coup de religion, science et gouvernement. Si vous qui lisez ces mots ne voyez pas de quoi il s’agit cela est la meilleure preuve de votre soumission, volontaire ou non. Un petit indice pour comprendre ces lignes, l’intégration forcée des principes qui n’ont pas lieu d’exister est l’une des chaines qui entravent votre liberté d’existence.
Reste à savoir si son fonctionnement peut cesser ou non
Partie 2
Si je devais la comparer à un système lui étant semblable ce serait à un parasite. Elle a tout d’abord « infecté » un groupe qui sous son égide s’est amplifié et a traqué de nouveaux adhérents jusqu’à avoir suffisamment de force pour affronter des groupes encore libres. Commençant par les moins bien préparé, elle joua d’une chance insolente pour ne pas tomber sur un adversaire pouvant l’écraser dans l’œuf. Le pire, mais le plus probable, est qu’elle a surement séduit ses plus gros concurrents qui se sont ralliés à elle sans se débattre. Ainsi, elle instaura un roulement dans la vie de ses captif ignorants, d’abord l’un ou une très faible partie d’entre eux devenait de violent oppresseurs afin d’extraire le suc même de la vie des autres, puis tel la sécurité d’une cocotte-minute, elle laissait s’évacuer la pression en permettant un changement où un plus grand nombre (restant toujours une petite partie mais « choisie » par les autres, elle fait preuve d’une perversité sans nom tout de même) prendrait les rênes. Ensuite elle s’arrange pour créer des conflits aboutissant à la remise en place de la première situation et la boucle est bouclée à l’infinie. Grâce à cette méthode elle a étendu les liens de son emprise au travers des terres et des mers, mais le plus beau (de son point de vu) à travers l’esprit des humains qui jamais plus ne se risqueront à vouloir sortir de la boucle.
Fait pour le moins amusant lorsque l’on est un observateur cynique est la tendance que ces êtres, frustrés astralement (il faut au moins qu’ils le soient sur un autre plan pour ne pas s’en rendre compte !) de s’être laissé piéger, répète sur le congénère la privation barbare du droit d’exister par soi-même, c’est pourquoi il s’est succédé d’abord l’esclavagisme actif et établi puis ensuite (car oh lala ce n’est vraiment pas bien l’esclavagisme) l’exploitation physique et morale au travail, très très différente du premier et tellement meilleure.
Aujourd’hui, comme dirait un certain Smith d’un certain scénario, « elle est partout, elle est notre ennemi. Quand on est à l’intérieur, que voit-on ? des hommes d’affaires, des professeurs, des avocats, des charpentiers... en attendant ils font tous partie de ce système. Certains sont si dépendant d’elle qu’ils se battraient pour la protéger ». En effet elle partout et ne peut plus s’approvisionner ou se renouveler en matière totalement nouvelle, elle laisse donc l’humain macérer dans cet atmosphère vicié continuellement. En outre, il n’y a plus d’opposant dans notre monde donc plus de véritable activité. Alors, la macération aidant, les conflits éclatent à l’intérieur pour savoir qui la défend le mieux, chaque groupe scandant que lui seul la protège. C’est ainsi qu’elle s’installe confortablement dans son hégémonie, vampirisant ses captifs comme s’il s’agissait d’une taxe sur l’existence à laquelle chacun consent tacitement.
Le plus amusant maintenant est qu’elle se croit tellement supérieur à ceux qui dépendent d’elle qu’elle est désormais certaine d’en être détachée. Elle oublie que l’existence d’un parasite dépend de celle de son hôte, en dotant l’humanité de moyen de se détruire conflictuellement elle n’a pas pris gare à les limiter sur le plan de la guerre, elle (l’humanité) a donc le moyen de se détruire et conséquemment, de la détruire. Mais tout ceci n’arrivera pas, n’est-ce pas ?
0
0
0
5
Devo Lution

