
Petite carotte
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Bonjour à vous, je m'appelle Ysaline et j'ai 12 ans. J'ai commencé à écrire ce roman il y a plus ou moins deux mois. C'est en lien avec mes traumatismes, j'espère que cette lecture vous plaira !
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Bonjour, je m'appelais Mabolala et j'avais 27 ans. J'étais seule et desséchée. J'allais vous laisser avec la stupide Lienli que j'étais. Je m’appelais comme ça avant... Elle n'avait encore rien vu de ce qu'était la souffrance.
Bonjour, je m'appelais Lienli et j'avais 14 ans. Je vivais avec mon père et ma mère. Mon père travaillait dans une station d'essence où il vendait du lait périmé et ma mère courait en ville toute la journée pour jouer à des jeux d'argent.
Je rentrais de l’école quand soudain je vis un poisson. Un poisson?! Là, par terre dans la rue, devant moi?! Beaucoup de questions tourbillonnaient dans ma tête. Perplexe, je continuai mon chemin sans regarder devant moi. Par mégarde, je cognai une vieille dame :
« Eh oh, fais attention où tu vas, jeune fille », me lança-t-elle. Au moment où j’allais me retourner pour m'excuser, je tournai la tête et je vis la dame entourée d'une lueur violette. La dame s'était transformée en sorcière. Sans m'excuser, je pris mes jambes à mon cou et courus le plus rapidement possible en direction de chez moi.
Arrivée chez moi, je fermai la porte et m’assis contre, en criant :
« Mais qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ?! ».
J'avais très peur. Après avoir vidé toute l'eau de mon corps, je me ressaisis. La bibliothèque était ouverte ; si j'y allais maintenant, ça m’éviterait de croiser mes parents et en plus j'y trouverais peut-être un livre sur les hallucinations. Je me mis en route.
Arrivée là-bas, je comptais bien me dépêcher, j’avais tout simplement envie d’être seule. J'aperçus des filles de ma classe. Je ne comptais pas aller leur parler car je ne les aimais vraiment pas. Je ne m'entendais avec personne au collège. J'avais la plupart du temps des surnoms comme : La Solitaire, la Bizarre, la Sorcière ou encore la Psychopathe.
Oh et puis zut, je ne trouvai rien, je rentrai chez moi. Chez moi, je savais quoi faire pour obtenir un livre sur les hallucinations. En entrant dans le salon, ma mère était en train de compter son argent et mon père lisait un journal.
— Isabelle, papa (ma mère refusait que je l'appelle maman car ça faisait selon elle trop « maternel »).
— Que veux-tu, création du mal ? dit ma mère en ne levant pas les yeux de son argent.
— Venir avec vous à la brocante du samedi de demain.
— Bien, mais sache que tu ne seras qu'un poids lourd pour moi et ton père.
Les commentaires désagréables de ma mère ne me faisaient même plus rien. J'y étais tellement habituée. Nous arrivâmes rapidement au lendemain, j'avais eu beaucoup d'hallucinations la nuit précédente.
— Bon, aller, tu viens ? dit mon père.
— Heu, oui, tout de suite. e grimpai dans la voiture et nous partîmes. La brocante était réputée et connue car elle était très grande et c'est pour cela qu'on y restait une après-midi entière. Nous passâmes devant des tas de personnes vendant des choses tout à fait différentes.
« Achetez mon livre, achetez-le, il a réponse à tout ! » criait l'un d'eux.
Bahaha, un livre ayant réponse à tout ? Et puis quoi encore. Le monsieur, ayant remarqué que je me moquais de lui, me foudroya du regard. Hélas, nous avions fini la brocante et je n'avais rien trouvé. Nous rentrâmes à la maison. Dans la voiture, ma mère me dit :
— Tu vois, ça n'a servi à rien que tu viennes. Tu aurais pu rester étudier à la maison. Étudier, je pense que ça pourrait t'aider vu ton manque d'intelligence, haha.
Mon père se contenta d'acquiescer par un petit rire et moi, je me contentai de lever les yeux au ciel. Arrivée chez moi, je montai dans ma chambre et ouvris mon sac pour en sortir mon téléphone. Quand soudain, j'y vis le livre du monsieur.
— Quoi ? Mais je ne l’ai pas acheté ! m'exclamai-je.
Par curiosité, je l'ouvris. Avant même que je ne puisse lire un seul mot, un petit bonhomme, ou devrais-je plutôt dire un lutin, en sortit.
— Eh ! Que fais-tu ici, petit monstre ?
— Je m'appelle Freddy, dit ce petit lutin vert enjoué.
— Sors de ma chambre immédiatement ! criai-je.
— Hélas, c'est trop tard. Une fois que je suis devant toi, tu ne peux plus me tuer ou me faire partir. Je te donnerai souvent des petits conseils.
Cela faisait trop d'informations à ingurgiter. Je partis donc me coucher. Le lendemain, nous étions dimanche et Freddy me réveilla de bonne heure. J'avais envie de lui envoyer mon coussin sur la tête, mais il avait préparé des cookies. Il s'assit sur mon lit et me fit goûter ces petites pâtisseries qui étaient réellement délicieuses. Je le remerciai et nous discutâmes :
— Je suis tout à fait perdue. Comment as-tu pu sortir de ce livre comme ça, par magie ?
— Je suis plein de surprises, Lienli, dit-il en souriant.
Finalement, il ne paraissait pas si méchant ; nous passâmes la journée à rigoler et à parler. À un moment dans l’après-midi, ma mère passa devant ma chambre et m'entendit parler toute seule (car pour le moment Lienli ne le savait pas, mais personne ne voyait ni n'entendait Freddy, sauf elle). Elle prit en vidéo sa fille parlant toute seule. Lienli, plongée dans la conversation, n'entendit pas sa mère qui la filmait. Le lendemain matin, Lienli prit vite un cookie de la veille et prit Freddy sur son épaule. Ils arrivèrent devant l'école.
— Cache-toi, non ? Tout le monde va te voir.
— Ne t’inquiète pas, personne ne peut me voir, sauf toi, hé hé.
Je lui fis de grands yeux avant de rentrer dans l'enceinte de l’école et évidemment, en rentrant en classe, ma prof dit :
« Prenez une feuille du collège, c'est interro. J'espère que vous avez correctement révisé. »
Oh non, quelle bêtise ! Avec tout ça, j'avais complètement oublié de réviser. Mais durant l'interro, Freddy me souffla toutes les réponses. Il réussit à aller sur le bureau de la professeur pour voir les réponses. Il est vachement pratique, le Freddy. Soudain, l’éducateur entra en classe et dit :
— Lienli, je peux te voir ?
Moi ? Mais en règle générale, je suis très sage et je ne fais rien. Tremblante, je le suivis jusqu'à son bureau où il me montra l'enregistrement de ma mère où je parlais toute seule. Il me dit :
— Tu vas dans un hôpital psychiatrique. Je t’y conduis, elle t’a laissé une lettre que je te donnerai dans la voiture. En attendant, va dire au revoir à ta classe.
Je me dirigeai vers ma classe les yeux larmoyants. Arrivée dans la classe, je me mis sur l'estrade et dis :
— Pour des raisons personnelles, je dois quitter l’école pour aller dans un hôpital psychiatrique.
Un blanc s'installa alors, puis une élève populaire cria dans toute la classe :
— Je comprends tout, tu es une grosse folle. Tu étais à la bibliothèque vendredi soir. Je l'ai vue dans le rayon « problème psychologique ».
— Je savais que tu étais bizarre, mais à ce point ? me lança le petit ami de cette fille.
— Non mais attendez, dis-je, les larmes coulant sur mes joues.
— Je pense qu'on en a assez entendu, dit alors la prof. L’éducateur t'attend dans sa voiture, Lienli.
J'arrivai proche de la voiture de l’éducateur qui me remit alors la lettre que ma mère avait écrite pour moi. Je m’installai dans la voiture et l'ouvris, je ne savais pas trop à quoi m'attendre.
A suivre...
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Pardonner ma légère dyslexie,il y'a certainement des erreurs d'ortographe dans le texte.
Notre Aloe verra n'as que 4ans quand elle est éxporter de sont pays d'originen pour venir habiter en France. Il tomba dans une serre. Ce n'étais plus sa famille a ses cotés. Mais des plantes de toute sorte. Il ne trouva aucune Aloe Vera ici. Il se sentai seule et faible. Se sentiments dont il suffoquait déjà dans sont pays d'orgine. Il se faisait constamment rabaisser à cause de ça petite taille. Mais là il se sentais aussi différent. C'étais le seul venant d'aussi loin. Mais cette fois-ci il ne pouvais plus resté cette petite victime qu'il a toujours été. Maintenant il veut devenir plus fort mentalement. Alors que ça ne faisait qu'un seul jour qu'il avait cette nouvelle philosophie,une dame vint vers lui avec un autre homme.
-Il te plait celui là? Lui demanda t-elle les yeux pétillant rien qu'en voyant les tentacules vertes de l'aloe verra
-Je sais pas,prend celuis que tu veux. Dis l'autre homme en tirant une cigarette de sont paquet.
-Nous allons enmennager Carls,fait un effort ! Moi je l'adore ça fera un coté exotique dans la nouvelle maison. Dit-elle en regardant aloe verra comme un petit enfant. Mais la petite plante n'avait jamais reçus se regard. Il se sentais en sécurité,et ça faisait longtemps qu'il ne l'avait plus été. A peine sorti de la serre il se rendi compte que ça ne serait pas aussi facile que ça. Il suffoquait. Et non pas à cause d'un sentiment de faiblesse. Mais parce-que ce n'étais plus du tout la bonne température pour lui. Il faisait glacée en fait.
Sa nouvelle maitresse le déposa a l'arrière d'une voiture. Il faisait déjà plus chaud mais ce n'étais pas suffisant. Il arrivèrent dans un garage sombre où la voiture se gara. La dame se précipita à l'arrière pour récupérer l'aloe verra avec un grand sourire au lèvre. Aloe verra était tout chamboulé. Il priait pour que l'intérieur de la maison sois plus chaude et ce n'était pas le cas.
il n'arrivait que difficilement a tenir. Et cette dame me donnais de l'eau une fois par semaine! C'est beaucoup trop ! J'avais beaucoup de mal à tenir mais je devais rétser en vie . L'aloe verra que j'étais il y'a 1ans n'aurai jamais accaepté cette vie. Mais je voulais paraitre fort au yeux de ma maitresse.
3ans se sont écouler depuis
- Dis moi mon chérion ene devrait pas changer cette plante. Je commençe a m'en lasser.
-Fais comme tu veux
Moi je voulais crier que non,je voulais réster ici pour décorer ce salon.
-Bon je vais l'enmener à:" remplacer pour la planète" . Et me revoila dans cette voiture. J'étais de nouveau cette aloe verra perdu. Cette honte inexprimable,j'étais déçus de moi. Avais-je été une mauvaise plante? Cette connexion que j'avais ressenti avec cette dame,ce n'était que des chimère...
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Salut chérie,
Je suis la plus forte et je suis une véritable génie. J’ai réussi à me débarrasser de toi. C’était si dur, mais j'ai trouvé la solution qui tue. Plus d’enfant à nourrir et même quelqu'un qui va te conduire dans ton nouveau chez-toi. Ne t'en fais pas, j'ai déjà donné tes habits à ton éducateur.
Au revoir. Je m'attendais à pire de sa part, mais j'eus quand même une larme de déception qui coula sur ma joue. Freddy, la voyant, l'essuya avec sa manche verte fluo et me réconforta. Ça m'a fait chaud au cœur. Nous arrivâmes là-bas.
— Désolé, Lienli. J'ai du travail, par conséquent je ne pourrai pas t'aider à t'installer. Tu rentres par l'entrée qui se trouve devant toi, me dit-il en pointant la porte du doigt.
Je soupirai et m'en allai sans broncher. À l’intérieur, à l'entrée du bâtiment, une jeune dame, avec un corps légèrement enveloppé, m'attendait avec un large sourire.
— Tu dois être Lienli, n'est-ce pas ?
— Heu, oui, c'est ça.
— Bien, donne-moi ta valise. Je vais la déposer dans ta chambre. Va manger, tu es déjà en retard ! me dit-elle en souriant.
J'arrivai rapidement dans une grande salle avec plusieurs tables collées pour n'en former qu'une. Il y avait une dame distribuant de l'eau, des plateaux avec des petits pois, du riz et des petits poissons congelés, très banal. Je cherchai mon plateau et me mis à la seule table qu'il y avait. Elle était longue. Devant moi se trouvait un grand roux vraiment mignon, il me sourit. Au bout de la table, je vis une jeune fille qui semblait avoir de l'assurance avec une veste en jean. Je vis également un jeune garçon bien garni, avec des lunettes. Toutes les personnes présentes ne ressemblaient vraiment pas à des personnes avec des problèmes mentaux.
La suite de la journée se passa avec Nathalie et sa tonne d'administration. Elle avait cinq tasses de café sur sa table (qui était vraiment désordonnée) puis elle me posa des questions comme : "avais-tu de bons liens avec tes parents", entre autre. C'était vraiment parfait pour me mettre mal à l'aise.
Après cela, on me laissa aller manger et défaire ma valise. À ce moment-là, j’étais toute seule dans ma chambre avec Freddy sur mon épaule. Je rangeais mes affaires, parlant à Freddy en même temps.
— Dis, Freddy. Ils sont où, tes parents, à toi ?
— Moi, hihi, je ne sais même pas comment j'ai été créé et comment j'ai été foutu dans un livre. Ne me demande pas mon âge non plus, je ne saurais pas te répondre.
— Ah bon ? C'est marrant ça. En tout cas, une chose qu'on sait tous les deux, c'est qu'on ne restera pas longtemps ici. Je veux qu'on fasse le tour du monde, tu sais, rien qu'à deux. Ça serait bien, non ?
— Oh oui, tu as vraiment raison, m'affirma Freddy. Soudain, j'entendis quelqu'un se rapprocher du dortoir ; je sentais bien que notre conversation allait être perturbée. C'était Whalter.
— Salut, t'es Lienli, toi, non ?
— Heu, oui, c'est ça, dis-je timidement.
— Alors, j'imagine que t'es passée au questionnaire méga ennuyeux de Nathalie, hahaha.
— Heu, oui, en effet, dis-je avec un petit rire nerveux.
— Tu veux que je t'aide à ranger deux ou trois trucs ?
— Non, ça va, merci, j'ai bientôt fini.
Le restant de la soirée, je continuai à parler avec Walther. Freddy était vachement fatigué, alors il s'installa sur un fauteuil de la salle commune pour faire une sieste. Au moment d'aller dormir, je vins chercher Freddy et lui dis qu'il était temps de dormir, mais il me répondit que la sieste l'avait fatigué, alors je lui proposai de sortir par la fenêtre du dortoir pour se glisser dehors.
Nous marchâmes et parlâmes pendant trente minutes quand, soudain :
— Alors, tu parles toute seule, la nouvelle ?
Je me retournai en sursautant.
— Han, tu m'as foutu une de ces trouilles !
— Réponds.
— Non, je parle à Freddy, mais tu ne le vois pas, il est sur mon épaule.
— Hein, c'est ça, me dit-il en s'approchant de moi et en glissant une de ses mains dans la mienne. Soudain, j'entendis quelqu'un se rapprocher du dortoir ; je sentais bien que notre conversation allait être perturbée. C'était Whalter.
— Salut, t'es Lienli, toi, non ?
— Heu, oui, c'est ça, dis-je timidement.
— Alors, j'imagine que t'es passée au questionnaire méga ennuyeux de Nathalie, hahaha.
— Heu, oui, en effet, dis-je avec un petit rire nerveux.
— Tu veux que je t'aide à ranger deux ou trois trucs ?
— Non, ça va, merci, j'ai bientôt fini.
Le restant de la soirée, je continuai à parler avec Walther. Freddy était vachement fatigué, alors il s'installa sur un fauteuil de la salle commune pour faire une sieste. Au moment d'aller dormir, je vins chercher Freddy et lui dis qu'il était temps de dormir, mais il me répondit que la sieste l'avait fatigué, alors je lui proposai de sortir par la fenêtre du dortoir pour se glisser dehors.
Nous marchâmes et parlâmes pendant trente minutes quand, soudain :
— Alors, tu parles toute seule, la nouvelle ?
Je me retournai en sursautant.
— Han, tu m'as foutu une de ces trouilles !
— Réponds.
— Non, je parle à Freddy, mais tu ne le vois pas, il est sur mon épaule.
— Hein, c'est ça, me dit-il en s'approchant de moi et en glissant une de ses mains dans la mienne.
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cet homme pédophile
autant dégoutant que répugnant
ne s'intéressant qu'aux enfants
qui devrais finir dans un asile
il a gagné
gràce à son age élevé
A manipuler des filles brisées
Tu les as fait rever
malgré tes mauvaises pensés
tu as trouvé ça marrant
moi débectant
et pourtant
je suis tombée dedans
à croire tes futilités
j'ai fini mutilée
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J'eus un frisson en sentant son odeur quand soudain nous vîmes une lumière. Sans réfléchir, il m'attrapa par le bras pour me descendre et mit un doigt sur ma bouche. Il y avait une lumière. Je voulais lui poser des questions, mais je devais me taire. Une fois la lumière partie, je demandai à Walter :
— C'était quoi ça ?
— Une ronde. Nathalie fait toujours ça, on ferait mieux de rentrer.
J'eus du mal à dormir cette nuit-là, à cause de Whalter, la manière dont il me regarda et me parla. Je ne savais pas trop si c'était de l'amour. Le lendemain matin, lors du petit déjeuner, Whalter me glissa un mot : "Ce soir 23h00 près du chêne". Ce petit mot me réveilla bien. Cette phrase me tortura toute la journée. Je pensais à son petit mot. Nous recevions des cours là-bas et, évidemment, nous étions dans la même classe. Je sentais bien qu'il me regardait, mais je faisais comme si je ne le voyais pas.
Durant le déjeune, je m'installai à la seule table disponible et je parlais à Freddy.
— Freddy, tu as vu la manière dont Walther me regardait ?
— Évidemment, tout le monde l'a vue.
— Oh mon Dieu, ce soir à 23h00 sous le chêne, cette phrase me reste dans la tête, Freddy.
— Oh Lienli, c'est bon, il ne va rien se passer. Je mourais d'envie de dire à Freddy que j'étais trop amoureuse de Walther, mais je n'osai pas. La suite de la journée se passa normalement et le soir arriva rapidement. Avant de se mettre au lit, Whalter me regarda et me fit un clin d'œil. Je rougis jusqu'aux oreilles. J'attendis 23h25 avant de descendre de mon lit pour me glisser dehors. Je me mis au pied de l'arbre.
— Alors, ça te met si mal quand je te regarde en classe ?
— Hiaaaaaaaa plus jamais, Whalter.
Il sourit et me dit :
« En fait, Lienli, ça ne fait pas longtemps qu'on se connaît, mais plus je te vois, plus je tombe amoureux. »
Il s'approcha de moi et je sentis qu'il essayait de m'embrasser. Je ne savais pas quoi faire alors je dis simplement :
— Heu... Je suis fatiguée, je vais dormir.
Il soupira, et je m'en allai. J'étais vraiment déçue de moi. En y réfléchissant, je pense que j'aurais voulu l'embrasser. Mais si ça se trouve, il n'essayait pas de m'embrasser... Si ? Je me couchai à côté de Freddy qui dormait à poings fermés. Lui, au moins, ne s'en irait pas, me dis-je. Le lendemain, je vis que Whalter n'avait pas beaucoup dormi. Je le voyais vraiment bien avec ces cernes. Il me regarda avec un air de chien battu. À mon tour d'être sympa avec lui, je griffonnai : "Ce soir 23h00 sous le chêne. Lienli". J'abandonnai et glissai le mot dans ma poche pour me diriger au prochain cours. Sans le remarquer, le mot s'échappa de ma poche et arriva chez Whalter quelques minutes plus tard. J'avais passé tout mon temps libre à préparer mon plan avec Freddy pour s'échapper du pensionnat ; on le ferait, si je calculais bien, dans cinq jours. Le soir, j'avais besoin de prendre l'air. Je pris Freddy et le mis sur mon épaule. Nous nous échappâmes comme prévu par la fenêtre. Nous nous baladions quand soudain je sentis un doigt me tapoter l'épaule.
— Ah... Salut Whalter, dis-je timidement après l'accident d'hier.
Il tourna autour de moi :
— Je dois dire avoir été un p'tit peu déçu du rejet de mon baiser.
Ça y est, il l'avait dit. Je mis ma tête dans mes paumes de mains et murmurai :
— Oui, mais en fait, c'est que...
— Chut, Lienli, acceptes-tu le baiser que je te proposerai ?
En règle générale, j'aimais pouvoir avoir le temps avant de donner ce genre de réponse. Prise au dépourvu, je dis « oui, d'accord ». Il se rapprocha de moi et me fit un tendre baiser avant de dire « bonne nuit, ma douce » et de partir.
— Waw, c'était digne d'un film, me dit Freddy.
— Roooh, ça va toi, dis-je les joues rouges. Avec ça, je n'avais pas pu dormir de la nuit. Le lendemain, au petit déjeuner, Whalter vint s’asseoir à côté de moi et me dit :
« Bien dormi ? »
J'avais envie de lui dire « comment veux-tu que je dorme avec hier soir ?! » Mais je préférai m'abstenir et répondis simplement « très bien ».
Le restant de la journée, je le passai avec Freddy. Notre plan était parfait pour s'évader, il serait prêt dans quatre jours. Je n'avais pas trop envie de le dire à Whalter, donc j'attendis.
Le soir même, Whalter et moi nous regardâmes et il me fit un signe de tête en direction de la fenêtre. J'en déduisis qu'il souhaitait une petite balade. Je me levai et il m’imita. Il ouvrit la porte délicatement avant de lancer :
« honneur aux dames ».
J'escaladai la fenêtre d'un pas léger puis il fit de même. Après notre balade, nous revînmes ; je savais bien que j'allais me séparer de Whalter d'ici peu et cette idée me donnait des frissons, mais je devais partir de cet endroit pour Freddy, je lui avais promis de faire le tour du monde.
La journée du lendemain passa très rapidement. C'était... la dernière... la dernière nuit ici. Je me devais d'aller faire un dernier petit tour au chêne. J'arrivai au chêne et là-bas, je parlai des derniers petits désagréments pour notre voyage avec Freddy. Tout était prêt et nous partions le lendemain soir à la même heure.
— Freddy... dans 24 heures, nous ne serons plus ici.
— Oui. Et ?
— Ça ne va pas un peu te manquer ?
— Non, t'inquiète, ça va passer, Lienli.
— Lienli... tu pars, dit Whalter que je n'avais pas remarqué. Il parlait d'une voix tremblante.
— Whalter, laisse-moi t'expliquer.
— Ça va, va-t’en avec ton lutin.
