Avertissement :
Cette histoire contient des allusions à des relations romantiques, des scènes de violence modérée, et des thèmes matures. Elle est recommandée pour les lecteurs de 13 ans et plus. Si un passage vous choque, je m'en excuse par avance, ce n'est pas mon but.

Dans un lointain futur, les vestiges de l’humanité cohabitent avec des espèces façonnées par la science et la guerre. La Terre, rebaptisée, Terra, a vu naître des lignées nouvelles : les Hahaoya, êtres mystérieux censés avoir disparu ; les Chishiki, gardiens de connaissances créés en laboratoire ; et les Eien, porteurs d’une énergie vitale singulière.

Au cœur de ce lieu, un observateur sans corps reprend conscience. Dépourvu de souvenirs clairs, il se retrouve condamné à voyager d’un esprit à l’autre, témoin muet des vies qu’il traverse. Ses hôtes lui révèlent peu à peu des fragments de son identité passée, et surtout une vérité plus vaste : sa propre existence semble liée au destin de ce monde et à la mémoire de ceux qui l’ont précédé.

Parmi ses hôtes, on découvre Mizuki Ashura, une adolescente Hahaoya à la vitalité débordante, et son frère Michel, héritier d’un village appelé Hanakaze. Autour d’eux gravitent une galerie de personnages : Kenji, le père solide et protecteur ; Linda, l’intellectuelle passionnée d’entomologie ; Yumi, guérisseuse marquée par ses pertes ; et bien d’autres, chacun porteur de secrets, de blessures, de rêves.

À travers leurs regards, le lecteur explore un monde en reconstruction, où la technologie semble s’être effacée au profit d’une société plus rustique, mais toujours hantée par les ombres des guerres passées. L’ERA, énergie issue de manipulations génétiques, circule comme une monnaie vitale, déterminant le lien entre les êtres et leur survie.
Mais l’Observateur n’est pas seulement spectateur. Chaque transfert entre hôtes l’épuise, menaçant son existence intangible. Et au fil des souvenirs volés, fragments de vies perdues, de guerres oubliées, d’amours brisées, se dessine une énigme centrale : qui était-il avant ? Et pourquoi le nom de Hana, semble-t-il résonner au cœur de toutes ces mémoires ?