 Sa respiration calme et posée ne déclenchait même pas l’écho de l’angle vide où il se trouvait. La « pièce » était engloutie dans la pénombre du soir filtrant à travers les murs sans fenêtre. Au milieu de ce paisible néant, une douceur jade était diffusée en deux points ; à l’entrée puis à l’intérieur même de cet angle. Placidement, sa vision, ses émotions, sa volonté, tout filait vers les bornes infinies de son imagination, s’atténuant à l’instar du jade.
 Son esprit s’estompant laissa tomber sa tête de côté. Le heurt avec le mur non loin de là le rappela à la réalité. Le papillonnement de ses paupières lui fit interpréter où il était exactement assis. Toutefois, importait-il vraiment de le savoir ?
 Il aurait pu revenir à lui dans un siège de haut placé, retrouver le stress d’une vie intense de responsabilités, le lucre l’entourant ne parvenant que faiblement à panser les blessures de sa fatigue incessante. C’est ce qui l’aurait amené à s’enfuir spirituellement mais dorénavant il devrait s’en retourner à sa routine de travailleur acharné.
 Non, décidément, cette vie ne lui allait pas.
 Alors il se réveillerait plutôt dans un laboratoire, travaillant des solutions afin de trouver des solutions- ce genre de trait d’esprit serait caractéristiques de sa personnalité expliqueraient ses collègues…. Non, il serait seul, expérimentant danger sur danger, n’ayant la responsabilité que de sa propre vie…. Hum… La compagnie est tout de même plaisante, elle resterait exceptionnelle. Il prendrait autant soin de lui qu’il s’oublierait pour travailler. Après tout, le plaisir de l’expérimentation lui permet de vivre et d’être heureux, n’est-ce point prendre soin de soi ?
 Déjà, cette vie lui plaisait d’avantage. Nonobstant, il manquait un quelque chose, un je ne sais rien qui surpassait tout. Une étincelle plus intense que n’importe quel brasier.
 Alors il se vit en professeur en droit doublé d’un avocat, enseignant justice et pragmatisme, intransigeance et bonté, respect et responsabilité. En dehors des cours il défend avec ardeur et ferveur les causes le méritant, lutant pour un monde plus juste et profondément plus humain, loin des véroles et des stéréotypes. Ses seuls repos étant les soirées et week-end endiablés aux côtés de ses meilleurs amis, laissant la juvénilité prendre le dessus l’instant d’une vie.
 Presque !... C’est presque cela… à moins que ce soit les deux ensembles ? Oui ! Les deux, mais avec quelque chose de ... Flamboyant…. Consumant sans consumer….
 Oui ! La joie solitaire de l’expérience, l’ordalie de la justice, le bonheur d’une soirée amicale. Mais aussi et surtout le plaisir langoureux de se coucher auprès de sa désirée, l’instant d’une infinité la sentir dormir, respirer fébrilement de peur de briser son sommeil de cristal.
 Le sourire rêveur, il se leva et repartit pour l’aventure de sa vie.
-Plus que 63h… soupira-t-il passivement joyeux.
 La lueur jade berçant son retour à la réalité, annonçant son désir de la faire sienne. Une porte se ferme, des perspectives s’ouvrent.
0
0
0
2
Devo Lution


Une arme, un objet d’une létalité à prouver. A prouver du fait, qu’a moins d’être basiquement utilitariste, une arme est avant tout un objet de sensuels plaisirs. La lenteur et la douceur du contact sublime et macabre d’une lame au clair. L’instant infini où un projectile vient tendrement mordre notre chaire pour ensuite nous quitter, vide ; telle une romance d’un soir. Le plaisir du « clic » suivi de l’intense détonation du Magnum fumant., la faisant vibrer de tout son être. L’adresse du poignet accompagnant le langoureux coulissement divisant un être complet. Le plaisir inondant toutes ses fibres, fendant son visage d’un sourire carnassier, le frisson grisant parcourant son échine. Un instant qui s’achève avec sa langue courant sur la lame ensanglantée ; un instant qui s’achève soufflant sur le canon repus encore à vif. Au bord de l’évanouissement sous tant de puissantes émotions, douter de sa survie, profiter de l’exaltante douleur.
Dieu que j’aime mourir de sa main…
0
0
0
1
Devo Lution

Pouvoir se libérer, tout un art


Destabiliser avec une simple phrase

Terrasser l'inertie en restant coi
Susciter violence et engouement, passionnément vivre
Rapprochez-vous, je ne mord pas
Gardez vos mains, elles sont appétissantes

Destabiliser avec une phrase si simple



(Bonus avec des version de 6)
S'il savait enfin que désirer
Sciemment il irait prendre les devant.
Six chemins s'offrent à lui.
Sirupeux désir, volonté de toujours continuer.
Scie, pour simples compagnons d'aventure.
1
6
3
0
Devo Lution