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Il avait l'air tellement triste et en colère que je me tus et le laissai partir. Je le suivis quelques minutes plus tard. Je rentrai et Freddy me consola : je m'endormis de fatigue. Le lendemain, je me réveillai avec tristesse. Je voyais que ça n'avait pas l'air drôle pour Whalter non plus. Je savais qu'il n'allait pas parler aux éducateurs du centre, il avait du respect pour moi. Le lendemain soir, trente minutes avant le départ de cet endroit, j'avais du temps pour retourner au chêne. J'ai trouvé une lettre de Whalter, il était écrit : "Pour ma petite Lienli". Stressée, j'ouvris la lettre.
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"Lienli, j’ai assez souffert, tu étais la seule personne qui faisait que je restais en vie... Mais là, tu me quittes et moi je m'en vais à mon tour rejoindre mes parents. Ils sont morts... C'est ma tante qui m'a emmené ici, elle voulait se débarrasser de moi, et elle a réussi... Au revoir, Lienli, je t'aime, mais maintenant je t'aimais... Vis ta vie et accomplis de belles choses."
La journée était ensoleillée, c’était magnifique.
Whalter Delar
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Quoi, c'est impossible ! Je retournai en courant dans la chambre et je vis Whalter couché dans son lit, pâle comme une feuille. C’était trop tard... Il s'était suicidé, et moi je n'avais rien vu. Mais Freddy ne me laissa pas longtemps pleurer sur lui et il me dit :
« Lienli, on doit y aller ».
J’eus à peine le temps de sentir la peau fraîche et pâle de Whalter, que je pris le médaillon qu'il portait autour du cou ; je n'en revenais pas. Par la suite, Freddy me fit la courte échelle pour que je pusse monter dans la bouche de ventilation qui menait dehors de cet endroit. Nous arrivâmes dans la rue où je vis des poubelles, l'endroit idéal pour ne pas se faire remarquer. J'y restai dans une position très peu confortable ; ni moi ni Freddy ne parlions. Soudain, une petite voix dit timidement :
— Il y a quelqu'un ?
— Oui... dis-je d'une petite voix.
— Laisse-moi t'aider, viens loger chez moi.
Au point où j'en étais, j'acceptai. Elle me guida vers chez elle. C’était une petite maison coquette. Une grande dame blonde ouvrit :
— Soumicha, tu as réussi à ramener quelqu'un ?
— Oui maman, regarde, je te présente...
— Lienli.
— Enchanté, dit une voix plus masculine derrière. Un grand monsieur qui ressemblait à un bûcheron se tenait à côté de sa femme.
— Viens, Lienli, me dit-il, je vais te nettoyer la grosse plaie que tu as sur le visage, je t'expliquerai plus en détail comment tu te retrouves ici.
Il m’installa dans un endroit qui ressemblait à une salle d'examen d'un médecin.
— Attention, ça va peut-être un peu piquer.
Pendant qu'il désinfectait ma plaie avec un coton, il ajouta :
— Soumicha a neuf ans et chaque soir, nous l'envoyons dans le quartier pour trouver des sans-abris. Nous avons pitié d'eux, nous voulons les aider, mais je dois t'avouer avoir été quelque peu surpris de voir une enfant devant ma porte.
— Heu, j'ai eu des soucis, ça vous dérange si je passe la nuit ici ?
— Non, non, dit-il en bafouillant, tu veux qu'on prévienne tes parents ?
— Ils sont morts, dis-je. (je mentais)
— Toutes mes condoléances. Tu dormiras dans la chambre avec ma fille, nous sommes dans une petite maison. Allez au lit, il commence à se faire tard.
J'arrivai à petits pas dans la chambre de Soumicha.
— Coucou, j'ai fait ton lit, j'ai mis de nouveaux draps et... je t'offre un doudou, il est sur le bord du matelas.
Soumicha avait préparé ce qu'elle allait me dire, ça se voyait.
— Merci, Soumicha, c'est vraiment gentil de ta part. Elle rougit. Cette nuit-là, je dormis aussi bien qu'un bébé, même si leurs explications sur pourquoi ils m'avaient recueillie chez eux étaient un peu farfelues. Je leur faisais confiance, je me sentais en sécurité et c’était la première fois depuis un bout de temps. Le lendemain, je me réveillai après tout le monde. Je descendis dans la cuisine où je trouvai un mot :
"Salut Lienli, nous imaginons que tu n'as pas de carte bancaire. Nous ne sommes pas pauvres alors nous t'avons fait cette petite carte. Nous ne savons pas ce qu'il t'arrive. Nous sommes partis en randonnée alors nous t'avons écrit ce petit mot. Bonne aventure, Lienli."
Sur un autre coin de la table se trouvait une autre lettre avec une écriture beaucoup plus enfantine. J'ai immédiatement compris qu'elle avait été écrite par Soumicha.
"Salut Lienli, cette nuit à tes côtés fut géniale, je suis désolée mais je dois t'avouer avoir ouvert le médaillon qui se trouvait à tes pieds. (Ho c'est le médaillon de Whalter.) Tu étais trop mignonne quand tu étais petite. Bisous, Soumicha. (En bas de la feuille, il y a un petit doudou girafe, il est pour toi en souvenir de ton logement ici)."
Leur hospitalité me faisait chaud au cœur, mais une chose me serrait la gorge... Le médaillon de Whalter, comment avait-t-elle su que c’était moi sur la photo ? Ça pourrait très bien être un membre de sa famille. Elle avait dû déduire que c’était moi car elle pensait que ce devait être mon médaillon. Par curiosité, je l'ouvris quand même ; une bouffée de chaleur m'envahit. C’était bien moi sur cette photo.
— Waw, c'est quand même louche, me dit Freddy.
— C'est vrai, où a-t-il pu avoir une photo de moi enfant ?
— Digne d'un épisode d'Agatha Christie.
— Freddy, j’hésite. Je prends ou pas la carte de banque que les parents de Soumicha veulent m’offrir ?
— Lienli, t'es trop mignonne, j'te rappelle que t'es en cavale, t'as pas le choix, avec ça t'as une chance de survivre.
— He ho, NOUS sommes en cavale, j'te signale.
— Oui, mais moi, j'peux pas mourir.
— T'as gagné.
Je pris difficilement cette carte bancaire, mis ma veste, pris le doudou de Soumicha et m'en allai.
— Pour commencer, je pense qu'il serait bien d'acheter un sac pour y mettre tout le nécessaire, un sac de randonnée.
— Excellente idée, m'assura Freddy.
Je rentrai dans un magasin d'aventure, pris une tente pliable et un sac.
— Freddy !!! Regarde-moi ce prix.
— La vache, il ne te reste plus qu'à voler.
— Non ! Il en est hors de question, Freddy.
— T'as cru quoi ? Il n’y a pas tout l'or du monde sur cette carte. Regarde, vas aux caisses automatiques et mets la tente pliable dans le sac ; le sac n'est pas trop cher, tu pourras le payer facilement.
Anxieuse, je savais que je n'avais pas le choix, je m’exécutai ; j'avais l'impression d’être une vraie criminelle. Freddy, l'ayant remarqué, me regarda droit dans les yeux avant de me dire :
— Eh Lienli, ça va, t'as tué personne et c'est pour la survie.
Je me répétais cette phrase dans ma tête, mais ça n'avançait à rien. Depuis ce matin, j'avais remarqué que Freddy ne me rassurait plus comme avant. Et je ne me sentais plus aussi bien qu'avant. C'était peut-être à cause du décès de Whalter. Je me dis que ça allait passer. Le soir venu, Freddy et moi arrivâmes après des heures et des heures de marche dans un hôtel Formule 1. Nous étions tous les deux couchés sur le lit. Je m’apprêtais à dormir, mais je n’arrivais pas à me sortir de la tête tout ce qu'il nous était arrivé. Freddy s’en foutait complètement. J'eus parfois, l'impression qu'il était un peu mort. Je ne le sentais plus de faire ce tour du monde avec Freddy. Je m’endormis de stress.
Le lendemain matin, je déposai les clefs à l'accueil avant de demander une autre chambre à un Formule 1 situé à 23 km. Ça allait encore. La journée se passa dans un silence des plus total jusqu'au repas du soir. Nous allions nous diriger dans un restaurant ; arrivés là-bas, nous commandâmes puis il se lança :
— Désolé, Lienli, j'aurais pas dû te forcer à voler, c’était pas cool.
— Merci de t'excuser, en effet, ça me met vraiment mal, en plus la carte de crédit...
— Lienli, on l'a fait pour la survie, je te jure que tu peux être tranquille. C'est ma faute, j'aurais vraiment pas dû insister à voler ni à prendre la carte de crédit. Tu me pardonnes ?
— Oui, t’inquiète, c'est pas grave, ça doit être à cause du décès de Whalter.
— Bon Lienli, il serait peut-être temps d'installer la tente ; pas loin, il y a un camping.
— Ok.
UN PEU PLUS TARD...
— C'est enfin fini, la tente est prête, allons, j'entre.
— Waouw, t'as vu comment c'est spacieux.
Soudain, nous entendîmes des gens nous demander d'ouvrir la tente :
— Bonjour, qui êtes-vous ?
— Services de recrutement des enfants F.O.T.P.
— Je vous demande pardon ?
— Centre de recrutement des enfants qui ont fugué, sont orphelins ou qui ont des problèmes psychologiques.
— Heu... Mais ce n’est pas mon cas.
— Arrête de cogiter et suis-nous...
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Quoi ?? Jean-Paul avait déjà parlé de moi ??? C'est ce que je voulais dire, mais je me contentai d'un sourire forcé. Je ne sus pas pourquoi depuis ce début de soirée, il n'y avait que des sourires forcés. À l'autre bout de la salle, j'aperçus quelqu'un que je connaissais. J'en étais sûre. Évidemment, c'était le monsieur qui était venu chez Jean-Paul. C'était son invité. Je voyais qu'il me scrutait. J'imagine qu'il avait oublié qui j'étais. Il dois reconnaître un air familier, me dis-je.
Plus tard dans la soirée, ce monsieur s'approcha de moi. Il me donna un petit papier avec écrit : « Appelle-moi, fais-moi confiance » suivi de son numéro de téléphone. Pouvais-je vraiment lui faire confiance ? Après tout, c'était un ami du psychopathe, alors bon... je ne pouvais pas vraiment lui faire confiance. Enfin, qui sait...
Rentrée à la maison, le sadique s’excita.
— Et toi, là, commença-t-il.
Je me tournai en le regardant dans ses yeux froids. Sa mâchoire était si contractée que je crus qu'elle allait tomber en mille morceaux.
— Tu n'as pas nettoyé ma chambre ! me dit-il avec une rage indéniable.
— Mais tu ne me l'as jamais demandé et on a passé la journée dehors ! rétorquai-je.
— En plus, tu me réponds, petite insolente, dit-il en se rapprochant de moi.
Voyant cette action, je reculai jusqu’à être collée contre le comptoir. Il s'approcha et prit d'un coup sec ma robe avant de la déchirer en deux et de me donner un coup de poing sur la mâchoire. Je saignais. Il alla chercher la trousse de secours puis me la montra avant de me lancer :
— J'ai pris la trousse de secours, ne cherche pas à réparer ta blessure, dit-il en se léchant les babines d'un air malsain. Ça te va si bien le sang mélangé au mascara qui coulent sur tes joues.
Il claqua la porte en disant qu'il allait faire un tour et je me mis en boule dans le coin de la pièce. J'avais tellement mal, j'étais à deux doigts de m'évanouir. Puis je pris le numéro du jeune homme qui se trouvait par terre. Je cessai de pleurer avant de le ramasser, de me regarder dans un miroir, d'enlever le sang qui dégoulinait de ma bouche. Je pris le téléphone fixe qui était posé sur la table basse du salon. J'appelai ce numéro. Après une sonnerie, il répondit :
— Allô, Jean-Paul ?
— Heu, c'est Lienli.
— Oh, Lienli, je ne pensais pas que tu aurais le courage de m'appeler. Je vais te sauver de ce sale pédophile.
— Heu, mais c'est votre ami, non ?
— Non, hors de question, c'est un collègue de travail. Tu ne veux pas savoir ce qu'il dit de toi au boulot.
J’arquai un sourcil en regardant Freddy qui écoutait de très près la conversation et qui était autant surpris que moi.
— Pouvez-vous me préciser de quoi vous voulez parler ?
— Eh bien, au travail, il n'hésite pas à dire qu'il t'aime et des choses comme ça. C'est un pédophile. Ne t'inquiète pas, je vais te sauver de ce sale type.
Ce bonheur que j'ai ressenti était incroyable. On allait m'aider, cela faisait tant de temps que je n'avais pas entendu ça.
— Après-demain, notre chaîne « Méga Beauty » sortira une nouvelle teinte de fond de teint. Il y aura un nouveau gala, Jean-Paul va t'y emmener. — En fait, je n'en suis pas si sûre. Aujourd’hui, il m'a déchiré la robe avec laquelle je suis venue en prétextant que j'avais oublié de nettoyer sa chambre. Le seul souci là-dedans, c'est qu'il ne me l'a jamais demandé.
— C'est Jean-Paul. D'ici là, sois prudente et fais très attention à toi.
— Ok, qu'est-ce que je fais s'il ne me propose pas de venir ?
— Je m'en charge, ça n'arrivera pas.
— Ok, merci de ton aide. Vous vous appelez comment ?
— Valentin. C'est normal, à bientôt, Lienli.
Quel soulagement. Freddy me regarda dans les yeux avant de me dire que tout s'arrangerait, il me le promettait. Soudain, j’entendis le bruit d'une clé dans une serrure. Ça devait être lui. Pris par la peur, je courus rapidement mais discrètement en direction de ma chambre. Parfait dans le timing. À toute allure, je me mis sous mes couettes. Je fermai très fort les yeux en attendant de voir ce qui allait se passer. Évidemment, je m'y attendais, il entra dans ma chambre. Je ne voyais pas bien, mais je vis qu'il tenait quelque chose de lourd. Il se rapprocha encore plus près de moi. Ma respiration se coupa et mon cœur battait à mille à l'heure. Il renversa un seau d'eau glacée sur ma tête, ce qui me fit pousser un cri strident.
— C'est quoi ça ? me dit-il en me montrant le numéro de téléphone de Valentin.
Je ne répondis pas.
— C'est quoi ça, bordel ?! s'impatienta-t-il.
— Je ne sais pas, dis-je.
— Je te jure que si j'apprends que ce que tu me dis là est des mensonges, je te tuerai à mains nues, dit-il.
La lumière du couloir était allumée et la porte était ouverte, un peu de lumière imprimait son visage fermé.
Il s'en alla en me jetant le seau dessus. Je n'avais jamais vu quelqu'un d'aussi sec que lui. Quelques minutes plus tard, je me rendormis.
Le matin, à mon réveil, je vis un mot sur la table. Aujourd'hui, il y avait une réunion. Trop bien, je vais pouvoir me reposer, tournait dans mon esprit fatigué. Je restai le reste de la journée à visiter son énorme bibliothèque. J'étais perplexe. Et s'il ne me parlait pas du gala ? Vers 18h, j'entendis des pas en direction de la porte d'entrée. Il allait rentrer. Il s'avança et ouvrit la porte.
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POUR DES RAISONS DE COH2RENCE CETTE HISTOIRE SE PASSE IL YA 50 ANS
La rencontre avec Freddy
Bonjour, je m'appelle Mabolala et j'ai 27ans. Je suis seule et desséchée. Je vais vous laisser avec la stupide Lienli que j'étais. Je m’appelais comme ça avant... Elle n'a encore rien vu de ce qu'est la souffrance.
Bonjour je m'appelle Lienli et j'ai 14 ans. Je vis avec mon père et ma mère. Mon père travaille dans une station d'essence où il vend du lait périmé, ma mère, elle, court en ville toute la journée pour jouer à des jeux d'argents.
Je suis en train de renter de l’école quand soudain je vis un poisson, un poisson?! Là par terre dans la rue, devant moi?! Beaucoup de questions tourbillonnaient dans ma tête. Perplexe, je continuais mon chemin sans regarder devant moi. Par mégarde, je cognai une vieille dame: «Eh oh fais attention où tu vas jeune fille» me lança-t-elle. Au moment où j’allais me retourner pour m'excuser, je tournai la tête et je vis la dame entourée d'une lueur violette. La dame s'était transformée en sorcière, sans m'excuser je pris mes jambes à mon cou et couru le plus rapidement possible en direction de chez moi.
Arrivée chez moi, je fermais la porte et m’assis contre en criant: « mais qu'est ce qui ne tourne pas rond chez moi ?!». J'avais très peur. Après avoir vidé toute l'eau de mon corps, je me ressaisi, la bibliothèque était ouverte ; si j'y allais maintenant, ça m’éviterait de croiser mes parents, et en plus j'y trouverais peut-être un livre sur les hallucinations. Je me mis en route. Arrivée là-bas je comptais bien me dépêcher, j’avais tout simplement envie d’être seule. J'aperçu des filles de ma classe. Je ne comptais pas aller leur parler car je ne les aimais vraiment pas. Je ne m'entends avec personne au collège. J'ai la plus part du temps des surnoms comme: La solitaire, la bizarre, la sorcière ou encore la psychopathe.
Oh et puis zut, je ne trouvais rien, je rentrai chez moi. Chez moi je savais quoi faire pour obtenir un livre sur les hallucinations. En entrant dans le salon, ma mère était en train de compter son argent et mon père lisait un journal.
-Isabelle, papa (ma mère refuse que je l'appelle maman car ça fait selon elle trop «maternel»).
-Que veux tu création du mal dis ma mère en ne levant pas les yeux de son argent.
-Venir avec vous à la brocante du samedi de demain.
-bien mais sache que tu ne seras qu'un poids lourd pour moi et ton père.
Les commentaires désagréables de ma mère ne me font même plus rien. J'y suis tellement habituée. Nous arrivons rapidement au lendemain, j'ai eu beaucoup d'hallucinations la nuit précédente.
-Bon aller tu viens dis mon père?
-heu oui toute suite.
Je grimpe dans la voiture et nous partons. La brocante est réputée et est connu car elle est très grande et c'est pour ça qu'on y reste une après-midi. On passa devant des tas de personnes vendant des choses tout à fait différentes un criait: «achetez mon livre achetez le il a réponse à tout!»
Bahaha un livre ayant réponse à tout? Et puis quoi encore. Le monsieur ayant remarqué que je me moquais de lui me foudroya du regard. Hélas nous avions finit la brocante et je n'ai rien trouvé. Nous rentrons à la maison. Dans la voiture ma mère me dit :
-tu vois ça n'as servi à rien que tu viennes. Tu aurais pu rester étudier à la maison. Etudier je pense que ça pourrait t'aider vu ton manque d'intelligence haha.
Mon père se contenta d'acquiescer par un petit rire et moi je me contentai de lever les yeux au ciel. Arrivée chez moi, je monte dans ma chambre et ouvre mon sac pour y sortir mon téléphone. Quand soudain, j'y vis le livre du monsieur. « Quoi mais je ne l’ai pas acheté » m'exclamais-je! Par curiosité je l'ouvris, avant même que je ne puisse lire un seul mot un petit bonhomme ou devrais-je plutôt dire lutin en sortit.
-Ehh que fais-tu ici petit monstre
-Je m'appelle Freddy dit ce petit lutin verre enjoué
-sors de ma chambre immédiatement ! Criais-je
-Hélas c'est trop tard une fois que je suis devant toi tu ne peux plus me tuer ou me faire partir. Je te donnerai souvent des petits conseils.
Cela me faisait trop d'informations à ingurgiter je suis donc partie me coucher. Le lendemain nous étions dimanche et Freddy me réveille de bonne heure. J'avais envie de lui envoyer mon coussin sur la tête, mais il avait préparé des cookies, il s'assoit sur mon lit et me fait goûter ces petites pâtisseries qui étaient réellement délicieuses. Je le remercie et nous discutons:
-Je suis tout à fait perdue, comment a tu pu sortir de ce livre comme ça par magie ?
-Je suis plein de surprise Lienli (il me sourit)
Finalement, il ne parait pas si méchant ; nous avons passé la journée à rigoler et parler, un moment dans l’après-midi, la mère de Lienli passa devant sa chambre et l'entendit parler toute seule (car pour le moment Lienli ne le sait pas mais personne ne voit ni n'entend Freddy sauf Lienli). Elle prit en vidéo sa fille parler toute seule, Lienli, étant plongée dans la conversation n'entend pas sa mère qui la filme. Le lendemain matin Lienli prit vite un cookie de la veille et prit Freddy sur son épaule. Ils arrivent devant l'école.
- Cache toi non? Tout le monde va te voir
-Ne t’inquiète pas, personne ne peut me voir, sauf toi hehe
Je lui fait des grand yeux avant de rentrer dans l'enceinte de l’école et évidemment en rentrant en classe ma prof dit: « prenez une feuille du collège c'est interro, j'espère que vous avez correctement révisé ». Oh non ce que je suis bête avec tout ça j'ai complètement oublié de réviser mais durant l'interro Freddy m'a soufflé toutes les réponses. Il a réussi aller sur le bureau de la professeur pour voir les réponses, il est vachement pratique le Freddy.
Un hopital psychiatrique
Soudain l’éducateur entre en classe et dit : « Lienli je peux te voir? ». Moi mais mais de règle général je suis très sage et je ne fais rien, tremblante je le suis jusqu'à son bureau où il me montre l'enregistrement de ma mère où je parle toute seule, il me dit: « tu vas dans un hôpital psychiatrique je t’y conduis, elle t’a laissé une lettre que je te donnerai dans la voiture. En attendant vas dire au revoir à ta classe. Je me dirige vers ma classe les yeux larmoyants. Arrivée dans la classe, je me mets sur l'estrade et dit: « pour des raison personnelles je dois quitter l’école pour aller dans un hôpital psychiatrique ». Un blanc s'installe alors, puis une élève populaire crie alors dans toute la classe : « Je comprends tout, tu es une grosse folle tu étais à la bibliothèque vendredi soir. Je l'ai vuE dans le rayon problème psychologique. »
- Je savais que t’étais bizarre, mais à ce point? Me lance le petit ami de cette fille.
- Non mais attendez dis-je, les larmes coulant sur mes joues.
- Je pense qu'on en a assez entendu dit alors la prof,
L’éducateur t'attend dans sa voiture Lienli. J'arrive proche de la voiture de l’éducateur qui me remet alors la lettre que ma mère a fait pour moi. Je m’installe dans la voiture et l'ouvre, je ne savais pas trop à quoi m'attendre.
salut chéri,
je suis la plus forte et je suis une véritable génie, j’ai réussir à me débarrasser de toi c’était si dur, mais j'ai trouvé la solution qui tue. Plus d’enfant à nourrir et même quelqu'un qui va te conduire dans ton nouveau chez toi ne t'en fais pas j'ai déjà donner tes habits à ton éducateur.
Au revoir.
