Ils sont nombreux — peuples arrachés à leurs vies, entassés, réduits à des numéros. Une bureaucratie froide organise leur effacement. À la tête du système : un peuple qui se prétend supérieur, qui institue la violence comme loi et le racisme comme justification.
Le récit suit le destin d’un jeune Ageláda arraché à sa famille. Numéroté, épuisé, il assiste, les yeux ouverts dans une fausse torpeur, aux exécutions et mutilations que subissent les autres prisonniers. Son quotidien est fait de cris étouffés, de peurs indicibles et de conditionnements brutaux – jusqu’au jour où une révolte sourde jaillit dans son âme.

Dans un ultime élan, il décide de défier l’inacceptable. L’ironie cruelle d’un système qui veut l’oublier se heurte alors à sa rébellion désespérée. Mais Le Dernier Couloir se termine dans un déchaînement de violence absolue, laissant en suspens la seule question qui compte : quand l’inhumain devient la norme, reste-t-il encore une issue pour l’humanité ?