Quand on s'ennuit c'est que l'on est tranquille.
Ça parait con dit comme ça mais c'est bien vrai, vous imaginez pas comment je suis heureux de me faire chier comme le dernier homme sur Terre. Avachi au fond de ce fauteuil miteux matelassé du café de la dix-neuvième au croisement d'Harley Street ; la femme du barman nettoyant mollement un verre, la main entièrement enfoncée dans l'orifice de manière si obscène ; la fumée suspendue dans l'air, la cendre quittant le mégot après un geste habile ; la fléchette si proche d'atteindre son but, de toucher le mille, mon whisky s'écoulant au fond de ma gorge, âpre et sirupeux.. Encore un tonneau du vieux Willy, toujours à foutre tout et n'importe quoi dans son alambique.
Dans cet instant figé, la main en l'air, d'autre gorges déployée, d'autres encore balladant leur regard indolent, et moi, moi qui pense et qui attend que ça se passe priant pour que tout se fige.
Rien à foutre de tout ce bordel dehors, je n'ai rien à faire et je compte bien n'en avoir rien à faire.
Je suis là, à penser que je devrais prendre le temps de pas y penser.
Je vous jure, tellement de tranquilité, ça vous tuerait à vous donner le bon Dieu sans concession.
Comment ça ce que je dis n'a aucun sens ? Qu'est ce que t'en as à foutre ? C'est pas comme si ça allait changer quoi que ce soit, il se passe rien. D'ailleurs se passe t-il quelque chose tout cours un jour de la vie d'un homme ?
Je suis là j'attend. Je souffle, je respire, je m'impreigne de tous les miasmes à plein poumon. Quel pied que de pouvoir crever de rien d'autre que de rien.
Je regarde droit devant moi en me servant ma rasade, y a toujours cette brunette discrète qui passe derrière moi dans la rue, merci le mirroir. Elle passe là tous les jours selon les potes et bien moi elle me laisse pas indifférent chaque jours que je la vois. Mais aujourd'hui c'est congé. T'façon je suis trop imbibé, si je lui propose une clope je vais m'enflammer et pas au sens figuré !
Je suis là depuis combien de temps déjà ? J'bois pour oublier, oublier que j'attend, j'attend d'oublier, pour oublier que j'bois. On peut dire que je suis ivre d'attente ?
Oh là, je pense que je suis trop loin à penser.
Toute façon je suis las d'attendre.
Sers m'en un dernier, pour la route.
0
3
13
2
Devo Lution

Beaucoup de choses passent par les mots, que ce soit à l'oral ou à l'écrit. Pourquoi les deux se distinguent s'ils ont la même vocations : raconter ?
S'exprimer n'est chose aisée à l'oral qu'avec une intermédiaire, un interlocuteur ; je conçois que le fait de parler seul à seul avec soi même n'est pas impossible mais je doute que cela mène très loin (je vous laisse le soin de me dire si j'ai tord ou non).
Dans l'écriture l'interlocuteur n'est pas nécessaire, on vide son sac face à soi même comme si quelqu'un allait lire, de vous à moi je ne pense pas que tous les écrits soient destinés à un public.
Voilà selon moi la plus grande différence entre l'oral et l'écrit.
Pour ma part, je me considère à un glacier de montagne, la longue période de gel ne laisse transparaître nulle lettre, nulle mot transcender mon être. Mais à la venue printanière de l'inspiration, du besoin, des conséquence vécues ou prochainement à vivre, ma verve comme mes doigts se délient, laissant alors s'écouler le mince et ininterrompu flot des mots qui petits à petits rempliront pages et livres comme des gouttes remplissent des ruisseaux qui remplissent les fleuves.
Je laisse peu de place à la relecture, j'écris sur l'instant, pour l'instant. Mes yeux ne quittent point mon clavier, je me corrige après coup sans relire contextuellement. Si je devais filer la métaphore j'arriverais à accumuler toutes ces lettres dans un lac qui croîtrait à chaque nouvelle page.
Inéluctablement il finirait par déborder, n'est ce pas ? Alors voilà une bonne question, depuis toutes ces années à saigner mon encre, mes plumes, mes imprimantes, mes claviers, comment se fait-ce que je n'l'ai jamais vu en crue ?
Eh bien je pense avoir une esquisse de réponse, la chute en cascade de ces volées lyriques n'ont vocation qu'à s'évaporer sous les durées estivales du temps qui passe et s'accumule alors que les mécanismes musculaire et créatif prennent racine, cristallisent dans l'attente d'imprévus qui secoueront derechef le glaciere de ma verve.
Finalement, j'écris pour combler un puit sans fond, laissant sombrer la cascade jusqu'à son point de départ pour recommencer une fois encore.