Je m'attendais à pire de sa part mais j'ai quand même une larme de déception qui coule sur ma joue. Freddy, la voyant, l'essuie avec sa manche verte fluo, et me réconforte. Ca m'as fait chaud au cœur. On arrive là-bas.
-Désolé Lienli j'ai du travail, par conséquent je ne pourrai pas t'aider à t'installer, tu rentres par l'entrée qui se trouve devant toi, me dit-il en pointant la porte du doigt. Je soupire et m'en vais sans broncher. A l’intérieur, à l'entrée du bâtiment, une jeune dame, avec un corps légèrement enveloppé, m'attendait avec un large sourire.
-Tu dois-être Lienli n'est-ce pas ?
-heu oui c'est ça.
-Bien, donne-moi ta valise, je vais la déposer dans ta chambre, vas manger, tu es déjà en retard! Me dit-elle en souriant.
Je suis arrivée rapidement dans une grande salle avec plusieurs tables collées pour n'en former qu'une. Il y avait une dame distribuant de l'eau des plateaux avec des petit pois du riz et des petits poissons congelés, très banal. Je vais chercher mon plateau et me mis à la seule table qu'il y avait. Elle était longue. Devant moi se trouvait un grand roux vraiment mignon, il me sourit, au bout de la table je vis une jeune fille qui semblait avoir de l'assurance avec une veste en jeans. Je vis également un jeune garçon bien garni, avec des lunettes. Toutes les personnes ici présentes ne ressemblent vraiment pas à des personnes avec des problèmes mentaux. La suite de la journée se passe avec Nathalie et sa tonne d'administration, elle a cinq tasses de café sur sa table (qui est vraiment désordonnée) puis après elle me pose des questions comme: avais-tu de bon liens avec tes parents etc.....C'était vraiment parfait pour me mettre mal à l'aise.
Après cela on me laisse aller manger et défaire ma valise. A ce moment là j’étais toute seule dans ma chambre avec Freddy sur mon épaule, je rangeais mes habits etc... Et je parlais à Freddy en même temps.
-Dis Freddy à toi, ils sont où tes parents ?
-Moi, hihi je ne sais même pas comment j'ai été créé et comment j'ai été foutu dans un livre, me demande pas mon âge non plus je ne saurai pas te répondre.
-ah bon? C'est marrant ça, en tout cas une chose qu'on sait tous les deux c'est qu'on restera pas longtemps ici, je veux qu'on fasse le tour du monde, tu sais rien qu'à deux, ça serai bien non ?
-Oh oui tu as vraiment raison m'affirme Freddy.
Soudain j’entends quelqu'un se rapprocher du dortoir, je sens bien que notre conversation va être perturbée. C'est Whalter.
-S'lut, t'es Lienli toi non ?
-Heu oui c'est ça, dis-je timidement.
-alors j'imagine que t'es passé au questionnaire mega ennuyeux de Nathalie hahaha.
-Heu oui en effet, dis-je avec un petit rire nerveux.
-Tu veux que je t'aide à ranger deux trois trucs?
-Non ça va merci j'ai bientôt fini.
Le restant de la soirée, j'ai continué à parler avec Walther, Freddy était vachement fatigué alors il s'est installé sur un fauteuil de la salle commune pour faire une sieste. Au moment d'aller dormir je vais chercher Freddy et lui dis qu'il est temps de dormir mais il me dit que la sieste l’a fatigué alors je lui propose de sortir par la fenêtre du dortoir pour se glisser dehors. Nous marchions et parlions depuis 30 minutes quand soudain :
-Alors, tu parles toute seule la nouvelle.
Je me retourne en sursautant.
-HAN tu m'as foutu une de c'est trouille
-Réponds
-Non, je parle a Freddy mais tu ne le vois pas il est sur mon épaule.
-hein hein c'est ça, me dit-il en s'approchant de moi et en glissant une de ses mains dans la mienne.
J’eus un frisson en sentant sont odeur quand soudain on vit une lumière. Sans réfléchir il m'attrapa le bras pour me descendre, et mit un doigt sur ma bouche. Il y avait une lumière. Je voulais lui poser des questions mais je devais me taire. une fois la lumière partie, je demande a Walter:
-C'etait quoi ça ?!
-Une ronde, Nathalie fait toujours ça, on ferait mieux de rentrer.
J'ai eu du mal à dormir cette nuit-là. C'était à cause de Whalter, la manière dont il me regarda et me parla, je ne savais pas trop si c'était de l'amour, le lendemain matin lors du petit déjeuner Whalter me glisse un mot :
Ce soir 23h00 près du chêne
Ce petit mot m’a bien réveillée. Ce mot m'a bien tortillé le cerveau toute la journée, j'ai pensé à son petit mot. On reçoit des cours là-bas et évidemment nous sommes dans la même classe, je sentais bien qu'il me regardait mais je faisais comme si je ne le voyais pas. Durant le midi, je m'installe à la seule table qu'il y'avait et je parle a Freddy.
-Freddy, tu as vu la manière dont Walther me regardait ?!
-Évidemment, tout le monde l'a vue.
-Oh mon Dieu, ce soir à 23h00 sous le chêne, cette phrase me reste dans la tête Freddy.
-Oh Lienli c'est bon il ne va rien se passer.
Je mourrai d'envie de dire à Freddy que j’étais trop amoureuse de Walther mais je n'ai pas osé. La suite de la journée se passa normalement et le soir arriva rapidement. Avant de se mettre au lit, Whalter me regarda et me fit un clin d’œil, je rougis jusqu'aux oreilles, j'attendis 23h25 avant de descendre de mon lit pour me glisser dehors. Je me mis au pied de l'arbre.
-Alors ça te mets si mal quand je te regarde en classe.
-hiaaaaaaaaaa plus jamais Whalter.
Il sourit et me dis: « en fait Lienli, ça ne fait pas longtemps qu'on se connait mais au plus je te vois, plus je tombe amoureux ». Il s'approche de moi et je sentais qu'il essayait de m’embrasser, je ne savais pas quoi faire alors j'ai juste dis:
-heu.....Je suis fatigué je vais dormir.
Il soupira, et je m'en suis allée. Je suis vraiment déçue de moi ; en réfléchissant je pense que j'aurai voulu l'embrasser. Mais si ça se trouve il n'essayait pas de m’embrasser...Si? Je me couche à côté de Freddy qui dort à points fermés, lui au moins il ne s'en ira pas me dis-je. Le lendemain je vis que Whalter n'avait pas beaucoup dormi, je le vois vraiment très bien avec ces cernes. Il me regarde avec un air de chien battu, à mon tour d’être sympa avec lui, je griffonne.
Ce soir 23heure sous le chêne
Lienli
J'abandonne et glisse le mot dans ma poche pour me diriger au prochain cour. Sans le remarquer le mot s’échappe en dehors de ma poche et arrive chez Whalter quelques minutes plus tard. J'ai passé tout mon temps libre a préparer mon plan avec Freddy pour s’échapper du pensionnat, on le fera, si je calcule bien dans 5 jours. Le soir j'avais besoin de prendre l'air, j'ai pris Freddy, et je le mis sur mon épaule. On s’échappa comme prévu par la fenêtre, on se baladait, quand soudain je sentis un doigt me tapoter l'épaule.
-ah....Salut Whalter dis-je timidement après l'accident d'hier.
Il tourne autour de moi:
-Je dois dire avoir été un pt'it peu déçu du rejet de mon baiser.
Ca y est, il l'as dit. Je mis ma tête dans mes paumes de main et distribuant
-oui mais en fait c'est que …..
-chut Lienli, acceptes tu le baiser que je te proposerai?
En règle général j'aime pouvoir avoir le temps avant de donner ce genre de réponse pris au dépourvu je dis « oui d'accord ». Il se rapprocha de moi et me fit un tendre baiser avant de dire bonne nuit ma douce et de partir.
-waw c'était digne d'un film, me dit Freddy.
-rooh ça va toi, dis-je les joues rouges.
Avec ça je n'ai pas pu dormir de la nuit. Le lendemain, au petit déjeuner Whalter vient s’asseoir à côté de moi et me dit: «bien dormi?» J'avais envie de lui dire comment veux-tu que je dorme avec hier soir?! Mais j'ai préféré m'abstenir à un «très bien». Le restant de la journée je l'ai passé avec Freddy. Notre plan était parfait pour s’évader, il serait prêt pour dans 4 jours. Je n'avais pas trop envie de le dire à Whalter, donc j’attendis. Le soir même, moi et Whalter nous regardions et il me fit un signe de tête en direction de la fenêtre. J'en déduis qu'il souhaitait une petite balade, je me levai et il m’imita. Il ouvrit la porte délicatement avent de lancer: « honneur aux femmes » J'escalade la fenêtre d'un pas léger puis il fit de même. Après notre balade nous revenons, je savais bien que j'allais me séparer de Whalter d'ici peu et cette idée me donnait des frissons mais je devais partir de cet endroit pour Freddy, je lui ai promis de faire le tour du monde. La journée du lendemain se passe très rapidement. C'était...la dernière...la dernière nuit ici. Je me devais d'aller faire un dernier petit tour au chêne. J'arrive au chêne et là-bas je parle des derniers petits désagréments pour notre voyage avec Freddy. Tout est prêt et on partait le lendemain soir à la même heure.
-Freddy...dans 24h on est plus ici.
-Oui. Et ?
-Ça ne va pas un peu te manquer.
-Non, t'inquiète ça va passer Lienli.
-Lienli....tu pars dit Whalter que je n'avais pas remarqué, il parlait d'une voix tremblante.
-Whalter laisse-moi t'expliquer.
-Ça va ,va-t’en avec ton lutin.
Il avait l'air tellement triste et en colère que je me suis tue et l'ai laissé partir. Je l'ai suivi quelque minute plus tard. Je rentre et Freddy me console et je m’endors de fatigue. Le lendemain, je me réveille avec tristesse. Je vois que ça n'a pas l'air drôle pour Whalter non plus. Je sais qu'il n'allait pas parler au éducateur du centre, il a du respect pour moi. Le lendemain soir, 30 minutes avant le départ de cet endroit, j'avais du temps pour retourner au chêne. J'ai trouvé une lettre de Whalter, il était écrit : pour ma petite Lienli. Stressée, j'ouvre la lettre.
Lienli, ,j’ai assez souffert, tu étais la seule personne qui fait que je restais en vie...Mais là, tu me quittes et moi je m'en vais à mon tour .rejoindre mes parents, ils sont morts....c'est ma tante qui m'a emmené ici, elle voulait se débarrasser de moi ,et elle a réussi.....,au revoir Lienli je t'aime, mais maintenant je t'aimais....
Vis ta vis et accomplis de belle chose.
La journée était ensoleillée, c’était magnifique.
Whalter Delar
Quoi, c'est impossible, je retourne en courant dans la chambre et je vois Whalter couché dans son lit pâle comme une feuille. C’était trop tard...Il s'est suicidé, moi je n'ai rien vu. Mais Freddy ne me laissa pas longtemps pleurer sur lui, et il me dit: «Lienli,on doit y aller». J’ai a peine eu le temps de sentir la peau fraîche et pâle de Whalter, je pris le médaillon qu'il portait au tour du cou, je n'en revenais pas. Par la suite Freddy me fit la courte échelle pour que je puisse monter dans la bouche de ventilation qui menait au dehors de cette endroit. Nous arrivons dans la rue où je vis des poubelles, l'endroit idéal pour ne pas se faire remarquer. J'y reste dans une position très peu confortable, ni moi ni Freddy ne parlions soudain une petite voix dit timidement :
-Il y'a quelqu'un ?
Camping et Chamalow
-Oui...dis-je d'une petite voix
-Laisse-moi t'aider, viens loger chez moi.
Au point où j'en étais, j'ai accepté, elle me guida vers chez elle, c’était une petite maison coquette, une grande dame blonde ouvre :
-Soumicha, tu as réussi à ramener quelqu'un ?
-Oui maman regarde je te présente..
-Lienli
-Enchanté, dit une voix plus masculine derrière. Un grand monsieur qui ressemblait à un bûcheron se tenait a côté de sa femme.
-viens Lienli, me dit-il je vais te nettoyer la grosse plaie que tu as sur le visage, je t'expliquerai plus en détail comment tu te retrouves ici.
Il m’installe dans un endroit qui ressemble à une pièce de médecin.
-Attention ça va peut-être un peu piquer.
Pendant qu'il désinfectait ma plaie avec un coton il me dit:
-Soumicha a neuf ans et chaque soir, nous l'envoyons dans le quartier pour trouver des sans-abris. Nous avons pitié d'eux, nous voulons les aider, mais je dois t'avouer avoir été quelque peu surpris de voir une enfant devant ma porte.
-heu j'ai eu des soucis, ça vous dérange si je passe la nuit ici ?
-Non, non dit-il en bafouillant, tu veux qu'on prévienne tes parents?
-Ils sont mort dis-je. (je mentais)
-Toute mes condoléances ,tu dormiras dans la chambre avec ma fille, nous sommes dans une petite maison. Allez au lit, il commence à se faire tard
J'arrive à petit pas dans la chambre de Soumicha.
-Coucou, j'ai fait ton lit, j'ai mis de nouveaux draps et...je t'offre un doudou, il est sur le bord du matelat. Soumicha avait préparé ce qu'elle allait me dire ça se voyait.
-Merci Soumicha, c'est vraiment gentil de ta part. Elle rougit.
Cette nuit-là, je dormis aussi bien qu'un bébé, même si leurs explications de pourquoi ils m'ont recruté chez eux étaient un peu farfelues. Je leur faisait confiance, je me sentais en sécurité et c’était la première fois depuis un bout de temps. Le lendemain je me réveille après tout le monde, je descends dans la cuisine où j'y trouve un mot :
Salut Lienli, nous imaginons que tu n'as pas de carte de banque, nous ne sommes pas pauvre alors nous t'avons acheté cette petite carte de banque. Nous ne savons pas qu'est-ce qu'il t'arrive. Nous sommes partis en randonnée alors nous t'avons écrit ce petit mot.
Bonne aventure Lienli.
Sur un autre coin de la table se trouvait une autre lettre avec une écriture beaucoup plus enfantine j'ai immédiatement compris qu'elle avait été écrite par Soumicha.
Salut Lienli, cette nuit à tes cotés fut géniale, je suis désolée mais je dois t'avouer avoir ouvert le médaillon qui se trouvait à tes pieds. (Ho c'est le médaillon de Whalter.) Tu étais trop mignonne quand tu étais petite.
Bisous Soumicha (en bas de la feuille, il y'a un petit doudou girafe, il est pour toi en souvenir de ton logement ici).
Leur hospitalité me faisait chaud au cœur mais une chose me serrait la gorge... Le médaillon de Whalter, comment a t-elle su que c’était moi sur la photo, ça pourrait très bien être un membre de sa famille, elle a dut déduire que c’était moi car elle pense que c'est mon médaillon. Par curiosité je l'ouvris quand même, une bouffée de chaleur m’envahit. C’était bien moi sur cette photo.
-Waw c'est quand même louche me dit Freddy.
-C'est vrai ou a t-il pu avoir une photo de moi enfant?
-Digne d'un épisode d'Agatha Christie.
-Freddy, j’hésite, je prends ou pas la carte de banque que les parents de Soumicha veulent m’offrir.
-Lienli, t'es trop mignonne, j'te rappelle que t'es en cavale, t'as pas le choix, avec ça t'as une chance de survivre.
-He ho NOUS sommes en cavales j''te signale.
-Oui mais moi j'peux pas mourir.
-t'as gagné.
Je pris difficilement cette carte bancaire, mis ma veste, pris le doudou de Soumicha et m'en alla.
-Pour commencer je pense qu'il serait bien d'acheter un sac pour y mettre tout le nécessaire, un sac de randonnée.
-Excellente idée m'assura Freddy.
Je rentre dans un magasin d'aventure pris une tente pliable et un sac.
-Freddy!!! Regarde-moi ce prix.
-La vache, il ne te reste plus que voler.
-Non! Il en est hors de question Freddy.
-T'as cru que quoi? Il n’y a pas tout l'or du monde sur cette carte. Regarde vas aux caisses automatiques et mets la tente pliable dans le sac, le sac est pas trop cher tu pourras le payer facilement.
Anxieuse, je savais que je n'avais pas le choix, je m’exécute, j'avais l'impression d’être une vraie criminelle. Freddy l'ayant remarqué me regarda droit dans les yeux avant de me dire:
-Eh Lienli, ça va t'as tué personne et c'est pour la survie.
Je me répétais cette phrase dans ma tête mais ça n'avançait à rien. Depuis ce matin j'avais remarqué que Freddy ne me rassurai plus comme avant. Et je ne me sentais plus aussi bien qu'avant. C'est peut-être à cause du décès de Walter. Je me dis que ça va passer. Le soir venu moi et Freddy arrivons après des heures et des heures de marche dans une formule 1. Nous étions touS les deux couchés sur le lit. Je m’apprêtais à dormir, mais je n’arrivais pas à me sortir de la tête tout ce qu'il nous était arrivé. Freddy s’en foutait complètement, parfois j'ai l'impression qu'il est un peu mort. Je ne le sentais plus de faire ce tour du monde avec Freddy. Je m’endormis de stress. Le lendemain matin, je dépose les clefs à l'accueil avant de demander une autre formule1 qui se trouve à 23km. Ça allait encore, la journée se passa dans un silence des plus total jusqu'au repas du soir. Nous allions nous diriger dans un restaurant, arrivés là-bas, nous commandons puis il se lança:
-Désolé Lienli, j'aurais pas du te forcer à voler c’était pas cool.
-Merci de t'excuser, en effet ça me met vraiment mal, en plus la carte de crédit....
-Lienli, on l'a fait pour la survie, je te jure que tu peux être tranquille. C'est ma faute j'aurai vraiment pas dû insister à voler ni à prendre la carte crédit. Tu me pardonnes ?
-Oui t’inquiète c'est pas grave, ça doit être à cause du décès de Whalter.
-Bon Lienli, il serait peut-être temps d'installer la tente, pas loin il y'a un camping
-Ok
UN PEU PLUS TARD....
-C'est enfin fini, la tente est prête aller j'entre.
-waouw t'as vu comment c'est spacieux.
Soudain, on entendit des gens nous demander d'ouvrir la tente
-Bonjour, qui êtes-vous?
-Services de recrutement des enfants F.O.T.P.
-Je vous demande pardon?
-Centre de recrutement des enfants qui ont fugés, sont orphelins ou qui ont des problèmes psychologiques.
-Heu...Mais ce n’est pas mon cas.
-Arrête de cogiter et suis nous....
A suivre...
Lienli (partie 2)
-Qu'est-ce que vous voulez ?
-Rien, nous allons simplement t'emmener dans une famille d’accueil.
Je soufflai et regardai par la fenêtre, le temps était mauvais, le ciel gris et brumeux. La dame que j'avais devant moi me rappelait Whalter, ces traits de visage ressemblaient à ceux de Whalter. C'est terrible je le vois partout.
-Je vais passer un coup de fil j'arrive, me dit la dame.
-Freddy. J'ai peur.
-De quoi ?
-Rien, laisse.
La dame revient le sourire aux lèvres.
-Bonne nouvelle, nous avons déjà trouvé une famille pour toi, mettons nous en route.
Je regarde Freddy l'air de dire que ce n'est pas une bonne nouvelle, nous montons dans la voiture. Je regarde par la fenêtre j'appréhende et je ne savais pas si je devais…. Par la fenêtre je vois le mauvais temps. Cette situation est mélancolique. J'arrive devant un manoir. Une dame ouvre. J'entre et la dame qui m'as déposé s'en va. Soudain, un homme grand et fort arrive et hurle: « MAAAAAX arrête de manger des éponges ».
-LIENLI, LIENLIIII, réveilles toi !
Tout à coup, je me réveille en sueur, tout va bien on est au camping, c'est juste Freddy qui me réveille.
-Quoi Freddy?!
-Il y'a quelqu'un qui veut te parler devant la tente.
Non, non, non, c'est impossible. Une nouvelle bouffée de chaleur m’envahit. J'ouvre avec précautions.
-Bonjour, auriez-vous du Gel douche ?
-Heu non désolé.
-d'accord bonne journée.
Qu'est-ce que j'ai eu peur.
-Ca va Lienli ? Tu as l'air préoccupée.
-J'ai fait un rêve bizarre, c'est tout.
-Allons faire des courses pour se vider la tête.
Freddy et moi nous mirent en route vers le super marché. Après avoir acheté quelques bricoles nous arrivons à la caisse. Je dégaine ma carte bancaire pour payer mais... Paiement refusé. Non c'est impossible. La dame derrière moi me propose son aide et paie mes courses.
-Merci c'est super gentil de votre part.
-Tu es au camping n'est-ce pas?
-Oui comment savez-vous?
-J'y suis également. Mais je t'en prie ne me vouvoie pas! Mais où sont tes parents?
-J'ai fugué...
-Je te propose de venir manger des chamalows devant ma tente se soir. Ça te convient?
-Oui je vous remercie.
Je m'en vais pas à pas. Freddy me regarde d'un air craintif. Je l'ignore et attend 18h00. Une fois que nous y sommes elle me propose de m'installer
-Tu veux des chamalows ? Me dit-elle en me les tendant avec un sourire.
J’accepte. Un blanc d'un court instant s'installe.
-Je suis vraiment désolée me lance-t-elle...
-Je te demande pardon ?
-J'ai fait quelque chose que je n'aurai pas dû faire. Tu vois, il y'a quelques années j'ai appris que j’étais stérile. Suite à cela, mon mari est parti sans rien dire.
Je vois les larmes monter au yeux de cette dame. Elle poursuit :
-alors j'ai adopté un enfant. Je l'aimais et nous étions très proches. Mais quand il a eu 14ans, comme toi mon seul et unique fils a fugué. Elle fait une petite pause avant de se reprendre. Je m'en veux c’était mon seul et unique fils dit-elle avec une voix étouffée dans les sanglots. Tu m'as rappelé mon fils et donc...J'ai appelé le service de fugue.
Mon expression se change et ma compassion devient de plus en plus néant. Je vis une camionnette arriver.
-Coucou Lienli. Monte !
Vite Lienli,...Fuie
Je monte perplexe. Ça ressemblait vachement à mon rêve...Étonnant ! Nous n'avons trouvé personne pour t'accueillir alors nous allons t'installer dans un couvent, avec des sœurs. Je sortis du sac, le doudou que Soumicha m'avait offert. Le réconfort que ça m'a apporté est inexplicable. La camionnette s’arrête et la dame me dit d'aller vers l'entrée. Cette situation me rappelle mon entrée à l’hôpital psychiatrique. Je vis une dame habillée en blanc avec un voile et une croix qui lui tombait jusqu'au ventre. Elle avait les joues bouffies et roses. Elle était très chaleureuse. Nous traversons un jardin d'une beauté inexprimable. Nous arrivons au printemps. Cet endroit est magnifique et me rappelle fortement l’hôpital psychiatrique.
