Quand Zoé, mère célibataire en burn-out, hérite d’une ancienne maison en bordure de forêt, elle décide d’y emménager avec sa fille de 9 ans, Claire, pour tout recommencer. La maison, à l’abandon, appartenait à un oncle oublié, Lucien Leclerc, homme discret et marginal, disparu sans trace.

Très vite, la maison se révèle pleine de mystères : objets anciens intacts, deux vieux berceaux dans une chambre d’enfant, une porte verrouillée sans clé, et une atmosphère lourde. Claire commence à parler d’une femme qui l’observe et chante la nuit. Zoé tente de rationaliser… jusqu’à ce que la réalité commence à se fissurer.

Pendant ce temps, Antoine, un journaliste local à la dérive, découvre que plusieurs enfants ont disparu dans cette même région depuis un siècle — des cas jamais élucidés, souvent étouffés par les familles. Un nom revient sans cesse dans les archives : Lucien Leclerc, et une étrange note laissée à la bibliothèque de la ville : “Les berceaux doivent rester pleins.”

Antoine décide de fouiller. L’histoire l’obsède. Il remonte les archives, interroge les anciens du village, explore les mythes oubliés — croyances rurales, rituels interdits, malédictions familiales. Il apprend que Lucien croyait à la transmission d’âme et aurait tenté des expériences sur des enfants.

Les deux récits s’enchevêtrent. Zoé est prise au piège de la maison — ses fondations suintent le secret, et Claire semble de moins en moins seule en elle-même. Antoine, lui, remonte une piste jusqu’à vouloir franchir la porte de la maison, ignorant qu’en y entrant, il deviendra l’élément déclencheur d’une horreur que le temps avait juste endormie.

Le lien entre les deux se révèle : la maison attendait que tout soit réuni. Un adulte ayant hérité du sang. Un témoin extérieur pour valider l’histoire. Et une enfant, pour finir ce qui avait commencé dans les berceaux.

Pour sauver Claire, Zoé devra comprendre ce qu’est vraiment la maison. Antoine, lui, devra faire un choix : fuir ou révéler l’indicible — au prix de sa santé mentale, voire de sa vie.