A vous qui lisez ces lignes, ne trouvez vous pas amusement de traiter d'écris à l'écris pour écrire qu'au fond on écrit dans le simple but d'écrire ?
Voilà d'ailleurs un dernier cours d'eau pour la route peut être ?
0
5
0
2
Devo Lution
Vous voilà plongé dans un univers bien semblable au votre. La Terre tourne sur elle même et autour du Soleil comme autant d'astre de notre système. Depuis la Lune et les stations orbitales on peut observer la pollution lumineuse en pleine nuit et de nombreux satellites transmettent et retransmettent données sur données.
A la surface la vie suis son cours, du producteur qui envoi ses matières premières en train au supermarché qui reçoit son pain par fourgon un lundi matin en passant par le sempiternel employé de bureau qui s'installe à son poste de travail. Je vous le dis, tout y est.
Alors quoi ? Qu'est ce qui change ? La paix dans le monde ? L'uniforme des cultures ? L'absence de politiques véreux ?
J'vous rappelle que je vous promets pas une utopie donc du calme.
Non ici bas considérez vous dans un songe, un monde parallèle, une vision étrange et délurée d'écrivains potaches qui laissent libres cours à leur fantasme évanescents avant qu'ils disparaissent pour de bon.
Ici bas donc laissez vous surprendre par autant de réalisme que de fantastique ; vampire, loup-garou, sorciers et bien d'autres se sont révélés à vous autres humains. Alors quels changement vont s'opérer ? Qu'est ce qui pourrait bien se passer ?... Qu'est ce qui pourrait mal se passer ?
Je vous propose de vous plonger dans la ville des Lumières et voir ce qu'il en retourne.
0
0
0
1
Devo Lution

Et pourtant, il existe bien des choses à vivre.
Je n’ai toujours été qu’au début de tout, à toujours avancer d’un pas tout en restant sur celui de la porte.
C’est tellement dur de passer cette barrière inexistante.
Une véritable épreuve de volonté.
Le plus déconcertant c’est que je la retrouve partout, que ce soit pour mes créations, mes relations, mes projets. Dès qu’il s’agit d’espoir ou de désir une membrane de vide m’enserre et m’étouffe la raison à l’aide de questions qui n’en sont pas. Une perte de temps, une boucle inextricable qui me fait perdre de très belles occasions.
Et pourtant je suis toujours là à me la souffrir, c’foutu moment qui dure toujours.
J’aimerais que ça boucle quand je me pose et me repose plutôt que je doute et redoute.
C’est vraiment terrible, avec toute cette angoisse aux abonnés absents je tergiverse et ne verse plus de larme tant je suis pris dans la spirale. Pas le temps de penser mesdames et messieurs : je pense trop, pas le temps pour autre chose.
Rajouter à ça ma couardise naturelle face à la prise de décision et vous aurez là le cocktail de mes échecs.
Nan mais je vous jure, j’en suis réduit à cacher tout ça derrière des « principes » que bon nombre devraient appliquer sans y compter plutôt que d’sen féliciter quand ils y pensent.
M’enfin, j’vais pas refaire le monde à mon image sinon je me ferais terriblement chier, j’men voudrais et qui plus est……. On n’avancerait pas des masses.
Imaginez, un cube carrelé, blanc, inerte, non pas inerte, qui doucement puise dans votre énergie tandis que vous lutter pour être productif, cherchez une raison de projeter, de créer, et doucement la torpeur grignote vos nerfs.
Je vous assure que si vous vivez cela vous allez rater plus d’un repas !
Le pire des ennemis en définitive c’est soi-même.
Mais c’est une façon aisée et un raccourci de facilité plus qu’autre chose.
Vous comme moi n’avons pas de meilleur soutien et de pire pilier que nous même.
Tout dépend de la situation, par exemple je suis un professionnel pour me lâcher dans le vide de l’inconnu avec toute la désinvolture dont je suis capable. Et face à un confort que je chéris de trop j’en suis incapable.
Pensez vous sincèrement qu’il puisse être autrement ?
Ne vous blâmez pas pour vos manques, je trouve ça terriblement stupide de s’en vouloir pour quelque chose qu’on ne possède ni qu’on effectue.
La vraie question à se poser serait plutôt : Préférez vous les remords ou les regrets ?
J’ai toujours tout fait pour éviter les seconds, j’ai relâché mon attention dans une apathie doucereuse et paradisiaque et il y en a un qui m’a pris à la gorge.
Je serais incapable d’en avaler un autre maintenant ! J’n’arrive pas à le digérer. Voilà mon avis, forgez-vous le vôtre.
Et pourtant j’en dis des choses, j’en préviens des personnes, j’en montre des écueils. Mais bon, il est certains obstacles dans lesquels il vaut mieux s’empierger une fois pour apprendre à vivre. C’n’est pas en mettant du coton au coin de chaque rebord que quiconque aidera qui que ce soit. Même si parvenir à partager ces durs moments sans que l’autre n’est à les vivre et en lui permettant de comprendre toute la portée de ce qu’on lui raconte est vraiment préférable.
Merde je n’ai pas vu l’heure, j’dois y aller. A une prochaine fois ? Peut-être ?
0
0
1
2
Vous êtes arrivé à la fin
0