-Bienvenue dans la maison de Dieu,me dit-elle d'un air enthousiaste. Voyant que je ne comptais pas lui répondre elle poursuivit...Tu dormiras avec Erin et Maxime. Elles se sont fait abandonnées.
Je t'emmène dans ta nouvelle chambre. Les couloirs avaient une odeur particulière. Nous traversons divers endroits comme la salle à manger, la salle à prière, une chapelle, et une église. Avant d'arriver enfin à la chambre, un enfant en bas âge de plus ou moins 4 ans est dans un berceau et une fille de plus ou moins 13 ans me regarde avec un large sourire et se lève dès qu'elle m'aperçoit.
-Salut, tu es Lienli n'est-ce pas, me dit-elle.
-Oui enchantée, moi c'est Maxime.
-Oh c'est mignon les filles. Ce n’est pas tout mais Dieu m'appelle, je vais me repentir. A plus les filles, dit la sœur.
-« patir » lance une petite voix. Elle était trop mignonne
-Voilà ma sœur Erin.
-Enchantée petite demoiselle dis-je d'une voix un peu gaga.
-Viens je vais te faire découvrir.
Nous passons la soirée à rire etc... Je me sentais très proche d'elle. Le soir venu, je fis un petit au revoir à Erin qui commençait à s'endormir et je parlais un peu avec Maxime.
-Dis max t'es ici depuis combien de temps ?
-4 ans, à la naissance de Erin.
-Je veux m'en aller.
-Tu veux dire t'enfuir, me dit-elle comme si l'idée lui paraissait absurde.
Je lui raconte alors toute l'histoire avec Whalter, l'hôpital psychiatrique etc...
-On pourrait partir demain. Amélie me fait tellement confiance que j'ai les clefs pour sortir de cet endroit.
-Je ne t'oblige à rien. Mais je pars.
Elle jette un œil sur Erin. Puis elle me regarde
-Je te suis, me dit-elle d'un air sûr.
-Je souris.
Le lendemain soir quand il fut l'heure de s'en aller. Elle ouvrit la porte
GRIIIIIIIIIIIING
-Non, flute si quelqu'un nous voit, je vais me faire réprimander, dit-elle.
-Bah non puisque tu pars haha.
-Les filles revenez immédiatement! C'était Amélie. La sœur.
-Cours vite, dis-je.
Je suis desolée Lienli, je ne peux pas pour le bien d'Erin. Elle me lança son numéro de téléphone.
-Me voilà bien, marmonnais-je à Freddy.
-Je vis un flyers par terre.
C'était un train de nuit.
J'entrai dans le train, quel hazard, ce train était spécial étudiant et était donc gratuit. Une dame ressemblait presque à un robot. Elle m'apporta toute sorte de petits fours. Cela tombait bien. Je mourrai de faim. Je vis toute sorte de paysages défiler. C'était juste magnifique. Après 5 jours de train intense sans pause. Nous arrivions. Nous étions enfin à Tokio.
Une aide«précieuse»
Bon maintenant que j’étais sortie il fallait que je m'y retrouve. Impossible, je regardais partout autour de moi. Il y avait plein d'indications. Les indications étaient en Japonais! Ce n’étais même pas les mêmes lettres! Comment allais je m'en sortir soudain j'entendis quelqu'un toussoter pour attirer mon attention.
-Je peux t'aider ? Tu parles français non ?
-Oui comment le savez vous?
-Tu pars d'un train qui vient de France.Et ne me vouvoie pas s'il te plait. Tu fais comme tu veux, mais je t'accueille chez moi avec plaisir
Après tout, je n'avais pas beaucoup le choix, je ne pus qu'accepter, il sourit d'un air machiavélique, j'eus du mal a voir ses yeux qui était caché avec ses mèche rousse
J'entre dans cette appartement. Jean Paul s'asseoit sur une chaise autour d'une table ronde.
-Viens assied toi je t'en prie
-je m'assois.
-Tu veux une bière
-J'ai 14ans
-Oh,on dirais pas haha.Tu paraît bien plus vieille.
Au plus il parlait,au plus j'avais peur.De lui,il était imposant je me entais obligé de lui répondre. Je ne me sentais pas très bien.
-Viens je vais te guider vers ta chambre. A moins que tu ne veuillent dormir avec moi haha.
Quel blague de mauvais goût,pensais-je. Je me couche dans mon lit et me dis : «mais qu'est-ce que je fais là ? A tokyo,chez un parfait inconnu ». Je ne trouvis pas le sommeil soudain la porte s’ouvrit. Je faisait semblant de dormir. J'ouvris un œil il avait une seringue de la main je ne suis plus sur de la suite je me souviens juste qu'il m'as piqué et qu'il m'as bloqué les poignet.
Le lendemain matin,je me dirigai vers la cuisine et dit:Merci beaucoup pour l'accueil dis-je.Mais je vais m'en aller.
Ah oui?Dis moi jeune fille tu veux aller où ? Je baissa les yeux. Répond dit t-il en haussant la voix avent de me donner un coup de point au visage. Maintenant,j'étais devenu dépendante de lui. Bon vas faire la vaisselle puis repassé le linge. Je ne pouvais rien faire de plus. I l me fesait si peur...
je me mis directement a travailler Freddy m'aidais en séchant les assiètes.
-Lienlii me dit-il avec un sourire en coin
-Freddy c'est vraiment pas le moment
-Lienli où est passé ton cerveaux d'inventrice ?
-Linge...Fenetre...nuit
-Non Freddy,tu penses à se que je pense ?
-Seulement si toi aussi tu pense a se que je pense
tortiller des linges pour en faire une corde pour s'évader par la fenetre dit-on en coeur.
Le soir arriver,j'avais caché les draps dans ma chambre. Tout était parfaitement parfait. Une fois descendu,je voyais la rue devant moi,jamais je ne me suis senti aussi libre.
-Hep Hep Hep où vas-tu comme ça
oh non c'etait lui. Il jetta sa cigarette ar terre avant de s' pprocher de moi et sans que je n'eu le temps de dire quoi que ce soit me pris par le poignet avant de me monter dans la chalbre et de m'envoyer une vingtaine de coup violent. Je saignais de partout et j'avais plein de bleu . Quand il est parti,je me suis evanouie et puis réveiller en pleine nuit avant de me reendormir.
Le matin,je me réveille et j'avais des douleurs atroce. Quand soudain il ouvrit la porte violemment.
Les invités
-Ce soir,des gens viennent manger à la maison je ne veux pas qu'ils voient t'es bleue. T'as des habit propre dans la salle de bain. J'ai fermé lafenetre de ta chambre...impossible de se fofiler a travers cette fenetre. Je veux qu'à 18h tu sois prete il n'attendait pas ma réponse...logique,cétait un ordre.
J'esayais de me lever,j'en pouvais plus. Je ne sais pas comment j'ai réussi à me lever ça à été les pas les plus dur de ma vie pour arriver a la salle de bain. Waouw le nombre de tonnes de maquillage qu'il avait mis à ma disposition était incroyable. Le seul problème là dedans est que...Je n'ai jamais touché a du maquillage de ma vie. Je ne savais pas comment faire.Je mourrais de douleur. Lienli vient on vas jouer un peu.
Freddy sais très bien qu Linli est très très mal. Qu'elle ne vas pas tenir longtemps.
-Assis toi sur le rebord de la baignoire dit Freddi
Lienli était trop fatigué pour discuter alors elle accepta. Et Freddy avait raison il l'as fit rire. Et ils rigolèrent encore et encore jusqu'à en oublier les heures déffiler; Soudain Jean Paul entra :«où est ma cuisinière préféré?»
-Oh non! Avc tout ça on s'etait maquillée n'importe comment et ça Jean Paul vas pas aimé.
-Haaaaa mais qu'est-ce ue tu as fait a ton visage
je m'enpecha de rire.Il s'assit sur le bord de la baignoire pris un pinceaux et le frota sur mon visage.
-Comment t'as tu procurer tout se maquillage?
-Hehe je travaille dans une agence mannequina
Jean-Paul n'était pas le meme,ce n'était pas celui qui me donnait des coups.
-Et te voilà prete dit-il en me regardant dans l'ensemble.
Aller vas cuisiner me dit-il
Je souris et m'en alla vers la cuisine. Je ne comprennais pas se qu'il se passait. Je sortis le rotis de boeuf du frigo.
-Ça peut pas etre bien dur de faire à manger hein chuchotais-je à Freddy.
-Je t'aide quand tu veux Lienli mais là franchement tu te débrouille
dit-il couché sur le frigo s'appretant à faire une bonne sieste.
Je vais aller loin. Soudain j'entendis la sonette de la porte retentir. Ca doit surement etre les invités,me dis-je. Il les installa leur donna des petite mises en bouche. Pendant qu'il rigolait avec ses invités j'inspectais la cuisine. En dessous de l'évier il y'avait une armoire. On y retrouvais du produit pour la vaiselle etc...
Et au fond du placard j'y retrouve un produit. C'était pas un produit de vaiselle. Je lis l'etiquette sur le produit.
Putain c'etait du poisson. C'était un gros psychopathe.
Je regardais le flacon.Aurais-je le cran de le tuer?
Il se leva et s'avança vers moi,il me toucha le bas dos,je frissonai de dégout. C'est bientot pret? M'a t-il en me regardant de ces yeux bleu ocean perçant. Heu oui répondis-je.
Je passa le reste de la soirée dans la cuisine. Je nettoie les assiète et passais un coup de plumeau par ci par là.
La soirée terminer,nous disons au revoir au convives et je retournis dans ma chambre. Il toqua a la porte de ma chambre.
-Demain il y'a un congrès. Je veux que tu y vienne.
-Moi?
-Qui donc d'autre tu veux ? Bref,en tout cas je veux que demain tu sois prete a 9h,nous partons au centre commerciale te trouver une petite robe.
Le lendemain matin je me reveillai une heure plutot pris le veiux sweetscheart rose que je portais depuis déjà quelque temps et qui ne sentais pas très bon et ce pantalon bleu rempli de boue.
Une fois dans sa voiture il me regardai de ces yeux bleu perçant. Et je vais peut-etre aussi t'acheter du Schampoin . Je voyais des adolecente de plus ou moin mon age,qui menaient une vie plutot simple. Voir ça me fit verser une goute de larme.
-Oh non tu vas pas te mettre a chialer quand meme
je ne luis repondis pas
Arriver au centre commercial je voyais tout ces visages me jugeant surement à cause de mes habits et a quoi je ressemblais.
Nous voilà à la caisse nous payons et la dame nous souris avant de lançé:Bonne journée père fille. Heu non c'est mon amoureuse dit-il assurement.
Quel enfoiré,il adore choqué les gens! Me dis-je.
Et j'était encore très loin de mes surprises.
On passa devant des tas de boutique. On acheta tu champons,des petit accesoires comme une brosse acheveux ou du gel pour plaqué les cheveux. Nous rentrons à l'appartement.
Il pris 2heure pour me maquiller me bichonner me coifer,me voilà toute pomponner.
-Aller ! Direction le gala .
Le gala et l'étrange Valentin
Je me regardais dans le miroir poser devant moi. Je ne me reconnaissait plus. Je sentais la rose. Mais je veux parfaitement lisser tombait sur mes reins. Et oui,ça fait déjà quelque temps que je n'ai plus couper mes cheveux.
J'était résplendissente. Aussi psychopathe qu'il soit,il a pris soin de moi,de mon hygiène.
En m'achetant des produit pour cheveux très couteux ainsi qu'une robe époustoufflante qui me mettais en valeur,qui était sois ditant passant d'une somme d'argent astronomique.
Il m'avait éberger. Mais ils m'as tout de meme fait des choses atroce.
Nous arrivons devant la porte du gala.
Il s'abaissa à mon niveau tout en gardant ces main enfuient dans ces poche et me chuchota:Contente toi de sourire et de ne pas te faire remarque.
Ce n'était pas dans mon habitude de ne pas me faire remarqué,je suis très maladroite.
Je leva les yeux au ciel avant de le suivre à l'entrée du gala.
-Jean-Paul quel plaisir de te voir ici dit un monsieur avec un sourire forcé.
-William,quel surprise dit Jean Paul également d'un sourire non sincère.
Il se passait quelque chose entre ces deux là,j'en était certaine. Soit il cachait un secret a tout le monde soit il se détèstais.
-Cette jeune fille doit-etre Lienli n'est-ce pas?Haha Jean Paul m'a tant parlé de toi.
Quoi ?? Jean Paul à déjà parlé de moi???
C'est-ce que je voulais dire. Mais je me suis contenté d'un sourie forcé. Je ne sais pourquoi depuis ce début de soirée,il n'y a que des sourires forcé. A l'autre bout de la salle,j'aperçus quelqu'un que je connaissait. J'en était sur. Evidemment,c'est le monsieur qui est venu chez Jean Paul. C'était sont invités. Je voyais qu'il me scrutais.
J'imagine qu'il a oublié qui je suis mais il reconnais un air familier. Me dis-je.
Plus tard dans la soiréece monsieur s'approcha de moi. Il le me donna un petit papier avec écrit appel moi,fais-moi confiance puis son numéro de téléphone.
Pouvais-je vraiment lui faire confiance ? Après tout c'était un amis du psychopathe alors bon... Je ne pouvais pas vraiment lui faire confiance.Enfin qui sais....
Rentrer à la maison le sadique s’excita. Et toi là commença t-il je me tournai en le regardant dans ses yeux froid sa mâchoire était si contracté que j’ai cru qu'elle allait tomber en 1000 morceaux.. Tu n'as pas nettoyé ma chambre! Me dit-il d'une rage indéniable.
Mais tu ne me l'as jamais demander et on a passé la journée dehors! Rétorquais-je.
En plus tu me répond petit insolente. Dit-il en se rapprochant de moi. Voyant cette action je me recule jusqu’à être coller contre le comptoir. Il s'approcha et pris d'un coup sec ma robe avant de la déchirer en 2 et de me donner un oup de poing sur la machoire. Je saignais. Il alla chercher la trousse de secour puis me l'a montra avant de me lancer: j'ai pris la trousse de secour,ne cherche pas a réparer t'as blessure dit-il en se léchant les babines d'un air malsain,ca te vas si bien le sang mélanger au mascara qui coulent sur tes joues. Il claca la porte en disant qu'il allait faire un tour et je me mis en boule dans le coin de la pièce. J'avais tellement mal,j'était a deux doit de m'évanouir. Puis je pris le numéro du jeune homme qui se trouvait par terre. Je cessai de pleurer avant de le ramasser,de me regarder dans un miroir,enlever le sang qyi dégoulinais de ma bouche. Je pris le téléphone fixe qui étais poser sur la table basse sur le salon. J'appela se numero après une sonnerie il répondit :
-Allo,Jean Paul
-Heu,c'est Lienli.
-Oh Lienli,je ne pensais pas que tu aurais le courage de m'appelé,je vais te sauver de se sale pédophile.
-Heu mais c'est votre amis non ?
-Non hors de question,c'est un collègue de travail. Tu ne veux pas savoir ce qu'il dis de toi au boulot.
J’arquai un sourcil en regardant Freddy qui écoutais de très près la conversation et qui était autant surpris que moi.
-Pouvez-vous me prescisez de quoi vous voulez parler
-Eh bienn au travail il n'hésite pas à dire qu'il t'aime et des choses comme ça. C'est un pédophile. Ne t'inquiète pas,je vais te sauver de ce sale type.
Ce bonheur que jai ressenti était incroyable. On allait m'aider,cela fesait tant de temps que je n'avais pas entendu ça.
-Après demain,notre chaine:«méga beauty» Sortira une nouvelle teinte de fond de teins il y'aura un nouveau gala,Jean-Paul vas t'y enmmener.
-En-fait je n'en suis pas si sur. Aujourd’hui,il m'as déchirer la robe avec laquelle je suis venu en prétextant avoir oublié de nettoyer ça chambre. Le seul soucis là-dedans c'est qu'il ne me l'as jamais demander.
-C'est Jean Paul. D'ici là,sois prudente et fais très attention à toi.
-Ok,qu'est-ce que je fais si il ne me propose pas de venir ?
-Je m'en charge,ça n'arrivera pas.
-Ok merci de ton aide,vous vous appelé comment ?
-Valentin ,C'est normal,à bientôt Lienli.
Quel soulagement. Freddy me regarda dans les yeux avant de me dire que tout arrangera,il me le promettait.Soudain,j’entendis le bruit d'une clef dans une serrure. Ça devait-être, pris par la peur je couru rapidement mais discrètement en direction de ma chambre. Parfait dans le timing. A tout allure je me mis sous mes couettes. Je fermais très fort les yeux en attendant de voir ce qui allait se passer. Evidemment,je m'y attendais,il entra dans ma chambre. Je ne voyais pas bien. Mais je vis qu'il tenait quelque chose de lourd. Il se rapprocha encore plus proche de moi. Ma respiration se couppa et mon coeur battait à milles a l'heure. Il renversa un seau d'eau glacée sur ma tete ce qui me fit pousser un cris strident.
-C'est quoi ça ? Me dit-il en me montrant le numéro de téléphone de valentin.
Je ne repondis pas
-C'est quoi ça bordel !? S'impatienta t-il.
-Je ne sais pas dis-je.
-Jte jure que si j'apprend que c'est des mensonges se que tu me dis là, je te tuerai a main nu dit-il. La lumière du couloir était allumé et la porte était ouverte un peu de lumière étaient imprimés sur sont visage fermé.
Il s'en alla en me jetant le seau dessus.
Je n'avais jamais vu quelqu'un d'aussi sec que lui.Quelque minute plus tard je me rendormi.
Tu t'en ai enfin rendu compte
Le matin,a mon réveil,je vis un mot sur la table. Aujourd’hui il y'a une réunion. Trop bien je vais pouvoir me reposer.
Je suis restée le reste de la journée a visiter sont énorme bibliothèque.
J’étais perplexe. Et si il ne me parlais pas du gala.
Vers 18h j'entendis des pas en direction de la porte d'entrée. Il allait rentré.
Il s'avança et ouvrit la porte. J'avais décidé de l'ignoré. Soudain,il brisa le silence
-T'as preparé quoi à bouffé
Suite a quoi je ne répondis rien(ce qui ne lui a pas du tout plus)Il s'avança vers moi. Mon coeur battais si fort qu'on pouvait l'entendre à 1000km heure mais je restais impassible il m'aggripa la machoir d'une tellement grosse force qu'une larme coula sur ma joue. T'as pas assez compris hier ? Je ne te laisserai jamais prendre le dessus tu me respecte. J'ai ru que ces yeux allaient exploser ! Il reçus une notification qu'il l'arreta net. Ouf sauvez par le gang.
-il y'a un gala demain soir commenca t-il. Mais vu ton attitude,tu n'ira pas au Gala. M4AIJE FAIS COMPRENDRe ?
-J'irai au Gala.
tu es vachement stupide Lienli,je fermerai bien la porte dérrière moi dit-il en rigolant. A présent tu es a moi Lienli,faut etre stupide pour croire qu'un inconnu qui te propose de venir chez toi c'est pas normal. Il émit un rictus avant d'aller dans sa chambre. J'allais y aller. Je ne savais pas comment j'allais m'y prendre mais j'allais le faire. La journée de demain fut longue. Très longue. Pendant que « monsieur » étais au travail je réflèchissait à un moyen de m'évader. Ca me rappelait la fois ou moi et Freddy nous étions échapper de l'hospital psychiatrqiues.Ver 1h30 je sens la fzatigue m'en ivrer.
-Freddy on a encore demain pour réflèchir j'aimerais dormir
-Ok,on voit sa demain me chuchota Freddy.
Je m'endormis en m'enfonçant dans on matelas. Soudain je me réveilla en sursaut.
Freddy Freddy Freddy criais-je pour que mon petit amis verts se réveille.
-Quoi dit-il d'un air faussement énèrver les yeux ébourrifé.
-Tu te souviens la première nuit ?
-Heuu oui me dit Freddy d'un air interrogateur
quand Jean-Paul est venus dans ma chambre et que j'ai vu qu'il tenait quelque chose dans la main...C'étais une seringue. Il m'as drogué et... il a dépassé des limites de mon intimités...
-Quoi,il t'as violé pendant que je dormais .
-T'as taper juste Lienli hehe me dis une voie sournoise que je reconnaissait parfaitement
-Je comptais revenir faire ce que j'ai fait le premier jour mais apparament tu t'en es rendue compte dit-il en se léchant les babines. Il tenait dans sa main une seringue. J'avais confirmation que ces intentions était loin d'etre bonne. Il poursuivis : mais si ma petite créature préférer veut dormir,je vias la laisser. Bonne nuit Lienli
je fis un mine dégouter avant de me retourné vers Freddy qui m'imitais. Il étira ces lèvre avec un petit sourire narquois. J'étais sale impur et plus vierge.
Un téléphone
Le matin je pris un yaourt à la banane avant de m'installer sur le canapé. Sur la table basse il y'avait la télécomande à coter je vis une boite. Par curiosité je l'ouvrit. Quel fut ma surprise en découvrant à l'intérieur un petit mot : « coucou Lienli,je savais que t'allais ouvrir la boite,je te connais asez pour savoir a quel point tu es curieuse haha. Bref soulève ce petit papier tu ne vas pas le regretter ». Je réfléchis 5 seconde. Et si il avait mis du poison ou quelque chose comme ça ? Je me fis tout les pires scénario possible et immaginable. Bon aller Lienli ouvre le tu peux le faire. Je pris mon courage a deux main et enleva la petite feuille où il y avait écrit son petit mot. Un téléphone ! Bon je vais cmmençer par l'ouvrir et éssayer de voir comment ça fonctionne tout ça. J'alla dans un logo avec un petit téléphone et j'entradans un répèrtoire. Mon preier contact étais : l'homme de ma vie. J'écarquillais les yeux avant de regarder sa photo de profil. S'était Jean Paul à la plage. Quel idée stupide de s'appeler sur mon téléphone: « l'amour de ma vie ». C'étais mon seul contact. Il y'avais beaucoup trop de touche différentes a mon gout. En bas à droite du téléphone. Il y'avait une touche « communauté ». J'appuya alors sur ce bouton. Dessus il était écrit: Makeup. C'est le seul mots que j'ai compris. Les autres mot était incompréhensible c'était du japonais donc il étais impossible pour moi de savoir ce que tout ces messages voulaient dire. Il y'avait quelque phrase en englais que j 'essayais de comprendre mais ce n'étais pas facile. Ca faisait très longtemps que je ne m'étais plus entrainé car j'ai arreté l'école. Soudain,mes pensées se figérent. Je n'étais plus allé à l'école. Ma vie s'arretais là! A présent,en plus d'etre sale j'étais foutu,je n'avais plus d'avenir. Soudain,mon téléphone sonna:L'homme de ma vie etais afficher sur l'écran.
-Coucou banane je suis au travail j'ai été obliger de t'inviter au gala dit-il en grognant.
Mon coeur allait exploser de joie ! Je vais pouvoir voir valentin ! Et il allait me sauver de cette enfer. Enfin je l’espère...
-Qu'est-ce qui t'as fait changer d'avis,lui demandais-je?
-Lui dit-il en tournant la caméra vers Lucas qui me souris. Je sentais qu'il me criait j'arrive te délivrer,je lui rendis son sourire.
-J'arrive bientot pour te ponponner,m'informa Jean Paul.
Il raccrocha. Je souffla et regarda l'heure. Me yeux dévillèrent vers la date du jour.
-Freddy,demain ces mon anniversaire...
-Demain tout rentrera dans l'ordre tu seras accompagnés de Valentin. Je souris.freddy avait le dont de me remonter le moral. Je l'enlassai. La porte s'ouvris.
-Je suis rentréééé cria Jean Paul
-comme si j'avais pas remarquéééé murmurais-je a Freddy.
Bon on à pas énormément de temps alors on s'y met. Comme la dèrnière fois je m'assis sur le rebord de la baignoire et il me maquilla.
-Jean paul,je n'ai pas de vetements propre.
-J'ai été faire quelque emplette dis-i avec un grand sourire.
Il avaot acheté des tas de petite chose. Des plus banale a des vetements de haute classe.
-Tu mettra celle-ci me dit-il en désignant du doigt une robe doré avec une fente jusqu'à la cuisse. Elle faisait un p'tit trop «madame » à mon gout,mais bon ça s'étais le prix pour etre sauvé par Valentin. Après qu'il se soir lui aussi préparé nous pouvons s'en aller,je regardais pour une derniere fois cette chambre et cette prison dans laquelle j'étais réster une dizaine de jour. Et j'étais encore en vie ! Freddy avais raison,je commençais un nouveau chapitre de ma vie. Mes 15ans allais etre quelque chose de nouveau. Jean Paul m'ouvris la porte. Je franchissais le seuil. J'entra dans cette ascenseur où nous y croisions une jeune dame qui me regarda et me fis un clein d'oeuil. Je me sentis renaitre. Nous entrons dans cette voiture.
Je reconnaissais le chemin qu'on prenait et je voyais ce magasin de vetement dans lequel j'ai pu voir des filles de mon age s'amuser,des gens banalent et heureux. Je regardais par la fenetre quand soudain je sentis une main arrivé sur ma cuisses je me crispai. Je regarda Jean Paul qui avait l'air de sentir ma crispation se qui avait pour don de le rendre trés heureux. Il aimais me voir térrifier. Soudain,il murmura : « que tu le veuille où non je te garderai près de moi toute ma vie »dit-il avec un sourire mauvais. Je le détèstais mais je me demandais qu'est-e que j'aurai fait si il n'étais pas là. J'aurai dormi dans la rue avec des drogués dans la rue. Meme si il etais complètement fou. Il allait me manqué. Soudain la voiture se gara je vis l'entrance. Je m'engaga avec Jean Paul à mes cotés. Je vis Valentin. Quel joie. Mais noud devons faire comme si nous nous étions vu une fois seulement au diner de Jean Paul. Jean Paul qui d'ailleur,ne me quittait pas des yeux. Ca s'annonçais très très compliqué. Je vis Valentin me faire un signe léger de tête en direction des toilettes. Je compris rapidement qu'il voulait me parler au toilet et échaffauder rapidement un plan pour que je puisse aller avec lui. Dés que nous arrivions il regarda en dessous des portes des toilets pour etre certains qu'on est seul
-Voilà mon numéro de téléphone si tu l'avais perdu,ça vas t'aider au cas où tu le perdrais où que le plan foirerai,il voulait continuer mais Soudain,il se stoppa je regardi a l'entrée des toilet
-Tien Lienli;Valentin quel surprise
-Coucou Jean Paul,oui je me suis souvenue d'avoir vue Lienli quelque part mais oui elle étais chez toi et nous avit préoarer un super plat,dit-il naturelement.
-J'en suis ravie. Venez donc boire quelque chose.
Moi et Valentin sentant qu'on devrait repartirje pris sont numéro de téléphone que j'enfonça doucement dans la petite poche intérieur d'un gilet.
-Oh regarde Lienli,c'est les slow,vient danser avec moi,avant sue j'eu le temps de dire quoi que ce soitil m'attrapa les cotesen m'enmmenant sur la piste de sance. Il se rapprocha de moi avant de murmurer a mon oreille
-Tu sais Lienli,je sais se que tu mijotedit-il en retirant sa main de mes cotes pour remonter vers mon gilet puis il entra dans la poche de mon gilet et pris le numéro.
-Je sais tous Lienli tache de d'arreter de me mentir dit-il en se penchant vers l'arrière pour jeter le mots a la poubelle. Il continua le slow,j'éspèrais que ça passerai vite. A la fin du slow il me pris la main et me dis : Je n'aime pas trop Valentin alors nous allons rentrer à la maison.
Il me tira dehors. Le plan avait échouer. Je m'assoia dans la voiture dégoùter que mon plan soit tomber a l'au,a l'ppartement,exxténuer,je me coucha sur mon lit sans mm mettre mon pyjama soudain quelqu'un frapppa a la porte,Lineli ?
-Valentin ?
Une croisière
J'esssuya vigoureusement les larmes qui coulainet à flo sur mes joues.
-Lienli viens. Il avait accroché une échelle. A ma fenetre.
-Attend 5minute lui demandais-je.
-Non Lienli...
Troptard j'étais déjà partie. J'ouvris la porte de la chambre de Jean Paul,m'assura de ne pas avoir de flesh et le prix en photo.
Je pris un sac avec mes vêtementsrrrr mon téléphone et le doudou de Soumicha avant de m'en aller. Il devait-être au alentour de 2h du matin. Je vais au coter passager de Valentin. Valentin m'expliqua qu'on avait 7h00 de route,de Tokio jusque Kanazawa. Arrivé a Kanazawa on devrait prendre un bateau. Et on aurai 2jour de bateau. Je m'endormais lentement tout doucement pendant que Valentin me parlais d'horaire.
*
5h00 du matin
Je me reveillis doucement à cause de la lumière qui traversais la fenetre. J'ouvris un oeuil et je voyais le soleil se lever. J'ignorais quel heure il était alors je m'asseya correctement pour regarder sur le GPS l'heure indiqué. Quoi il étais 5h00 du matin déjà! Je pensais qu'il serait 8h00 moi! Je n'ai dormis que 3heure. Mais bon je n'étais pas fatiguée.
-On arrive dans 4h00 me dit-il en ne quittant pas les yeux de la route.
Je remarquais qu'il avait garder son costume. Dessus il y'avait une petite carte avec écrit dessus: «Valentin Delar». Je souris en voyant ça.
-Pourquoi tu souris me demanda-il?
-C'est idio mais tu a le meme nom de famille que... un amis Whalter.
Ses yeux s'écarquillèrent
-Whalter...Whalter Delar
-Heu oui. Dis-je en essayant de comprendre.
-Oh mon Dieu comment vas-il tu le connais ?
-Heu oui mais comment vous le connaissez ?
-Je suis son père.
Donc c'étais lui qui l'avait abandonner et l'avais laisser périr chez sa tante. Mon corps de referma violemment.
-Comment vas-il pronnonça t-il comme une dur labeur ?
-Il est mort...
Des larmes jayssèrent de ses yeux. Mes poing se déssèrerent et de la compation commençèrent a m'envahir. Mais il avait peut-être des réponse a mes questions. Ce collier appartiens a Whalter dis-je en montrant du doigt le collier. Dedans il y'a une photo de moi bébé. Savez-vous pourquoi.
-On vas s’arrêter pour acheter un café et je t'expliquerai tout.
*20minutes plus tard station d'essence
-Voilà Lienli,si j'ai fais tout ça c'est parce-que je suis ton oncle
Mes yeux s’écarquillèrent. C’était un membre de ma famille. Et donc son fils était mon cousin. C'est pour ça que je l'aimais tant. Si seulement il n'était pas mort...
-Êtes-vous sur de ce que vous avancer ?
-Ton nom de famille est bien Lezuras?
-Heu oui
-Alors oui nous sommes de la même famille.
Je ne savais pas quoi dire a se moment là.
-Pourquoi avez-vous pris autant de temps à le me le dire.
-Je n'étais pas meme moi sur que c'étais le cas. Et tutoie moi s'il te plait.ma niece
J'étais en contact avec quelqu'un du meme sang que moi !
-On se remet en route on à encore 1h30 de trajet. Mais en effet on se ressenblais. Nous deux ressemblion à ma grand-mère et donc sa mère. Une peau pàle presque sans imperfection et des cheveux noir entre bouclés et ondulés. On quitta le café et prirent place dans la voiture. La voiture démarra.
-Tu comptes faire quelque chose quan tu arrivera angletterre ?
-Je voulias faire le tours du monde. C'est pour ça que j'étais a Tokio.
-J'aimerai que tu reste au moin un peu a la maison en Angeleterre avec ma femme et moi. Juste pour faire une pose dans toute tes aventures.
J'haussai les épaules. Il n'avait pas tort j'avais besoin de repos.
-Ok si tu veux,mais j'ai une question,comment sa se fait que je ne t'ai jamais vu dans des repas de famille ou que nous n'ayons jamais eu l'ocasion de se voir alors que tu es mon oncles. Tu n'es pas un cousin éloignés,jutse la soeur de mon père.
-Enfait si tu veux tout savoir il y'a eu un schisme. Et la famille c'est coupé en deux. Un jour ton grand-père est parti en Australie pour retrouvé une perle mauve très rare. Normalement,la société Australienne confirmais qu'elle avait été complètement perdu et qu'elle étais introuvable. De plus qu'elle étais dangereuse . Il était très courageux et n'yy croyais pas. La foret dans laquel on trouvais la perle mauve à été baricader et interdite à l'entrée. Greg,c'étais comme sa qu'il s'appelait. Dit-il en ravalant ses larmes. Il a toujours dit que les règles sont faites pour etre enfreinte.
-Et ensuite ?
-Les autorités Australiennes l'on retrouvés et l'ont torturés et suite a quoi il est mort. On en a parlé au repas de famille. Il y'a eu des histoires apres ça tes grand-parents du cotés de tas mère trouvait qu'il méritais d'etre tuer ainsi que tes parents. Nous,de l'autre cotes étions pour Greg.
-Pourquoi mes parents ne m'ont jamais parlé de Greg ?
-Vas savoir,ils savent peut-être qu'ils ont tort me dit-il avec les yeux humides. Nous sommes arrivés dans 10minutes Freddy me chuchota à l'oreille.
-Se que c'est touchant cette histoire.
Je lui souris contente d'avoir pu avoir des explication sur ma famille Tout ça étais trop complexe. Au moins je viens d'apprendre que toue ma famille n'etais pas comme ça. Je me rendormi quand soudain je senti une main me tapoter l'épaule.
-Nous sommes arrivé Lienli.
J'ouvris doucement les yeux et quel fut ma surprise en constatant que devant nous il y'avais un bateau énorme. Cela ressemblais presque à une croisière
-Désolé,comme nous sommes partis en éxprès ducoup le bateau n'est pas très grand
-Vous rigolez?
-Non et au fait on est de la mm famille alors je tiens a se que tu me tutoie.
-D'accord.
Soudain la voiture entra dans le grand bateau. On se gara et quitta la voiture. Nous arrivons sur le ponton où je vis pour la derniere fois Kanazawa. J'étais dans mes pensés quans soudain Valentin s'approcha et dis-je.
-Déjà nostalgique haha?
-Ducoup j'ai pas pu bien profiter du paysage car j'étais casiment rien vu a part pour aller au Gala et e revenant de l'aéroport. Mais ça semblait etre beau. Peut-etre reviendrai-je ici dans 40ans haha.
Valentin souris et dis doucement
-Je vais à la cafetaria me chercher un autre café,je suis crevé. Tu veux un truc?
-Non merci
Il s'en alla et disparu de mon champs de vision. Je regarda devant moi-Pas de Jean Paul en tout cas dis-je sérieusement. Mais j’aimerais Bien revenir quand je serais plus vieille,c’est un joli pays.
-Mhouai c’est vrai,je vais à la cafétéria chercher un café,tu veux quelque chose ?
-Non merci c’est gentil. Je regardais par la barrière la mer avec Comptenpmation. Je me le cachais mais Jean Paul allait me manquer. Soudain je reçus une notification
T’es où ????????
Au revoir JeanPaul
Utilisateur bloqué
Je souris,heureuse d’avoir bloqué sont numéro. Soudain j’entendais Le moteur grondé. On allait enfin démarrer!
Valentin arriva avec sont café
-enfait j’avais vrm faim ducoup jnai aussi pris une grande pizza tu peux m’aider A la manger ?
-haha ok. Nous nous installons sur des place,toujours sur le ponton.
Nous priment une part de pizza
-Il était comment Greg ?
-Haha,c’etais un bon gars,il aimait beaucoup les enfants. Il était très drôle et au repas de famille il faisait rire tout le monde. Sauf….t’es parents. Il avait un emblème, l’aigle,tu as déjà remarqué que sur t’as maison y’a Déjà remarqué que t’avais un pigeon,j’acquiessa. C’etais un signe pour ce moquer de Greg,car les gens l’appelait L’aigle et tes parents le pigeon pour l’humilier. Ça le faisait rire,il aimait beaucoup l’humour.
Il faut une petite pause avant de le regarder puis le médaillon de son fils. C’est à wh…whalter…
-oui,à l’intérieur Il a mis une photo de moi bébé.
-quand vous étiez jeune vous étiez proche vous jouiiez constamment ensemble et c’etais le drame pour vous séparer ahaha.
jé bus ces paroles comme un breuvage rassasiant. Mais après le Schisme vous ne vous êtes plus Revu. Enfin si mais pas dans le même cadre que quand vous étiez petit. Sans même sans rendre compte on avait fini la pizza qui étais vrm très bonne.
-Eh Lienli ça te tente un petit saut dans la piscine ? Dit-il avec un large sourire.
-Oh oui,mais…je n’ai Pas de maillot. Doit yen avoir au magasin en bas.
Une nouvelle vie
Nous descendîmes ensemble dans la grande avenue avec dés magasin pour tout les gout.
-après je pourrai aussi t’acheter d’autre vêtements. Mais concentrons nous d’abord sur le maillot.
Après quelque essayage nous trouvons un jolie petit maillot. Puis nous sortons de l’autre côtés de l’autre côtés du ponton Ce trouavit une énorme piscine avec des toboggans De partout. Je le regarde admirativement.
-Bon bah on vas s’amuser !
Nous avons passé tout la journée A rigoler et bronzer sur des transats. C’etais la meilleure vie. On avait une cabine à nous avec un lit superposé. Après cette journée on étais explosé on s’était Trop amuse et on étais très fatigué. En haut dans mon lit j’installas Des réseaux ainsi qu’une Application Pour regarder des films et séries
-Eh Lienli vient je vais te montrer la trajectoire qu’on vas faire pour arriver en Angleterre.
Je descendis du lit et pris mon téléphone avant de lui montrer la Maps sur mon téléphone. Je lui donne mon téléphone. Il le pris dans ses mains avant d’écarquiller Les yeux et Dis rapidement: «merde». Il avait l’air Sérieux.
-Prend la carte de SIM dans ton téléphone m’ordonna t-il
-la quoi?!
Il souffla et pris mon téléphone dans ses mains et retira la carte de sim ouvra la fenêtre jette le téléphone par la fenêtre.
-C'est bon c'est fait
-Pourquoi t'as fait ça?!
-Jean Paul te géolocalisais jusqu'à maintenant maintenant il sais qu'on est dans un bateau direction Hangzhou. Il vas sûrement prendre le prochain bateau,je vais regarder il passe dans combien de temps.
Je culpabilisais,Jean Paul ne fais jamais rien avec pur Gentillesse Valentin qui avait remarqué que je culpabilise s’arrêta de tout mouvement et souris et dis.
-T'inquiète c'est pas grave il est pas si intelligent. Donc rassure toi il nous pistera pas. Je me préoccupe d'autre chose là,mon ventre!. On vas au resto?
-Haha Ok
Il se comportais comme si il était mon propre père. Je le sentais vraiment bien. Mais j'avais l'impression d'avoir dis cette phrase un peu trop de fois. C’était géniale on étais là assis su une table avec un brin de soleil juste agréable avec un paysage marin merveilleux a rire.
Après ça nous rentrons dans nos chambre nous nous dîmes bonne nuit et dormons.
Le lendemain matin,je senti une mains tapoter mon épaule.
-Lienli,il est déjà 12h réveille toi.
Je me redressa les cheveux en batatailles
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Un beau jour,je prenais le métro comme d'habitude. Je sortis a place de l'avarice. Soudain je vis unobjet rouge,je m'en rapprochai. C'était un portefeuille. Curieux,je l'ouvris j'y trouvai u billet de 100 euro et quelque pièce. Je le rpis dans mes mains et un vent de culpabilité s'emparit de moi. Je reposai le billet dans le portefeuille et tous redevint normal. Jen'allais quand meme pas laisser un simple sentiments de culpabilité m'emmpecher de gagner 100euro juste a cause de la culpabilité. J'arrivai au coin de rue ou je vis la plaquette: Place de l'avarice. Quel hazard quand meme. Tout ça n 'étais pas normal. J'essayais de laisser tout ça derriere moi.
-Tu ne suis pas assez ton instinc. Dis une voix inconnue
-Qui à dit ça! Dis-je d'une voix tremblante.
C'étais le portefeuille!
-Depuis quand un portefeuille sais parlé?
-Depuis quad tu es chrétiens uniquement quand ça t'arrange?
-hein?!
-Tu sais de quoi je parle l'avarice est un pécher et tu le sais.
-Bon ok le porte monnaie,c'est trop tard tu veux quoi maintenant?
-Pour te faire compenser de ton pécher tu dois faire sois ue bonne action sois trois petite
la première action que j'ai réaliser étais d'acheter une bouteille de lait à un sans abris
-c'est bon?
-Sois une grosse sois 3petite.
-Oui je viens de dépenser 2euro30 !
-Tu trouve vraiment que ça equivaux ? Demande le portefeuille qui arquait un sourcil.
-Oh c'est bon ça va.
Je poursuisvis ma route en essayant de trouver de quoi aider une personne je trouvais une vieille dame essayant d'aider de descendre des escaliers. Je l'aidais.
-Tu vois?! C'étais pas si dur.
-Mouais, elle sentais pas très bon.
Le portefeuille leva les yeux au ciel. Il ne me restais plus qu'une action.
-Que se passera t-il si je ne le fais pas?
-Ce n'est plus une surprise. Répondis le portefeuille avec un sourure en coin.
Je rammasa alors un déchet par terre soulagée que se soit enfin fini.
-Tu as tout rater dis le portefeuille
-Pardon? M'exclamège!
-Tout se que tu as fait tu l'as fait en ralant...
Voilà donc c'étais un premier jet. Pour parler de l'avarice une très courte histoire. j'éspère que ça vous aura plus
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— Qu'est-ce que vous voulez ?
— Rien, nous allons simplement t'emmener dans une famille d’accueil.
Je soufflai et regardai par la fenêtre. Le temps était mauvais, le ciel gris et brumeux. La dame que j'avais devant moi me rappelait Whalter ; ses traits de visage ressemblaient à ceux de Whalter. C'était terrible, je le voyais partout.
— Je vais passer un coup de fil, j'arrive, me dit la dame.
— Freddy, j'ai peur.
— De quoi ?
— Rien, laisse.
La dame revint, le sourire aux lèvres.
— Bonne nouvelle, nous avons déjà trouvé une famille pour toi. Mettons-nous en route.
Je regardai Freddy, l'air de dire que ce n'était pas une bonne nouvelle. Nous montâmes dans la voiture. Je regardai par la fenêtre, j'appréhendais et je ne savais pas si je devais... Par la fenêtre, je voyais le mauvais temps. Cette situation était mélancolique. J'arrivai devant un manoir. Une dame ouvrit. J'entrai et la dame qui m'avait déposée s'en alla. Soudain, un homme grand et fort arriva et hurla :
« MAAAAAX, arrête de manger des éponges ».
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— LIENLI, LIENLIIII, réveille-toi !
Tout à coup, je me réveillai en sueur. Tout allait bien, nous étions au camping, c'était juste Freddy qui me réveillait.
— Quoi, Freddy ?
— Il y a quelqu'un qui veut te parler devant la tente.
Non, non, non, c'était impossible. Une nouvelle bouffée de chaleur m’envahit. J'ouvris avec précaution.
— Bonjour, auriez-vous du gel douche ?
— Heu, non, désolé.
— D'accord, bonne journée.
Qu'est-ce que j'avais eu peur.
— Ça va, Lienli ? Tu as l'air préoccupée.
— J'ai fait un rêve bizarre, c'est tout.
— Allons faire des courses pour nous vider la tête.
Freddy et moi nous mîmes en route vers le supermarché. Après avoir acheté quelques bricoles, nous arrivâmes à la caisse. Je dégainai ma carte bancaire pour payer mais... paiement refusé. Non, c'était impossible. La dame derrière moi me proposa son aide et paya mes courses.
— Merci, c'est super gentil de votre part.
— Tu es au camping, n'est-ce pas ?
— Oui, comment savez-vous ?
— J'y suis également. Mais je t'en prie, ne me vouvoie pas ! Mais où sont tes parents ?
— J'ai fugué...
— Je te propose de venir manger des chamallows devant ma tente ce soir. Ça te convient ?
— Oui, je vous remercie.
Je m'en allai pas à pas. Freddy me regardait d'un air craintif. Je l'ignorai et attendis 18h00. Une fois que nous y étions, elle me proposa de m'installer.
— Tu veux des chamallows ? me dit-elle en me les tendant avec un sourire.
J’acceptai. Un blanc d'un court instant s'installa.
— Je suis vraiment désolée, me lança-t-elle...
— Je te demande pardon ?
— J'ai fait quelque chose que je n'aurais pas dû faire. Tu vois, il y a quelques années, j'ai appris que j’étais stérile. Suite à cela, mon mari est parti sans rien dire.
Je vis les larmes monter aux yeux de cette dame. Elle poursuivit :
— Alors, j'ai adopté un enfant. Je l'aimais et nous étions très proches. Mais quand il a eu 14 ans, comme toi, mon seul et unique fils a fugué.
Elle fit une petite pause avant de se reprendre.
— Je m'en veux, c’était mon seul et unique fils, dit-elle avec une voix étouffée par les sanglots. Tu m'as rappelé mon fils et donc... j'ai appelé les services sociaux.
Mon expression changea et ma compassion devint de plus en plus invisible, le néant absolu. Je vis une camionnette arriver.
— Coucou Lienli. Monte !
Je montai, perplexe. Ça ressemblait vachement à mon rêve... Étonnant ! Nous n'avions trouvé personne pour m'accueillir, alors nous allions m'installer dans un couvent, avec des sœurs. Je sortis du sac le doudou que Soumicha m'avait offert.
Le réconfort que ça m'apporta était inexplicable. La camionnette s’arrêta et la dame me dit d'aller vers l'entrée. Cette situation me rappelait mon entrée à l’hôpital psychiatrique. Je vis une dame habillée en blanc avec un voile et une croix qui lui tombait jusqu'au ventre. Elle avait les joues bouffies et roses. Elle était très chaleureuse. Nous traversâmes un jardin d'une beauté inexprimable. Nous arrivâmes au printemps. Cet endroit était magnifique et me rappelait fortement l’hôpital psychiatrique.
— Bienvenue dans la maison de Dieu, me dit-elle d'un air enthousiaste. Voyant que je ne comptais pas lui répondre, elle poursuivit... Tu dormiras avec Erin et Maxime. Elles ont été abandonnées. Je t'emmène dans ta nouvelle chambre.
Les couloirs avaient une odeur particulière. Nous traversâmes divers endroits comme la salle à manger, la salle de prière, une chapelle et une église. Avant d'arriver enfin à la chambre, je vis un enfant en bas âge, de plus ou moins 4 ans, dans un berceau et une fille de plus ou moins 13 ans qui me regarda avec un large sourire et se leva dès qu'elle m'aperçut. — Salut, tu es Lienli, n'est-ce pas ? me dit-elle.
— Oui, enchantée, moi c'est Maxime.
— Oh, c'est mignon les filles. Ce n’est pas tout, mais Dieu m'appelle, je vais me repentir. À plus, les filles, dit la sœur.
— « Patir », lança une petite voix. Elle était trop mignonne.
— Voilà ma sœur, Erin.
— Enchantée, petite demoiselle, dis-je d'une voix un peu gaga.
— Viens, je vais te faire découvrir.
Nous passâmes la soirée à rire. Je me sentis très proche d'elles. Le soir venu, je fis un petit au revoir à Erin qui commençait à s'endormir et parlai un peu avec Maxime.
— Dis Max, t'es ici depuis combien de temps ?
— 4 ans, à la naissance d'Erin.
— Je veux m'en aller.
— Tu veux dire t'enfuir ? me dit-elle comme si l'idée lui paraissait absurde.
Je lui racontai alors toute l'histoire avec Whalter, l'hôpital psychiatrique, etc.
— On pourrait partir demain. Amélie me fait tellement confiance que j'ai les clés pour sortir de cet endroit.
— Je ne t'oblige à rien. Mais je pars.
Elle jeta un œil sur Erin. Puis elle me regarda.
— Je te suis, me dit-elle d'un air sûr.
Je souris. Le lendemain soir, quand il fut l'heure de s'en aller, elle ouvrit la porte.
GRIIIIIIIIIIIING
— Non, flûte, si quelqu'un nous voit, je vais me faire réprimander, dit-elle.
— Bah non, puisque tu pars, haha.
— Les filles, revenez immédiatement ! C'était Amélie, la sœur.
— Cours vite, dis-je.
— Je suis désolée, Lienli, je ne peux pas pour le bien d'Erin.
Elle me lança son numéro de téléphone.
— Me voilà bien, marmonnai-je à Freddy.
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Je vis un flyer par terre. C'était celui d'un train de nuit. Ce fut donc ma destination.
J'entrai dans le train. Quel hasard, ce train était spécial étudiant et était donc gratuit. Une dame ressemblant presque à un robot m'apporta toutes sortes de petits fours. Cela tombait bien. Je mourais de faim. Je vis toutes sortes de paysages défiler. C'était juste magnifique. Après 5 jours de train intense sans pause, nous arrivâmes. Nous étions enfin à Tokyo.
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==!!== Note de Anthony Dabsal : je ne sais pas où se situe ton histoire, fais juste attention qu'elle se passe tout du long au Japon. Ou bien, prépare une explication vraissemblable et crédible quant à l'utilisation de magie pour mener un train par l'océan.==!!==
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Bon, maintenant que j’étais sortie, il fallait que je m'y retrouve. Impossible. Je regardais partout autour de moi. Il y avait plein d'indications. Les indications étaient en japonais ! Ce n’étaient même pas les mêmes lettres ! Comment allais-je m'en sortir ? Soudain, j'entendis quelqu'un toussoter pour attirer mon attention.
— Je peux t'aider ? Tu parles français, non ?
— Oui, comment le savez-vous ?
— Tu sors d'un train qui vient de France. Et ne me vouvoie pas, s'il te plaît. Tu fais comme tu veux, mais je t'accueille chez moi avec plaisir.
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==!!== Note de Anthony Dabsal : Fais bien attention à la cohérence, il va falloir trouver une justification crédible pour qu'un train puisse aller de France vers le Japon==!!==
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Après tout, je n'avais pas beaucoup le choix, je ne pus qu'accepter. Il sourit d'un air machiavélique. J'eus du mal à voir ses yeux, qui étaient cachés par ses mèches rousses.
J'entrai dans cet appartement. Jean-Paul s'assit sur une chaise autour d'une table ronde.
— Viens, assieds-toi, je t'en prie.
Je m'assis.
— Tu veux une bière ?
— J'ai 14 ans.
— Oh, on ne dirait pas, haha. Tu parais bien plus vieille.
Plus il parlait, plus j'avais peur de lui. Il était imposant, je me sentais obligée de lui répondre. Je ne me sentais pas très bien.
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— Viens, je vais te guider vers ta chambre. À moins que tu ne veuilles dormir avec moi, haha.
Quelle blague de mauvais goût, pensai-je. Je me couchai dans mon lit et me dis :
« Mais qu'est-ce que je fais là ? À Tokyo, chez un parfait inconnu ? ».
Je ne trouvai pas le sommeil. Soudain, la porte s’ouvrit. Je faisais semblant de dormir. J'ouvris un œil ; il avait une seringue à la main. Je ne me souvenais plus de la suite, juste qu'il m'avait piquée et qu'il m'avait bloqué les poignets.
Le lendemain matin, je me dirigeai vers la cuisine et dis :
— Merci beaucoup pour l'accueil, mais je vais m'en aller.
— Ah oui ? Dis-moi, jeune fille, tu veux aller où ?
Je baissai les yeux.
— Réponds, dit-il en haussant la voix avant de me donner un coup de poing au visage.
Maintenant, j'étais devenue dépendante de lui.
— Bon, va faire la vaisselle, puis repasse le linge.
Je ne pouvais rien faire de plus. Il me faisait si peur... Je me mis directement à travailler. Freddy m'aidait en séchant les assiettes.
— Lienlii, me dit-il avec un sourire en coin.
— Freddy, ce n'est vraiment pas le moment.
— Lienli, où est passé ton cerveau d'inventrice ?
— Linge... Fenêtre... Nuit... Non, Freddy, tu penses à ce que je pense ?
— Seulement si toi aussi tu penses à ce que je pense.
— Tortiller des linges pour en faire une corde et s'évader par la fenêtre, dit-on en cœur.
Le soir arriva, j'avais caché les draps dans ma chambre. Tout était parfaitement parfait. Une fois descendue, je voyais la rue devant moi. Jamais je ne m'étais sentie aussi libre.
— Hep, hep, hep, où vas-tu comme ça ?
Oh non, c'était lui. Il jeta sa cigarette à terre avant de s'approcher de moi. Sans que j'eus le temps de dire quoi que ce soit, il me prit par le poignet, me monta dans la chambre et me donna une vingtaine de coups violents. Je saignais de partout et j'avais plein de bleus. Quand il partit, je m'évanouis et me réveillai en pleine nuit avant de me rendormir.
Le matin, je me réveillai avec des douleurs atroces. Soudain, il ouvrit la porte violemment.
— Ce soir, des gens viennent manger à la maison. Je ne veux pas qu'ils voient tes bleus. T'as des habits propres dans la salle de bain. J'ai fermé la fenêtre de ta chambre... impossible de se faufiler à travers cette fenêtre. Je veux qu'à 18h tu sois prête.
Il n'attendait pas ma réponse... logique, c'était un ordre. J'essayai de me lever, j'en pouvais plus. Je ne sus pas comment j'avais réussi à me lever, ce furent les pas les plus durs de ma vie pour arriver à la salle de bain. Waouh, le nombre de tonnes de maquillage qu'il avait mis à ma disposition était incroyable. Le seul problème là-dedans était que... je n'avais jamais touché à du maquillage de ma vie. Je ne savais pas comment faire. Je mourais de douleur.
— Lienli, viens, on va jouer un peu.
Freddy savait très bien que Lienli était très, très mal, qu'elle ne tiendrait pas longtemps.
— Assieds-toi sur le rebord de la baignoire, dit Freddy.
J'étais trop fatiguée pour discuter, alors j'acceptai. Et Freddy avait raison, il me fit rire. Nous rigolâmes encore et encore jusqu'à en oublier les heures défiler. Soudain, Jean-Paul entra.
— Où est ma cuisinière préférée ?
— Oh non ! Avec tout ça, on s'était maquillé n'importe comment et ça, Jean-Paul n'allait pas aimer.
— Haaaaa, mais qu'est-ce que tu as fait à ton visage ?
Je m'empêchai de rire. Il s'assit sur le bord de la baignoire, prit un pinceau et le frotta sur mon visage.
— Comment t'es-tu procuré tout ce maquillage ?
— Hehe, je travaille dans une agence de mannequinat.
Jean-Paul n'était pas le même, ce n'était pas celui qui me donnait des coups.
— Et te voilà prête, dit-il en me regardant dans l'ensemble.
— Allez, va cuisiner, me dit-il.
Je souris et m'en allai vers la cuisine. Je ne comprenais pas ce qui se passait. Je sortis le rôti de bœuf du frigo.
— Ça ne peut pas être bien dur de faire à manger, hein ? chuchotai-je à Freddy.
— Je t'aide quand tu veux, Lienli, mais là franchement tu te débrouilles, dit-il couché sur le frigo, s'apprêtant à faire une bonne sieste.
Je vais aller loin, pensai-je. Soudain, j'entendis la sonnette de la porte retentir. Ça doit sûrement être les invités, me dis-je.
Il les installa et leur donna des petites mises en bouche. Pendant qu'il rigolait avec ses invités, j'inspectais la cuisine. En dessous de l'évier, il y avait une armoire. On y retrouvait du produit pour la vaisselle, etc. Au fond du placard, je retrouvai un produit. Ce n'était pas un produit de vaisselle. Je lus l'étiquette sur le produit. Putain, c'était du poison. C'était un gros psychopathe. Je regardais le flacon. Aurais-je le cran de le tuer ? Il se leva et s'avança vers moi, il me toucha le bas du dos, je frissonnai de dégoût.
— C'est bientôt prêt ? m'a-t-il dit en me regardant de ses yeux bleus océans perçants.
— Heu, oui, répondis-je.
Je passai le reste de la soirée dans la cuisine. Je nettoyai les assiettes et passai un coup de plumeau par-ci par-là. La soirée terminée, nous dîmes au revoir aux convives et je retournai dans ma chambre. Il toqua à la porte de ma chambre.
— Demain, il y a un congrès. Je veux que tu viennes.
— Moi ?
— Qui d'autre veux-tu ? Bref, en tout cas, je veux que demain tu sois prête à 9h, nous partons au centre commercial te trouver une petite robe.
Le lendemain matin, je me réveillai une heure plus tôt. Je pris le vieux sweatshirt rose que je portais depuis déjà quelque temps et qui ne sentait pas très bon et ce pantalon bleu rempli de boue. Une fois dans sa voiture, il me regarda de ses yeux bleus perçants.
— Et je vais peut-être aussi t'acheter du shampooing.
Je voyais des adolescentes de plus ou moins mon âge, qui menaient une vie plutôt simple. Voir ça me fit verser une larme.
— Oh non, tu ne vas pas te mettre à chialer quand même !
Je ne lui répondis pas. Arrivés au centre commercial, je voyais tous ces visages me jugeant sûrement à cause de mes habits et de mon apparence. Nous voilà à la caisse. Nous payâmes et la dame nous sourit avant de lancer :
— Bonne journée, père et fille.
— Heu non, c'est mon amoureuse, dit-il assurément.
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==!== Ne sont-ils pas à Tokyo ? Comment comprend-elle ce qu'il dit ? Il est dans un magasin français ? ==!==
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Quel enfoiré, il adore choquer les gens ! Me dis-je. Et j'étais encore très loin de mes surprises. Nous passâmes devant des tas de boutiques. On acheta du shampooing, des petits accessoires comme une brosse à cheveux ou du gel pour plaquer les cheveux. Nous rentrâmes à l'appartement. Il prit deux heures pour me maquiller, me bichonner, me coiffer. Me voilà toute pomponnée.
— Allez ! Direction le gala.
Je me regardai dans le miroir posé devant moi. Je ne me reconnaissais plus. Je sentais la rose. Mes cheveux parfaitement lisses tombaient sur mes reins. Et oui, cela faisait déjà quelque temps que je ne les avais plus coupés. J'étais resplendissante. Aussi psychopathe qu'il fût, il avait pris soin de moi, de mon hygiène, en m'achetant des produits pour cheveux très coûteux ainsi qu'une robe époustouflante qui me mettait en valeur, qui était, soit dit en passant, d'une somme d'argent astronomique. Il m'avait hébergée, mais il m'avait tout de même fait des choses atroces. Nous arrivâmes devant la porte du gala. Il s'abaissa à mon niveau tout en gardant ses mains enfouies dans ses poches et me chuchota :
— Contente-toi de sourire et de ne pas te faire remarquer.
Ce n'était pas dans mon habitude de ne pas me faire remarquer, je suis très maladroite. Je levai les yeux au ciel avant de le suivre à l'entrée du gala.
— Jean-Paul, quel plaisir de te voir ici, dit un monsieur avec un sourire forcé.
— William, quelle surprise, dit Jean-Paul également avec un sourire non sincère.
Il se passait quelque chose entre ces deux-là, j'en étais certaine. Soit ils cachaient un secret à tout le monde, soit ils se détestaient.
— Cette jeune fille doit être Lienli, n'est-ce pas ? Haha, Jean-Paul m'a tant parlé de toi.
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. J'étais perplexe. Et s'il ne me parlait pas du gala ? Vers 18h, j'entendis des pas en direction de la porte d'entrée. Il allait rentrer. Il s'avança et ouvrit la porte.
J'avais décidé de l'ignorer. Soudain, il brisa le silence.
-T'as préparé quoi à bouffer ?
Suite à quoi je ne répondis rien (ce qui ne lui a pas du tout plus). Il s'avança vers moi. Mon cœur battais si fort que l’on pouvait l'entendre à 1000km mais je restais impassible, il m'agrippa la mâchoire d'une tellement grosse force qu'une larme coula sur ma joue. T'as pas assez compris hier ? Je ne te laisserai jamais prendre le dessus, tu me respecte. J'ai cru que ces yeux allaient exploser ! Il reçut une notification qu'il l'arrêta net. Ouf sauvez par le gang.
-il y a un gala demain soir commença-t-il. Mais vu ton attitude, tu n'iras pas au Gala. M4AIJE FAIS COMPRENDRE ?
-J'irai au Gala.
-Tu es vachement stupide Lienli, je fermerai bien la porte derrière moi, dit-il en rigolant. A présent, tu es a moi Lienli, faut être stupide pour croire qu'un inconnu qui te propose de venir chez toi c'est pas normal. Il émit un rictus avant d'aller dans sa chambre. J'allais y aller. Je ne savais pas comment j'allais m'y prendre mais j'allais le faire. La journée de demain fut longue. Très longue. Pendant que « monsieur » étais au travail, je réfléchissais à un moyen de m'évader. Ca me rappelait la fois ou Freddy et moi nous étions échappés de l'hôpital psychiatrique. Vers 1h30, je sens la fatigue m'enivrer.
-Freddy, on a encore demain pour réfléchir, j'aimerais dormir.
-Ok, on voit ça demain, me chuchota Freddy.
Je m'endormis en m'enfonçant dans mon matelas. Soudain je me réveillai en sursaut.
Freddy, Freddy, Freddy, criais-je pour que mon petit ami vert se réveille !
-Quoi ? dit-il d'un air faussement énervé, les yeux ébouriffés.
-Tu te souviens la première nuit ?
-Heuuu oui, me dit Freddy d'un air interrogateur.
-Quand Jean-Paul est venu dans ma chambre et que j'ai vu qu'il tenait quelque chose dans la main...C'était une seringue. Il m'as drogué et... il a dépassé les limites de mon intimité...
-Quoi, il t'as violé pendant que je dormais ?
-T'as tapé juste Lienli hehe, me dit une voie sournoise que je reconnaissais parfaitement.
-Je comptais revenir faire ce que j'ai fait le premier jour mais apparemment, tu t'en es rendue compte ! dit-il en se léchant les babines. Il tenait dans sa main une seringue. J'avais confirmation que ses intentions était loin d'être bonnes. Il poursuivit : mais si ma petite créature préférée veut dormir, je vais la laisser. Bonne nuit Lienli.
Je fis une mine dégoutée avant de me retourner vers Freddy qui m'imitait. Il étira ses lèvre avec un petit sourire narquois. J'étais sale, impure et plus vierge.
Un téléphone
Le matin, je pris un yaourt à la banane avant de m'installer sur le canapé. Sur la table basse, il y avait la télécommande. A côté, je vis une boite. Par curiosité, je l'ouvris. Quelle fut ma surprise en découvrant à l'intérieur un petit mot : « coucou Lienli, je savais que t'allais ouvrir la boite, je te connais assez pour savoir à quel point tu es curieuse haha. Bref soulève ce petit papier, tu ne vas pas le regretter ». Je réfléchis 5 seconde. Et si il avait mis du poison ou quelque chose comme ça ? Je me fis tous les pires scénarios possibles et imaginables. Bon, allez Lienli ouvre-le, tu peux le faire. Je pris mon courage à deux main et enlevai la petite feuille où il y avait écrit son petit mot. Un téléphone ! Bon je vais commencer par l'ouvrir et essayer de voir comment ça fonctionne tout ça ! J'allai dans un logo avec un petit téléphone et j'entrai dans un répertoire. Mon premier contact était : « l'homme de ma vie ». J'écarquillais les yeux avant de regarder sa photo de profil. C'était Jean Paul à la plage ! Quel idée stupide de s'appeler sur mon téléphone: « l'amour de ma vie ». C'était mon seul contact. Il y'avais beaucoup trop de touches différentes à mon gout. En bas à droite du téléphone., il y avait une touche « communauté ». J'appuyai alors sur ce bouton. Dessus il était écrit: « Makeup ». C'est le seul mot que je compris. Les autres mots étaient incompréhensibles. C'était du japonais donc il était impossible pour moi de savoir ce que tous ces messages voulaient dire. Il y avait quelques phrases en anglais que j'essayai de comprendre mais ce n'était pas facile. Ca faisait très longtemps que je ne m'étais plus entrainée car j'avais arrêté l'école. Soudain, mes pensées se figèrent. Je n'étais plus allée à l'école. Ma vie s'arrêtait là! A présent, en plus d'être sale, j'étais foutue, je n'avais plus d'avenir. Soudain, mon téléphone sonna: « L'homme de ma vie » était affiché sur l'écran.
-Coucou banane, je suis au travail. J’ai été obligé de t'inviter au gala… dit-il en grognant.
Mon cœur allait exploser de joie ! Je allais pouvoir voir Valentin ! Et il allait me sauver de cette enfer. Enfin je l’espère...
-Qu'est-ce qui t'as fait changer d'avis, lui demandai-je?
-Lui ! dit-il en tournant la caméra vers Lucas qui me sourit. Je sentais qu'il me criait j'arrive te délivrer, je lui rendis son sourire.
-J'arrive bientôt pour te pomponner, m'informa Jean Paul.
Il raccrocha. Je soufflai et regardai l'heure. Mes yeux déveillèrent vers la date du jour.
-Freddy, demain c’est mon anniversaire...
-Demain tout rentrera dans l'ordre, tu seras accompagné de Valentin. Je souris. Freddy avait le don de me remonter le moral. Je l'enlaçai. La porte s'ouvrit.
-Je suis rentréééé ! cria Jean Paul
-Comme si j'avais pas remarquéééé murmurais-je a Freddy.
Bon, on a pas énormément de temps alors on s'y met. Comme la dernière fois, je m'assis sur le rebord de la baignoire et il me maquilla.
-Jean Paul, je n'ai pas de vêtements propres.
-J'ai été faire quelques emplettes. dit-il avec un grand sourire.
Il avait acheté des tas de petites choses. Des plus banales à des vêtements de haute classe.
-Tu mettras celle-ci. me dit-il en désignant du doigt une robe dorée avec une fente jusqu'à la cuisse. Elle faisait un p'tit trop «madame » à mon gout, mais bon ça, c'était le prix pour être sauvée par Valentin. Après qu'il se soit lui aussi préparé, nous pouvons s'en aller, je regardai pour une dernière fois cette chambre et cette prison dans laquelle j'étais restée une dizaine de jours. Et j'étais encore en vie ! Freddy avais raison, je commençais un nouveau chapitre de ma vie. Mes 15 ans allaient être quelque chose de nouveau ! Jean Paul m'ouvrit la porte. Je franchissais le seuil. J'entrai dans cet ascenseur où nous y croisâmes une jeune dame qui me regarda et me fis un clin d'œil. Je me sentis renaître. Nous entrâmes dans cette voiture.
Je reconnaissais le chemin qu'on prenait et je voyais ce magasin de vêtements dans lequel j'ai pu voir des filles de mon âge s'amuser, des gens banaux et heureux. Je regardais par la fenêtre quand soudain je sentis une main arriver sur ma cuisse. Je me crispai. Je regardai Jean Paul qui avait l'air de sentir ma crispation, ce qui eut pour don de le rendre très heureux. Il aimait me voir terrifiée. Soudain, il murmura : « que tu le veuille ou non, je te garderai près de moi toute ma vie ». dit-il avec un sourire mauvais. Je le détestais mais je me demandais qu'est-ce que j'aurai fait si il n'était pas là. J'aurai dormi dans la rue avec des drogués. Même si il était complètement fou, Il allait me manquer... Soudain, la voiture se gara. je vis l' « entrance ». Je m'engageai avec Jean Paul à mes côtés. Je vis Valentin. Quelle joie ! Mais nous devons faire comme si nous nous étions vu une fois seulement au diner de Jean Paul. Jean Paul, qui d'ailleurs, ne me quittait pas des yeux. Ca s'annonçait très très compliqué. Je vis Valentin me faire un signe léger de tête en direction des toilettes. Je compris rapidement qu'il voulait me parler aux toilettes et échafauder rapidement un plan pour que je puisse m’enfuir avec lui. Dès que nous arrivâmes, il regarda en dessous des portes des toilettes pour être certain qu'on est seuls.
-Voilà mon numéro de téléphone si tu l'avais perdu, ça pourrait t'aider au cas où tu le perdrais ou que le plan foirerait, il voulait continuer mais soudain, il se stoppa je regardai à l'entrée des toilettes
-Tiens, Lienli et Valentin quel surprise !
-Coucou Jean Paul, oui je me suis souvenue d'avoir vu Lienli quelque part mais oui elle était chez toi et nous avons préparé un super plat, dit-il naturellement.
-J'en suis ravie. Venez donc boire quelque chose !
Valentin et moi, sentant qu'on devait repartir, je pris son numéro de téléphone que j'enfonçai doucement dans la petite poche intérieure de mon gilet.
-Oh regarde Lienli, ce sont les slows, viens danser avec moi, avant que je n'eus le temps de dire quoi que ce soit, il m'attrapa les côtes sen m'emmenant sur la piste de dance. Il se rapprocha de moi avant de murmurer à mon oreille :
-Tu sais Lienli, je sais ce que tu mijote dit-il en retirant sa main de mes côtes pour remonter vers mon gilet puis il entra dans la poche de mon gilet et prit le numéro.
-Je sais tout Lienli. Tâche de d'arrêter de me mentir. dit-il en se penchant vers l'arrière pour jeter le mot à la poubelle. Il continua le slow, j'espérais que ça passerait vite. A la fin du slow il me prit la main et me dit : Je n'aime pas trop Valentin alors nous allons rentrer à la maison.
Il me tira dehors. Le plan avait échoué. Je m'assis dans la voiture, dégoutée que mon plan soit tombé à l'eau. A l'appartement, exténuée, je me couchai sur mon lit sans même mettre mon pyjama. Soudain quelqu'un frappa a la porte :
-Lienli ?
-Valentin ?
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Une croisière
J'essuyai vigoureusement les larmes qui coulaient à flot sur mes joues.
-Lienli viens. Il avait accroché une échelle. A ma fenêtre.
-Attend 5 minutes. lui demandais-je.
-Non Lienli...
Trop tard j'étais déjà partie. J'ouvris la porte de la chambre de Jean Paul, m'assurai de ne pas avoir de flash et le pris en photo.
Je pris un sac avec mes vêtements, mon téléphone et le doudou de Soumicha avant de m'en aller. Il devait-être aux alentours de 2h du matin. Je allai au côté passager de Valentin. Valentin m'expliqua qu'on avait 7h00 de route, de Tokio jusque Kanazawa. Arrivé à Kanazawa on devrait prendre un bateau. Et on aurai 2 jours de bateau. Je m'endormais lentement, tout doucement pendant que Valentin me parlait d'horaire.
*
5h00 du matin
Je me réveillai doucement à cause de la lumière qui traversait la fenêtre. J'ouvris un œil et je vis le soleil se lever. J'ignorais quelle heure il était. Alors je m'assis correctement pour regarder sur le GPS l'heure indiquée. Quoi ? Il était 5h00 du matin à peine ! Je pensais qu'il serait 8h00 moi ! Je n'ai dormis que 3 heures. Mais bon je n'étais pas fatiguée.
-On arrive dans 4h00. me dit-il en ne quittant pas les yeux de la route.
Je remarquai qu'il avait gardé son costume. Dessus il y avait une petite carte avec écrit dessus : «Valentin Delar». Je souris en voyant ça.
-Pourquoi tu souris me demanda-il ?
-C'est idiot mais tu as le même nom de famille que... un ami… Whalter.
Ses yeux s'écarquillèrent.
-Whalter...Whalter Delar ?
-Heu oui. Dis-je en essayant de comprendre.
-Oh mon Dieu ! Comment vas-il ? Tu le connais ?
-Heu oui mais comment vous le connaissez ?
-Je suis son père.
Donc c'était lui qui l'avait abandonné et l'avait laissé périr chez sa tante. Mon corps se referma violemment.
-Comment va-il ? prononça-t-il comme une dure labeur ?
-Il est mort...
Des larmes jaillirent de ses yeux. Mes poings se desserrèrent et de la compassion commença à m'envahir. Mais il avait peut-être des réponses à mes questions. Ce collier appartienait à Whalter. dis-je en montrant du doigt le collier. Dedans il y a une photo de moi bébé. Savez-vous pourquoi ?
-On va s’arrêter pour acheter un café et je t'expliquerai tout.
*20minutes plus tard station d'essence
-Voilà Lienli. Si j'ai fait tout ça, c'est parce que je suis ton oncle.
Mes yeux s’écarquillèrent. C’était un membre de ma famille. Et donc son fils était mon cousin. C'est pour ça que je l'aimais tant. Si seulement il n'était pas mort...
-Êtes-vous sur de ce que vous avancez ?
-Ton nom de famille est bien Lezuras ?
-Heu oui
-Alors oui. Nous sommes de la même famille.
Je ne savais pas quoi dire à ce moment-là.
-Pourquoi avez-vous pris autant de temps à le me le dire ?
-Je n'étais pas même moi sur que c'était le cas. Et tutoie-moi s'il te plait, ma nièce.
J'étais en contact avec quelqu'un du même sang que moi !
-On va se remettre en route. On a encore 1h30 de trajet. Mais en effet, on se ressemblait. Nous deux ressemblions à ma grand-mère et donc sa mère. Une peau pâle presque sans imperfection et des cheveux noirs entre bouclés et ondulés. Nous quittâmes le café et prîmes place dans la voiture. La voiture redémarra.
-Tu comptes faire quelque chose quand tu arriveras Angleterre ?
-Je voulais faire le tours du monde. C'est pour ça que j'étais à Tokyo.
-J'aimerai que tu restes au moins un peu à la maison en Angleterre avec ma femme et moi. Juste pour faire une pause dans toute tes aventures.
J'haussai les épaules. Il n'avait pas tort, j'avais besoin de repos.
-Ok si tu veux, mais j'ai une question : Comment ça se fait que je ne t'ai jamais vu dans les repas de famille où que nous n'ayons jamais eu l'occasion de se voir alors que tu es mon oncle ? Tu n'es pas un cousin éloigné, juste la sœur de mon père.
-En fait, si tu veux tout savoir, il y a eu un schisme. Et la famille s'est coupée en deux. Un jour, ton grand-père est parti en Australie pour retrouver une perle mauve très rare. Normalement, la société australienne confirmait qu'elle avait été complètement perdue et qu'elle était introuvable. De plus, qu'elle était dangereuse. Il était très courageux et n'y croyait pas. La forêt dans laquelle se trouvait la perle mauve a été barricadée et interdite à l'entrée. Greg, c'était comme ça qu'il s'appelait. Dit-il en ravalant ses larmes. Il a toujours dit que les règles sont faites pour être enfreintes.
-Et ensuite ?
-Les autorités Australiennes l'on retrouvés et l'ont torturés et suite à quoi il est mort. On en a parlé aux repas de famille. Il y a eu des histoires. Après ça, tes grands-parents du côté de ta mère trouvaient qu'il méritait d'être tué ainsi que tes parents. Nous, de l'autre côté, étions pour Greg.
-Pourquoi mes parents ne m'ont jamais parlé de Greg ?
-Vas savoir, ils savent peut-être qu'ils ont tort. me dit-il avec les yeux humides. Nous sommes arrivés dans 10 minutes.
Freddy me chuchota à l'oreille.
-Ce que c'est touchant cette histoire.
Je lui souris, contente d'avoir pu avoir des explications sur ma famille Tout ça était trop complexe. Au moins, je viens d'apprendre que toute ma famille n'était pas comme ça. Je me rendormis quand soudain je sentis une main me tapoter l'épaule.
-Nous sommes arrivé Lienli.
J'ouvris doucement les yeux et quelle fut ma surprise en constatant que devant nous, il y avait un bateau énorme. Cela ressemblait presque à une croisière !
-Désolé, comme nous sommes partis en exprès, le bateau n'est pas très grand…
-Vous rigolez?
-Non et au fait on est de la même famille alors je tiens à ce que tu me tutoie.
-D'accord.
Soudain, la voiture entra dans le grand bateau. Nous nous garâmes et quittâmes la voiture. Nous arrivons sur le ponton où je vis pour la dernière fois Kanazawa. J'étais dans mes pensées quand soudain Valentin s'approcha et dit :
-Déjà nostalgique haha ?
-Ducoup, j'ai pas pu bien profiter du paysage car j'ai quasiment rien vu à part pour aller au Gala et en revenant de l'aéroport. Mais ça semblait être beau. Peut-être reviendrai-je ici dans 40 ans haha.
Valentin sourit et dit doucement :
-Je vais à la cafétéria me chercher un café, tu veux un truc ?
-Non merci. répondis-je.
Il s'en alla et disparut de mon champs de vision. Je regardai devant moi. Pas de Jean Paul en tout cas. dis-je sérieusement.
-Mais j’aimerais bien revenir quand je serais plus vieille, c’est un joli pays. dis-je ( Valentin était de retour avec son café )
-Mhouai c’est vrai, je vais à la cafétéria chercher un autre café, je suis crevé, tu veux quelque chose ?
-Non merci c’est gentil. Je regardais par la barrière la mer avec contemplation. Je le cachais mais Jean Paul allait me manquer. Soudain je reçus une notification.
T’es où ????????
Au revoir Jean-Paul.
Utilisateur bloqué
Je souris, heureuse d’avoir bloqué sont numéro. Soudain, j’entendis le moteur gronder. On allait enfin démarrer !
Valentin arriva avec son autre café.
-En fait j’avais vraiment faim, du coup j’ai aussi pris une grande pizza. Tu peux m’aider à la manger ?
-Haha ok. Nous nous installâmes sur des places, toujours sur le ponton.
Nous prîmes une part de pizza.
-Il était comment Greg ?
-Haha, c’était un bon gars, il aimait beaucoup les enfants. Il était très drôle et aux repas de famille, il faisait rire tout le monde. Sauf...tes parents. Il avait un emblème, l’aigle, tu as déjà remarqué que sur ta maison, il y avait un pigeon ? J’acquiesçai. C’était un signe pour se moquer de Greg, car les gens l’appelaient l’aigle et tes parents l’appelaient le pigeon pour l’humilier. Ça le faisait rire, il aimait beaucoup l’humour.
Il fait une petite pause avant de le regarder puis le médaillon de son fils. C’est à Wh…Whalter…
-Oui, à l’intérieur, il a mis une photo de moi bébé.
-Quand vous étiez jeune, vous étiez proches. Vous jouiez constamment ensemble et c’était le drame pour vous séparer ahaha.
Je bus ces paroles comme un breuvage rassasiant. Mais après le schisme, vous ne vous êtes plus revus ? Enfin si, mais pas dans le même cadre que quand vous étiez petits. Sans même s’en rendre compte, on avait fini la pizza qui étais vraiment très bonne !
-Eh Lienli, ça te tente un petit saut dans la piscine ? demande-il avec un large sourire.
-Oh oui, mais…je n’ai pas de maillot. Il doit y en avoir au magasin en bas.
Une nouvelle vie
Nous descendîmes ensemble dans la grande avenue avec des magasin pour tous les gouts.
-Après, je pourrai aussi t’acheter d’autres vêtements. Mais concentrons-nous d’abord sur le maillot.
Après quelques essayages, nous trouvâmes un joli petit maillot. Puis nous sortîmes de l’autre côté. De l’autre côté du ponton se trouvait une énorme piscine avec des toboggans de partout ! Je les regardai admirativement.
-Bon bah on vas s’amuser !
Nous avons passé tout la journée à rigoler et bronzer sur des transats. C’était la meilleure vie. On avait une cabine à nous avec un lit superposé. Après cette journée, nous étions explosés. On s’était trop amusé et on était très fatigué. En haut dans mon lit j’installai des réseaux ainsi qu’une application pour regarder des films et des séries.
-Eh Lienli, viens, je vais te montrer la trajectoire qu’on va prendre pour arriver en Angleterre.
Je descendis du lit et pris mon téléphone avant de lui montrer la map sur mon téléphone. Je lui donnai mon téléphone. Il le pris dans ses mains avant d’écarquiller ses yeux et dit rapidement: «merde». Il avait l’air sérieux.
-Prend la carte SIM dans ton téléphone ! m’ordonna-t-il
-la quoi ?!
Il souffla, pris mon téléphone dans ses mains et retira la carte de SIM. Il ouvra la fenêtre et jeta le téléphone par la fenêtre.
-C'est bon c'est fait !
-Pourquoi t'as fait ça ?!
-Jean Paul te géolocalisait jusqu'à maintenant. Maintenant, il sait qu'on est dans un bateau direction Hangzhou. Il va sûrement prendre le prochain bateau, je vais regarder dans combien de temps il passera.
Je culpabilisais, Jean-Paul ne fais jamais rien par pure gentillesse. Valentin qui avait remarqué que je culpabilisais s’arrêta de tout mouvement, sourit et dit :
-T'inquiète pas, c'est pas grave, il n’est pas si intelligent que ça. Donc rassure toi, il ne nous pistera pas. Je me préoccupe d'autre chose là, mon ventre!. On va au resto ?
-Haha ok.
Il se comportait comme si il était mon propre père. Je le sentais vraiment bien. Mais j'avais l'impression d'avoir dit cette phrase un peu trop de fois. C’était génial, on était là assis sur une table avec un brin de soleil juste agréable et un paysage marin merveilleux à rire.
Après ça, nous rentrâmes dans nos chambres. Nous nous dîmes bonne nuit et dormîmes.
Le lendemain matin, je senti une main tapoter mon épaule.
-Lienli, il est déjà midi, réveille toi.
Je me redressai, les cheveux en bataille allons faire un brunch. Café, œufs, ça te va ?
Je souris en sortant du lit. Apparemment il allait faire moins beau aujourd’hui.
*30minutes plus tard au café en train de manger des œufs :
-Sans vouloir te faire culpabiliser, j'ai bien peur que Jean Paul ne sache que je t’emmène dans ma troisième demeure située en Angleterre !
-Comment le saurait-il ?
-La chaîne méga beauty se répartit sur l'Europe et l'Asie. Nos usines sont en Asie mais on vend mieux en Europe et justement, en Angleterre, l'entreprise m'a acheté une maison ,sauf que moi j'avais déjà construit ma vie en Asie et comme tu le sais, avant, j’étais avec la famille, en France. Bref, j'ai refusé leur offre.
-Pourquoi ?!
-Car j'ai été intelligent. Ça ne les aides vraiment pas que je refuse leur offre, je savais que si je refusais, ils allaient me proposer une maison bien plus luxueuse que la précédente, j'ai donc accepté. La technique me permet d’être le chef de l'histoire, j'ai eu ce que je voulais. Et pourtant, ça ne tenait qu'à quelques secondes.
-Waw j'y aurai pas pensé !
Il survola la pièce du regard puis parla moins fort.
-Ce sont des techniques de manipulation. Je ne les utilise que rarement et avec des personnes en particulier. Bref, en tout cas, moi je ne suis pas tout les jours sur un bateau. Aller on va profiter de notre dernière journée. Au fait, tu as déjà joué a des jeux d'arcade ?
-Des quoi ?
-Bahahaha tu vas voir, viens.
Whaouw c’était magique. La meilleure journée de ma vie. On est passés partout ! On a été au cinéma et au bowling, puis on a même acheté un nouveau téléphone et... J'ai pu y mettre ma carte SIM avec...Des photos de Jean Paul. Quand j'étais avec lui, j'étais tout le centre de l'attention. A part son boulot, il était toujours avec moi. Comment est-ce possible d'aimer quelqu'un qui vous a détruite ? Avec qui j'ai fait ma première fois a 14 ans... Il était plus ou moins 22h et nous rigolions en nous dirigeant doucement vers nos cabines pour faire nos valises. Demain, nous arrivons en Chine ! Nous entrâmes dans la cabine, prîmes nos valises et en à peine 20 minutes, tout étais bouclé.
-Allez, il se fait tard, allons dormir !
-Oui. Bonne nuit, à demain.
Il ferma furtivement la lumière et se recouvra avec ses couettes. Dans ma tête, je faisais le point.
-Survivre. Ok. ( pas en santé mentale je crois, mais ça c'est encore autre chose )
-Être en sécurité . Ok
-Avoir retrouvé un membre de sa famille «normale»
Je pense que je peux laisser mon sommeil prendre le dessus sur moi.
*3h00 du matin :
Je me réveillai en sursaut, dégoulinante de transpiration. Je ne me sentais pas bien alors, j'agrippai ma bouteille d'eau qui se trouvait à côté de mon lit et bus une grosse gorgée. Je mis mon peignoir, et quittai la pièce doucement. J'avais besoin de prendre l'air. Sur le ponton, je regardais la traineur du moteur dans l'eau. J'admirai ce paysage splendide.
*4h00 du matin :
Mes yeux n'arrivaient pas à se détacher de ce paysage merveilleux. Le soleil avait commencé à se lever faiblement. Et ce spectacle était si époustouflant... Je pris d'un geste brusque mon téléphone et ouvris l'application « photos ». Je savais que c'était malsain et que cela me faisait du tort mais je n'ai pas pu m'en empêcher.
-Tu ne sais pas te passer de moi. fit une voix rauque que je reconnus.
Mon cœur s'accéléra immédiatement. Mon pire cauchemar était devant moi ! Qu'est-ce qu'il faisait là ? Paniquée, je me retournai rapidement. Ouf, c'était mon cerveau qui me jouait des tours. Je continuai à détailler la photo soudain j'entendis :
-Je ne t'ai pas acheter un téléphone pour ça. Il ricana et se metta contre moi. Lui par contre il était réel et ça ne me dérangeais pas. Je ne répondis rien et rougis.
-C'est ce qu'on appelle le syndrome de Stockholm haha. Tu l'aime encore Lienli. Sa question qui devait être facile m'a semblé difficile et impossible à savoir. Je réfléchissais à cette question.
-Lienli ? Me dit-il comme pour me rappeler à l'ordre.
-Je ne sais pas dis-je encore dans mes pensées.
-Je pense que supprimer la photo serait...La décision la plus juste, déclara-t-il.
Je le regardai comme s’il me demandait de réaliser la plus dure labeur du monde.
Quand tu te sentiras prête si tu préfères. Quand tu le fera, tu seras guérie.
Je souffla bruyamment. Et si tu allais faire une petite sieste? Je lui souris, et m'exécuta.
*12H00 Dans la voiture de Valentin :
-Bref, on aura 2h de route et puis on s’arrêtera dans le restaurant le plus proche. A ce moment-là, on sera dans la capitale et on devra trouver quelque chose, ensuite, pendant que tu dormais j’ai réservé un hôtel. On fermera nos petits yeux et dormira profondément. Pas comme cette nuit. me dit-il avec un regard plein de sous-entendus. Car demain on est repartis.
-Entendu chef !
-Tiens, Lienli, j’ai téléchargé plein d’épisodes d’une série et je me suis dit que ça pourrait te distraire pendant le voyage. Je pris sa tablette dans les mains et lançai l’épisode.
C’était Plutôt étonnant. Ça faisait vraiment longtemps que je n’avais pas regardé un film. En primaire, on nous faisait regarder un film en fin d’année Mais en y pensant, je n’ai jamais regardé de série.
-Tu vas voir, je l’ai regardée, il n y a pas longtemps, c’est une jolie histoire, tu verras. Je pense que ça pourra te plaire. Tu sais, avant, quand j’avais ton âge, j’adorais regarder des films avec ma petite sœur . Ta tante, d’ailleurs ! On pourra aller la voir quand on sera en Angleterre. Dès qu’elle a appris que j’allais déménager en Angleterre, elle a fait de même haha. Tu verras, elle est vraiment gentille. Elle a 25 ans et elle s’appelle Charlotte.
Contente, je lui souris par approbation. Il compris que c’était pour dire oui. Il se fait qu’il ne s’était pas trompé. J’ai adoré cette série, enfin… Les 6 premiers épisodes car nous avons dû s’arrêter pour aller manger.
Nous nous installâmes et prîmes un plateau de sushis. Je voyais que Valentin aimait le luxe. Il portait une chemise bleue dont les premiers boutons étaient ouverts. Ses cheveux étaient encore tout ébouriffés. Ce n'étais pas bizarre avec ses cheveux, cela lui donnait un air enfantin innocent. Il tapait silencieusement sur son téléphone.
-Attend, je reçois un appel Lienli.
Il mis sur haut-parleur.
Coucou Charlotte. Ha c'était m'as tante me dis-je .
Cœur brisé à moitié réparé :
Et voilà, maintenant j'avais retrouvé une famille, une vraie famille... Et même génétiquement. Les choses changeaient. Allais-je revivre comme une fille normale ? Non, c'était impossible. Après...Valentin avait déjà fait des miracles. Alors peut-être que... Non.
-Alors Lienli, qu'est-ce que t'en penses ? me demanda Valentin
-Hein ?? Pardon ? Désolé, je n'étais pas attentive. Ça te va si quand on arrive, on vas chez ta tante Charlotte et son mari ? Avec Marie, ma femme ?
-Ah oui ce serait un plaisir. Dis-je machinalement.
-Parfait, on sera là. dit-il au téléphone.
-Chouette, alors à plus mon agneau haha.
-Charlotte je t'ai déjà dis de ne plus m'appeler...
Rooh elle est têtue cette Charlotte !
J'émis un petit rire. Il me fusilla du regard et rigola à son tours.
-Bon, allez on a de la route.
Nous quittâmes la table et nous nous dirigeâmes vers la voiture.
*18h00 toujours dans la voiture :
- Lienli, tu peux utiliser ton téléphone pour trouver une adresse d'auberge dans laquelle on pourrais dormir ?
-Bien chef !
Il sourit et je m’exécutai. Nous étions un peu perdus sur une grande montagne . Le réseau ne captait pas très bien mais on faisait avec. J'avais trouvé une petite auberge mignonne. A 70 kilomètres de là où nous étions. Bon on aurait pu trouver pire. Une chose me rassurait vachement. C'était que là où nous étions, Jean Paul ne me retrouverait jamais. Etais-je parano? Peut-être, mais au moins je préférais ça que d’être prise au dépourvu face à Jean Paul. Enfin, je ne pense pas que si j'étais face à Jean Paul, je m'y attendrais. En fait, je suis matrixée me dis-je.
-Tu as l'air bien dans tes pensées me dit-il.
-Je pense encore à Jean Paul.
C'est normal, les événements que tu as vécus sont difficiles à surmonter. On ne s'en remet pas du jour au lendemain. Ça prend beaucoup de temps d'oublier ça. D'ailleurs, je peux toujours t'emmener chez un psy quand on arrivera en Angleterre. Ça te tente ?
-Mhmm pourquoi pas, ça peut peut-être m'aider. Mes parents me disaient très souvent que c'étaient des sorciers qui te faisaient dépenser de l'argent inutilement.
-Eh bah tu pourras en juger par toi-même.
Valentin faisait tout pour moi. Je lui en étais tellement reconnaissante.
-J'aimerais vraiment pouvoir en savoir plus sur Greg.
-Je peux te proposer d'aller chez Isabella. C'est sa femme. Enfin, si je peux dire sa maintenant qu'il est mort.
-C'est un amour cette dame et elle acceptera très certainement de t'aider. Elle est vieille. Elle t'adorera. Mais....Avant de prendre des décisions comme ça et d'organiser un voyage en Australie, j’aimerais que ta vie soit un peu plus calme et que tu pauses un peu toutes tes aventures. Tu seras bien dans ma maison avec ma femme et mon chien.
-Il s'appelle comment ton chien ?
-Confiture
-Je m'éclaffa quoi ?! Haha je ne te crois pas !
-Ce chien était une vraie calamité, dès son arrivée à la maison. Il a cassé un pot de confiture.
-J'en ai vu des prénom d'animaux bizarres à cause d'un comportement, mais celui-là ! Haha désolé mais il est nul.
Il prit un air faussement offusqué et rigola avant de dire :
-Je ne suis pas sûr que Confiture aimerait ce que tu dis là. Whalter l'adorait...
L'ambiance relaxante qui s'était installée dans la voiture s'envola rapidement.
Il regarda le GPS et dit un peu plus sèchement: «Nous arrivons dans 10 minutes. Range tes affaires».
Je m’exécuta sans broncher.
Arrivés à l'hôtel, nous vidâmes le coffre de tous nos sacs et nous nous présentâmes à la réception.
-您好,兩人一房 ( une chambre pour deux s’il vous plaît )
-202 室,這是您的鑰匙 ( chambre 202, voici vos clef )
Arrivés dans la chambre, nous défîmes nos affaires en silence. J'entendis un reniflement de Valentin.
-Merci Valentin, osais-je dire malgré le blanc.
-De rien Lienli. dit-il entre deux sanglot. Je pense que Whalter n'aimerait pas qu'on passe le reste de notre vie à pleurer. Alors...Je pense qu'on devrait s'occuper. Allons regarder cette endroit. Nous descendîmes jusqu'à arriver dans une salle ni grande ni petite. Deux garçons se tenaient là. Ils devaient avoir 4 ans. Il jouaient au billard. De l'autre côté de la pièce se trouvait un distributeur avec des petits encas. A côté se trouvait un fauteuil qui avait l'air très confortable. A côté, des flammes crépitaient dans une grande cheminée. Cela apportait un côté chaleureux à la pièce. J'ai toujours adoré le feu. Magnifique mais dangereux.
En nous approchant, on peut sentir cette chaleur et au fur et à mesure qu'on avance, on la sent de plus en plus picoter notre peau. Mais on arrive pas à s'en détacher. On continue à avancer malgré la sensation de brulure sur la peau. Nous sommes hypnotisés par cette image et cette beauté. Tellement que nous passons outre de cette douleur. On avance jusqu'à... Tomber dedans. Nous même nous sommes jetés dans la gueule du loup. Et cela fait culpabiliser, c'est nous qui nous tuons à petit feu. C'est nous qui sommes responsables de ce malheur incoercible. Parlais-je toujours de feu ?!
*20 minute plus tard :
Nous étions partis chercher du thé et la tablette pour se poser dans le fauteuil dans la salle commune tout en regardant un film. Ça nous a changé les idées. Après ça, nous avons décidé d'aller se mettre quelque chose dans le ventre pour aller dormir.
Nous arrivâmes à la cafétéria. Il n’y avait personne. Valentin appuya donc sur une sonnette présente pour appeler le serveur s’il était présent. Un monsieur se présenta et nous dit :
您好,您想要功能表嗎 ( Voulez-vous le menu ) ?-
-是的,謝謝 ( oui, merci )
Ce n'était pas très difficile de comprendre la carte car il n'y avait pas 2000 choix. Que des nouilles. Valentin prit des nouilles au champignon. Quant à moi, j'ai opté pour des nouilles natures.
Après le diner, nous sommes retournés dans notre chambre.
Je lisais quelques magazines que Valentin avait acheté.
-Allez Lienli, demain on a de la route, allons dormir, dit-il en baillant.
-Bonne nuit.
Il éteignit les lumière et alla se coucher.
*9h00 dans la voiture de Valentin, prête à démarrer :
Aller, en route vers l'aventure. Valentin s'était réveillé d'excellente humeur. Nous étions sur des paysages merveilleux. Incroyable, j'étais obnubilée par ce que dégageait ces montagnes fleuries. J'étais comme un enfant devant un magasin de jouets. C'était magique. Chaque paysage étais différent. Voilà comment ma galerie s’est remplie peu à peu.
Après 3h00 de route, nous nous arrêtâmes près d'une station-service pour déjeuner.
Nous entrâmes dans une petite station-service où l'on acheta des sandwichs.
-Eh Lienli, tu veux jouer à un jeu ? m'interpella Valentin.
-Tu sais quoi ? Achète les trucs les plus bizarres du magasin. On va tout tester !
Valentin était un grand enfant. Il était vraiment gentil. Malgré ce qu'il vit, il fait tout pour me donner le moral .
Freddy, toujours sur mon épaule me fit signe d'accepter le défi. Ça allait-être très drôle. Freddy n'était pas très bavard ces temps-ci. Il lui arrivait de me dire quelques trucs. Pour le moment je n'osais rien dire à Valentin à ce sujet. Pour une fois que quelqu'un me respectait et me donnait de l'affection, je n'allais pas tout gâcher. N’empêche, c'était un sujet qui me tracassait. Je vois des choses. Alors, suis-je folle ? Je m'invente des choses. Et si j'avais une maladie grave ? J'y ai déjà pensé mais au fil du temps sans jamais en parler, je commencer à encrer cette idée tout doucement dans ma tête.
Nous sortîmes du magasin les bras remplis de courses. Dont 80% de choses totalement inutiles. Nous nous installâmes dans la voiture.
-Je te propose qu'on mange d'abord nos sandwichs et qu'après on teste les trucs bizarres.
-Ok ça me va. dis-je en rigolant.
-Madame Lienli, que pensez-vous de ces sandwichs à 30 yens ?
-Mhmm pas très bon. dis-je en rigolant malgré le goût infame qu'avait ce sandwich. Et vous ? Aimez-vous ces sandwichs bas de gamme ?
-C'est particulier ! dit-il en s'esclaffant. Mon cœur brisé et détruit se réparait grâce à ces petits moments joyeux où on rigole et on oublie tout. Mais...La réalité nous rattrape rapidement . Je reçus une notification que j'ignorai.
-Goûtons à présent ces parfums bonbons ! dit-il comme si c'était un présentateur TV.
Nous deux appuyâmes sur le bouton pour goûter cette chose qui semblait tout à fait chimique et ignoble
-Beuuuuuuurk. s'exclama Valentin, c'est hideux. Pire que les sandwichs.
Je m'esclaffai également en crachant dans un mouchoir cette substance.
-Prochaine étape, la souris en gelée !Nous fîmes un croc. Etonnamment, j'ai bien aimé. En revanche Valentin, lui n'a pas aimé.
-Bon aller, il est temps de reprendre la route, je passe d'abord aux toilettes.
Il s'en alla de la voiture vers les toilette. Moi, pendant ce temps, j'ouvris le message que j'avais vu là tout à l'heure. La réalité me rattrapa vite. Je posai une main sur ma bouche. J'étais effrayée parce que je lisais le message. Mes larmes coulaient à flot sans que je le décide. Je n’arrivais plus à respirer ni à me calmer. Ma gorge était sèche. Le message disait : «Tu crois pouvoir m'échapper aussi facilement Lienli ? Je te retrouverai et te tuerai. Ne t'avise pas de dire quoi que ce soit à Valentin car je te retrouverai et ce ne sera pas pour abuser de ton corps de déesse mais je te tuerai à mains nue. J'espère avoir été clair la folle. Jean Paul».
Je relut le message dans le but de trouver une faille. C'était bien réel. Comment cela pouvait-il m'arriver ? Je ne pensais plus qu'à ce message. Il fallait que je me calme avant l'arrivée de Valentin. Je ne sais pas comment je fis mais je pensai à pleins de choses comme le doudou de Soumicha, les bonbons et je vis Valentin !Je repris le contrôle de mon corps tout de suite. Je me regardai dans le rétroviseur. Une goutte descendit aussitôt de ma joue, ce qui me rappela les coups de Jean Paul. Non je ne peux pas laisser à nouveau cette angoisse prendre le dessus et je résistai à l'envie de me laisser aller. Ma gorge serrée et mon ventre en boule. Il ouvrit la porte.
-Ça va ? T'es toute pale et tes yeux sont rouge ?
-C’est rien, j'ai dû faire une allergie ! dis-je sur le ton de la rigolade.
-Mhmm bizarre, on est en nature. Aller gooo on avance.
Je suis restée bien silencieuse durant tout le trajet. Nous étions proche du Kazakhstan quand il brisa le silence.
-Que se passe-t-il ? me demanda-il sans détacher les yeux de la route.
J'hésitais à lui dire… Lienli, tu me semble bien silencieuse ! m'informa-il.
Pour le message de Jean Paul, j'ai préféré me contenir et dire que j'étais simplement fatiguée. Il bailla et acquiesça me laissant seul dans mon coin. Je vis le panneau avec écrit Kazakhstan. On était arrivés à la frontière. J’avais toujours ma carte d'identité au cas où. Mais nous la passâmes sans problème.
*Hôtel Sergey 23h00 :
Après avoir dîné une sorte de paëlla réaménagée vraiment pas bonne, nous nous rendîmes dans un grand espace avec pleins de lits. A mon avis, on doit-être dans un refuge au beau milieu de rien. Au moins, c'est sûr que Jean Paul ne me retrouvera pas ici.
Valentin se trouve juste au-dessus de moi dans le lit superposé. Les lumières étaient déjà éteintes quand Valentin émit un petit «psiiiit» pour attirer mon attention
-Quoi ? répondis-je.
-Au repas, t'as pas parlé et dans la voiture non plus, Lienli ! Tu peux cacher à n'importe qui qu'il y a un problème mais pas à moi !
-тыныштық! ( silence ! )
-Pas de soucis Valentin, dors.
Il souffla fortement et s’endormit. Mais moi pas. Je regardais le message de Jean Paul, j’avais peur, j’étais terrorisée. Les larmes recommencèrent à jaillir contre mon gré. Je mis une main sur ma bouche pour étouffer mes sanglots. Et je m'endormis, de peine. Le lendemain, des grosses cernes se sont dessinées sur mon visage, j'avais mal au ventre et soudain, je sentis que ça montait, je courus vite aux toilettes et vomis tout mon système digestif. Mon estomac retourné, je ne mangeai pas de petit déjeuner, je préférai aller ranger mes valises. Après avoir été à la cafétéria, il monte.
-J'ai eu mal au ventre toute la nuit. m'annonça-t-il
-Oui, moi aussi, j'ai vomis
-Ça va mieux ?
-Oui, merci.
-J'ai un médicament si tu veux ?
-Non merci Valentin.
-Allons bon, reprenons la route alors ! Les paysages que j'ai rencontré sur la route m'ont aidé à me calmer. De toute façon, je suis accompagnée de Valentin, tout va bien se passer, il va me protéger. Cette phrase, je me la répétais en boucle. Je pense qu'il faut que je parle à Valentin pour ne pas qu'il ne se doute que quelque chose ne vas pas.
-Alors, contente d'aller en Angleterre ? Dis-je en espérant être crédible.
-J'avoue que ma femme me manque, j’ai pas trop envie de lui parler de la mort de Whalter. Mais elle me manque. Ma sœur aussi. Tu verras, ce ne sont que des personnes gentilles et aimables.
*Astana 22h00 :
Nous arrivâmes sur un grand parking en plein centre d’Astana, la capitale. C'était un hôtel luxueux. Nous entrâmes et arrivâmes à l'accueil. Il demanda en anglais une chambre. Cet endroit semblait propre et agréable. Après une discussion brève avec une dame maigre et aux cheveux blonds de la réception, celle-ci lui tendit des clefs que Valentin saisit. Nous prîmes nos valises et montâmes à l'étage. Même si nous partagions une même pièce, cette petite chambre était chaude et apaisante avec une vue magnifique sur la ville. Il y avait une salle de bain.
-Après cette route, j’ai envie d'aller à la douche. Tu la prendras après moi, ok ?
-D'accord. Il prit sont pyjama, s'en alla vers la salle de bain et ferma la porte me laissant seule dans cette chambre. Je me baladais lentement les mains derrière le dos dans la pièce. Je vis un petit bureau. Dessus se trouvait des crayons, des colles et une paire de ciseaux. Je pensais à Jean Paul. Sans réfléchir, j'agrippai les ciseaux et fis un vif trait sur ma peau. Du sang s’échappait de ma peau. J'émis contre mon gré un sourire de satisfaction. Pour la première fois, je pensais à autre chose. Ce trait m’a fait penser à une douleur physique et non plus mentale. Qu'est-ce que ça m'as fait du bien. C'était presque instinctif. Et c’était moi qui l'avait fait. Je me sentais libre. J'ai eu le choix de faire ce trait. Était-ce mal, mauvais? Peut-être pas… Ça m'a fait du bien. En tout cas, ça ne pouvait pas être bien grave. Je l'entendis tirer la porte je pris vite mon pyjama que je mis sur ma plaie pour ne pas qu'il la voie. Le champ et libre ! dit-il avec une serviette enroulée autour de la taille.
-Merci. dis-je dans un gloussement.
J'entrai dans la salle de bain, me déshabillai et entrai dans la douche chaude. Ce qui me fit beaucoup de bien. Mes cheveux absorbaient toute l'eau. Tellement relaxant… Je sortis de la douche et pris le pyjama que m'avait acheté Jean Paul. C'est comme si une force supérieure m’empêchait de la mettre. Ce pyjama a déjà été en contact avec Jean Paul. Sur ce lit... Je ne pouvais pas le mettre. Mais il fallait bien que je trouve un moyen d'éviter de mettre ce pyjama. Je sortis de la salle de bain. Avec mes habits. Et mon pyjama dans la main. En me voyant sortir, Valentin souffla et me fis un triste sourire.
-Je comprend pourquoi tu ne veux pas mettre se pyjama. C'est tout à fait normal. J'ai une chemise qui te ferais une robe si tu veux hahaha.
-Merci beaucoup Valentin ! dis-je.
Il me comprenait et m'aidait pour que je me sente toute légère. Je retournai dans la salle de bain pour me changer. Valentin avait vu juste. C'était beaucoup trop grand pour moi.
Je sors de la salle de bain. Valentin me regarda avant d’exploser de rire.
-Bhahahahah on dirais une soeur.
Je rigolai aussi.
-Allez, on a encore de la route demain. Il faut se reposer. Bonne nuit Lienli !
-Bonne nuit.
Je m'assoupis facilement.
*8h50 au restaurant pour prendre le petit déjeuner :
-Attend et c'est pas tout, je devais garder Charlotte une fois et, elle m'avait embêté Je l'ai enfermé dans le placard jusqu'à ce que Greg et Théodora, ta grand-mère ne rentre.
-Arrête, tu mens, et vous aviez quel âge ?
-Moi j'avais 12 ans et elle en avait 9.
-Jamais j'aurais fait un truc pareil il y a deux ans.
-Tu n'avais pas Charlotte comme sœur.
J'adorais quand Valentin me parlait de ma famille. En particulier de ses bêtises quand il était enfant avec ma tante Charlotte.
-Bon allez on va remettre nos plateaux et on va filer ! Je sais pas toi mais j'ai envie de retrouver un équilibre en retournant dans mon chez moi. Aujourd’hui, nous ferons beaucoup de route quitte à ce que je roule la nuit. J'aimerais qu'on passe la Russie et qu'on arrive en Ukraine. Enfin on sera arrivés en Europe et la nourriture sera plus normale.
-Haha OK pas de soucis
*30minute plus tard :
-Direction la Russie ! criâmes nous en cœur.
Nous quittions peu à peu la ville pour se diriger vers la campagne. C'était un pays magnifique. Merveilleux. Je pris pleins de photos.
Ce fut une vraie aventure. La journée se passa normalement. On blablatait, on mangeait, je dormais, je regardais un film. Et çe jusqu'à 22h00 ! Nous étions à Rostov. Nous nous arrêtâmes pour acheter à manger. Il faisait doux et les lampadaires révélaient une lumière tamisée. Nous entrâmes dans un night shop. Un monsieur enveloppé était à la caisse, une mains posée sur sa joue. IL dégageait une fatigue extrême. Valentin acheta des wraps tout faits et des chamallows. Nous payâmes et sortîmes du magasin.
-On s'arrête à la prochaine aire d'autoroute.
-Ok.
Quelque minute plus tard, notre voiture se stationna près de deux camionnette. Une noire et une jaune. Nous sortîmes de la voiture. Il faisait nuit, par conséquent, on ne voyait pas grand-chose Valentin avait deux frigos pour tenir au frais les aliments. Il le prit et nous nous installâmes dessus. Nous avions nos petites pitas, assis dans l'air humide. Je me sentais relaxée. Nos respirions et papotions 2 minutes. Soudain, un monsieur arriva vers nous.
-Bonjour, vous parler français n'est-ce pas ?
-Oui, comment le savez-vous ? dis-je sur mes gardes.
-Je suis camionneur. Je viens de Belgique.
-Nous venons d’Angleterre. Je suis bilingue et elle parle juste français.
-Waw, ça vous dérange si je m'installe avec vous ?
-Non non, installez-vous. dit Valentin.
-J'ai une bière et un jus de pomme. Ça vous intéresse ?
-Envoie tout ! dit Valentin en rigolant .
Le camionneur s'en alla me laissant seule avec Valentin
-Valentin, il faudrait se méfier !
-Pourquoi ? Les camionneurs restent loin de leur famille longtemps et n'ont plus personne avec qui communiquer quand il font des longs trajet. Quand ils trouvent des personnes qui parlent français, ils en profitent pour parler et entrer en contact avec le monde extérieur.
-Mmm et imagine qu'il ait empoisonné la bière et le jus de pomme. dis-je.
-Tu te fais des idées. Tu n'es tout de même pas obligée de boire.
Le camionneur arriva et tendit une bière à Valentin. Il me tendit un jus de pomme que je refusai poliment sous prétexte d'avoir déjà bu. Ce qui n'est pas faux. Dans la voiture, j'ai bu de l'eau. Il accepta et nous passâmes une soirée tranquille à discuter. Cela faisait bien longtemps que je n'avais plus passé une soirée tranquille avec un autre humain que ma famille. Juste des amis.
-Bon, je vais me coucher, merci pour cette soirée, nous dit le camionneur.
Tu gères
Valentin décida de reprendre la route. Moi, je m'endormis dans la voiture. Le lendemain, on avait roulé toute la nuit Quand nous arrivions, nous étions en Pologne. Le but était maintenant de rouler sans pause jusqu'à Dunkerque, en France, où nous prendrons le tunnel sous la manche
-Attend, c'est qui la manche ?
-Hahah, comme dirait Greg, la culture c'est comme la confiture, moins on en a ,plus on l'étale.
-Quoi ?! dis-je en rigolant. Mais du coup, ça veut dire quoi?
-Le tunnel sous la manche c'est un tunnel qui passe sous la mer, et cette mer s'appelle la manche.
-Ah bah fallait prévenir !
il émis un petit rire.
-Je sens qu'on aura des visites culturelles à faire. Tu sais parler anglais ?
-J'ai eu des cours depuis toute petite. On peut-dire que je me débrouille.
-Bah de toute façons dans notre ville, la plupart des gens parlent super bien français
-Ok, ça me rassure.
En réalité je m'en tartinais les aisselles au beurre de cacahuète du fait que les gens parlent français ou non ! J'ai frôlé la mort et me suis faite violée et battue et je suis censée m'inquiéter du fait que des personnes ne parlent pas français dans l'endroit où on va ? Un vrai truc pour lequel je peux réellement m'inquiéter, c'est si Jean Paul arrivera à me retrouver… Était-ce vraiment normal d’être obsédé sur quelqu'un comme ça ?
Finalement, je me rendormis. Il était 7h00 du matin. Valentin était vraiment très fatigué. Il avait roulé toute la nuit. Mais moi, je n'avais pas bien dormi. Alors j'ai décidé de me rendormir. Valentin, lui, luttait contre l'envie de dormir.
Je me réveillai. Nous nous garâmes dans un parking. Valentin, après s'être garé, me dit qu'on est en Allemagne.
-Nous sommes dans une auberge. Il y a diverses activités comme du tennis et il y a une grande piscine avec un tobogan. Moi je vais dormir. Mais si tu veux, toi, tu peux aller t'amuser. Allons à la réception !
Je le suivis, bagage dans les mains. Même fatigué, Valentin faisait tout pour mon bonheur. Il aurait bien pu nous emmener dans une veille formule 1 crasseuse. Mais il a pensé à mon confort.
Après qu'une dame nous ait administré une clef, nous nous dirigeâmes vers un petit cabanon. Il y en avait pleins de petits. C’était super mignon. Une fois devant notre cabanon, Valentin ouvrit la porte et me fit entrer. Il y avait deux chambre. Valentin pris une des deux et dit rapidement :
-Désolé Lienli, mais là je suis en mode off. Ton maillot est dans ta valise, on se revoit ce soir. Il ferma la porte et je l'entendit tomber littéralement sur le lit. Il était du genre à défaire d'abord les affaires, à plisser le lit et à tout déballer, mais pas cette fois. En l'entendant s'engouffrer dans le lit, je m’assis sur le lit et je pris mon téléphone. Quelqu'un m'a envoyé un message ? Ma respiration devint brutale. Lienli, tu gères, allez, t'es forte, ouvre ce texto. Je ne stressais pas pour rien. Ce message venait du même numéro que celui qu'avait utilisé Jean Paul pour sa menace. Je suis une femme forte ! criais-je très fort dans ma tête.
Alors, vous avancez bien pour aller en Angleterre ? Hihi hâte de te revoir pour te tuer mon amour : )
Je sentis que j'allais vomir tout mon intérieur. Je courus aux toilettes et vomis très fort. J’halétais Je me rinçai la bouche et me dirigeai dans ma chambre déboussolée, pleine de sueur. Penser à sa tête, me dire mon amour. Jamais je n'ai été aussi dégoûtée de ma vie. Mon amour. Ce mot. On appelle pas mon amour quelqu'un qu'on veut tuer à mains nues, non ? Je n'étais pas rassurée. A présent, j’avais la certitude qu'il savait où j’allais et connaissait même l'adresse dans laquelle j'allais. Je me dirigeais littéralement vers la mort. Et on me demandait même si j'étais stressée à l'idée de ne pas savoir la langue dans laquelle j'allais aller ! Je vis sur le bord de la table un cutter avec un morceau de carton à côté. Je le pris et sans réfléchir, ouvris un peu de mon corps. Je pleurais à vives larmes. Une goutte de larme se mélangea avec mon propre sang J’allai aux toilettes me faire une compresse. Le coton s'imbiba immédiatement de sang. Etais-ce mal ? Maintenant, je ressentis de la honte. Je me rappelai du fait que Valentin s'imaginait que j'étais déjà dans l'eau de la piscine. Je devais y aller.
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